chapitre 14

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"Nous sommes tous des imbéciles, mais certain le savent , certain ne le savent pas"

Je reste admirative de cette salle pourtant banale , elle m'attire, j'ai une impression de « déjà vu » et une pression indéterminable sur mes épaules m'interdisant de sortir. Je dois rester , je dois parler , je dois crier , je dois l'appeler.

 Mais qui ça ? Pourquoi je dois l’appeler ? «  Appelle la , appelle la , appelle la » Que ce que c'est ?! Cette voix m'intrigue , me fais souffrir de l'intérieur, ma tête endolorie mon cerveau oublie hypothétiquement d’irriguer mon cerveau un court moment me laissant face au sol les jambes repliées sur mon ventre dans le coin du hall sportif. Les yeux et les rires du pouvoir judiciaire scolaire tourne autour de moi tel une horloge interne explosée en mille morceaux. Le noir se développe , prend place dans tout le local et les sons disparaissent peu à peu je n'entends plus qu'une chose «  Appelle la » des centaines de fois à voix basse dans ma tête. Dans le noir intense qu'est devenu mon entourage , j’aperçois une tache mouvante encore plus noir que le reste de la pièce et petit à petit mes yeux s'habituent et je reconnais cette forme humaine que je remarque tout les soirs avant de m'endormir «  l'ombre », elle ne bouge pas mais je peux voir le mouvement respiratoire de son corps la faire légèrement agiter ses épaules et son buste.

 -  Eline ! Tu dors ou quoi ?! 

 Aie ! Une douleur presque aussi forte que celle de ma tête durant l'entente de ces voix. Mais contre toute attente , ce n'était que le ballon de volley-ball qui a rapidement rencontré celle-ci avec une violence exemplaire et forcément l’expéditrice n'est d'autre que «  la victime » comme j'ai renommée la brunette du vestiaire.

 «  c'était juste un mauvais rêve ? Mais … ça paraissait tellement réelle c'est impossible »

Le match de volley continue mais cette fois , je suis concentrée et mon seul objectif et de tétaniser cette victime, qu'elle souffre aussi fort que ce qu'elle rigole à cause de la balle qui risque de lui atteindre rapidement dans le visage.

 La manche est à nous , le service envoyé , le combat est déclaré. La victime intercepte la balle et l'envoie presque aussi rapidement dans ma direction. Je riposte , la balle rebondit sur mes poignets et s'envolent au dessus du filet rapidement pour atterrir sur la petite frimousse de ma concurrente.

 « 1-1 elle s'en sortira pas comme ça. »

 Son regard que les autres filles trouvait qu'il paraissait de base délicat et amoureux du monde se change en un véritable chaos monumental, je crois apercevoir une guerre civile composé d'un millier de personnes avec haches et flammes dans sa pupille.

 Le service encore une fois envoyé de notre coté , le match ne se joue plus qu'entre moi et elle chaque passe plus violente que la précédente. La balle détruisant littéralement l'air qui nous entoure par sa rapidité , l'institutrice nous dispute quelques fois mais aucune de nous de change notre attitude , on se combat avec un ballon entourée d'un public nous servant d'armée en cas de débordement.

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Shadow.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant