Chapitre 12

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« intimer un ordre c'est intimider un regard.  » de Napoléon Bonaparte

Je reprend mes habitudes dans un lycée inhabituel et m'installe en solitaire sur cette table en bois, retirée de la cour. Et j'allume mon téléphone afin d'y mettre un soupçon de musique.

 Et j'opte pour un morceau des plus connus me remémorant mon enfance accompagné de ma mère et ces quelques notions de piano. «  Lettre à Elise- Ludwig Van Beethoven »

 Tout en me remémorant avec une légère humidité dans mon regard je remarque au loin un garçon avec une allure brinquebalante et une petite tête ronde s'approcher de moi avec un bloc de feuille à la main.

 - Salut ! Moi c'est Will , rédacteur en chef du journal du Lycée.

 - Coucou , dis-je timidement.

 Ce jeune garçon doit avoir tout juste mon age , de son style réfléchis et ces petites lunettes rectangulaire ainsi que ses taches de rousseur qui parsèment légèrement ses joues, je remarque qu'il sort tout droit de l'enfer des «  paumés ».

-Tu ne te souviens pas de moi ?

 Mais juste avant qu'il ai fini sa phrase , je reconnais rapidement celui auquel Calie avait adressé la parole lorsque nous étions perdue.

 - Maintenant que tu le dis , je me souviens de toi. Encore merci pour tantôt , on aurait jamais trouvé sans toi.

 - Pas de souci , mais tu te doute que je ne suis pas ici avec un crayon et du papier pour parler de cet incident avec toi ? Dit-il en rigolant agréablement.

 -Je suppose en effet. Que ce qui t'amène ?

 - Justement , le journal du lycée. Je t'explique , je m'occupe des nouveaux élèves et de leurs «  relation sociale ». Grâce à notre diffusion dans le journal ils se font généralement reconnaître dans le Lycée.

 Je l'admire parler passionnément et enthousiasment de son projet mais celui-ci ne m’intéresse pas . Je ne veux pas me faire remarquer dans le Lycée , je veux juste être une ombre que personne ne remarque pour ne pas avoir de problèmes.

- Je suis désolée , ça ne m’intéresse pas.

Je me lève de cette chaise qui me paraissait pourtant confortable et attrape aux passage mon sac de cour pour me diriger vers ma futur salle de cours car je suppose qu'il me faudra sûrement une demi-heure pour la trouver.

Mais le garçon plus téméraire que ce qu'il n'en à l'air me suie en hurlant quelques lignées de phrases incompréhensible.

La colère toujours aussi forte et renfermée en moi je ne peux m’empêcher de retourner a son encontre.

- Veux-tu bien s'il te plaît me laisser une seconde tranquille avec ton questionnaire stupide ?lui demandais-je plus que violemment.

Le jeune garçon , surpris me dévisage la bouche entre ouverte en conséquence à se que je venais de dire. Et pendant cet instant , je culpabilise d'avoir été aussi méchante et je reprends sur ma phrase avec une autre bien moins énervante.

- Écoute ,je n'ai pas envie que le lycée s’intéresse à moi.

- Pourquoi ça ?

- Je préfère , c'est tout.

-Bien , quel est ton prochain cour ?

- J'ai sport, ensuite Géographie et après Français.

C'est pas méchant mais le local de sport est à l'opposé.

De ma bêtise et de mon ignorance nous rigolons tout les deux à l'unisson. Ce garçon est tellement naturel et n'a pas l'air de se donner un « style » inutile pour impressionner son entourage scolaire.

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