Chapitre 22

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Sa vie ressemblait à une page blanche sur laquelle un maitre inconnu aurait écrit en travers, d'un écriture irritée: Néant. Francois Mauriac

Le noir qui s’épaissit accompagné de flash , maman aujourd'hui tu me manque , aujourd'hui j'aurais aimé que tu vois ça , que tu vois ou j'en suis , que tu vois que je suis forte que je peux y arriver. Et toutes ces personnes, regardez moi passer dans cet autre monde que je m'imagine déjà tellement différent, est ce la mort ? Suis-je encore ce petit enfant dans un berceau incapable de distinguer le danger ? Non. Je suis bien vivante, je ne suis pas morte avec eux, je suis là et je peux me battre, je suis là et je dois me battre. L'ombre ne se retourne pas, elle avance rapidement sans me regarder encore plus vite, toujours plus vite. Les scintillement des flashs semble se rassembler petit à petit et la lumière disparue réapparaît lentement mais différemment, je ne sais décrire ce qui m'entoure car les forme ne sont pas précise. L'ombre à mes cotés elle aussi prend forme, elle aussi se détaille de plus en plus, elle aussi je la reconnais. Je pourrais comparée mon entourage à l'intérieur d'un vieux téléviseur, une ancienne photo, des cheveux, un film d'horreur, un mélange d’obscurité et de lumière, un mélange de peur et de courage, un courage infini des personnes vivant dans cet endroit, une peur incontrôlable. Je pourrais comparé ce décors fait de noir et quelque touches de blanc à une centaine de choses sans jamais pouvoir utilisé les bon mots. Je scrute ce qui m'entoure sans prêter attention à la chose qui est à coté de moi. La ville est en partie la même que celle d’où l'ombre m'a enlevée. Il y a quelques détails en moins et quelque en plus, des réservoir de liquide noir réglisse oxygéné traîne en remplacement de chaque bouche incendie, les poteaux électrique paraissent plus grand et une simple tache blanche simule la lumière.

Je reconnais des visages que j'ai déjà croisé peut être juste une fois ou deux, des habitants de la ville ou bien de la banlieue adjacente. Des personnes faisant simplement leur courses ou se promenant. Tout est exactement pareil, je suis dans la même ville, mais avec une vision différente, une vision ensevelie par la peur.

L'ombre m'extirpe de mon observation. Sans me regarder dans les yeux, dos à moi,elle me tire le bras sèchement m'obligeant à continuer d'avancer. Les riverains n'ont pas l'air de nous voir, ils ne posent pas un seul regard sur nous. Sont ils toussent devenu aveugle ? L'ombre qui maintenant a des formes purement humaines m'a emmenée dans un monde où tout les habitants sont aveugle ? Ça devrait être horrible de devenir aveugle de la seconde à l'autre à cause d'une seule petite ombre qui à fait dériver des centaines de paires de yeux. Je n'ose imaginer comment les dirigeants vont réagir quand on leur demandera de signer tel ou tel papier, une véritable torture.Bien que certain sont tellement souvent aveuglé par leur égaux que ça ne leur changerais pas énormément.

Plus l'ombre avec apparence humaine me tire vers une direction qui m'est inconnue plus le nombre de personne augmente et les petites ruelles de la ville rejoigne toute une seule et meme « grand-route » Jusqu’à tel point que plusieurs centaines de personnes se retrouvent sur une seule et même route avec chacunes la même direction. Nous pourrions confondre cette journée avec un concert d'un boys band plus que connu attirant des millions de jeunes gens au même endroit. Des centaines d’âmes enfermée dans un corps de noir et de blanc avec partiellement du gris allant dans une même direction tous avec cet air enjoué.

Je me sens dévisagé , comme un intruse qui est la bienvenue, une sorte de nouvel élève sur qui on ne sait rien.

Plus on avance et plus je vois le but de notre longue marche, un immense stade digne des plus grand footballeur. De grande porte, entièrement circulaire , une sorte de tour interminable, atteignant les nuages . Les spectateur avancent par vagues, je m'imagine alors qu'un guichet y est placé à l'entrée. Tout le monde parle, rigole, s'amuse, ils ont tous l'air impatient. C'est tellement grand et haut, raiponce se cacherait elle là haut ? Et de sa longue chevelure vient elle nous chercher ? Ou bien est ce un haricot magique fait de pierre et de plastique gris ? Je ne sais à quoi m'attendre devant l'ampleur du bâtiment et son indiscrétion que je n'avais pourtant jamais aperçu auparavant.

Encore surprise de par le bâtiment, le garçon de l'ombre devant moi tir encore plus fort ma main toujours emprisonnée dans la sienne.

Énervé et agacé de ma lenteur et de ma stupeur il se retourne me regardant un court instant dans les yeux, ce qui me permet d'entrevoir son visage, et me crie«  Tu veux pas te dépêcher un peu on dirait ma sœur ! ». Surpris lui même de son geste il enfile vite sa capuche espérant que je n'ai pas eut le temps de le reconnaître.

-Jim ? C'est toi ?

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un long chapitre qui vous laisse sur une centaine de questions pour me pardonner du temps sans écrire x)) bon ok c'est juste 5 jours mais c'est énormé, j'avais cours puis j'ai été malade :$$

Vous avez des questions ? Des avis ? :3

Merci pour les 3700 vues :D

#Hope1507

Shadow.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant