Chapitre 6

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« La solitude n’est possible que très jeune , quand on a devant soi tous ses rêves, ou très vieux, avec derriere soi tous ses souvenirs.  »

de Henri de Regnier

Je descends de l'estrade alors que j'ai réussis à faire pleurer tout le monde et je vais m'asseoir à coté de Calie et Nyme.

Le reste de l’enterrement ce passe normalement.

 De retour dans la voiture , nous allons dans mon ancienne maison chercher ce qu'il reste de mes affaires. Nous sommes dans ma rue , nous passons devant la maison des grand-parent de la famille Hardy , ceux à qui nous apportions toujours des pâtisseries et devant celle des DuFylo d’où j’aperçois Thélyne la petite fille de cinq ans que je gardais encore la semaine passée , rire aux éclats. Ensuite nous arrivons devant un amas de crasse et de terre retournée ainsi que de débris de mur et de vitre , ma maison. Le toit est étalé sur tout le terrain en plusieurs morceau et les murs ne font plus que quelque centimètres de hauteurs , les divans cramé et le bocal du poisson noirci avec celui-ci gisant sur le dos. La maison est à présent un cimetière de mur et de meubles . Je passe et repasse sur ce qui était avant des pièces et je me remémore tout les bon souvenir , quand on à reçu le chat , Noël , Le grand Saint-Nicolas, Toutes les fêtes , les rires , les pleures , la musique qui retentit , l'odeur du propre de la maison , ma communion , le jour ou ma mère à reçu son permis de conduire , la première fois que Tessa est venue dormir à la maison , nos défis , toutes ces petites choses qui faisaient de notre famille une famille différente des autres , ma première sortie , l’inquiétude maternelle . Je rentre dans mon ancienne chambre , je regarde mon lit fondu contre le mur et mon bureau dont il ne reste que les pieds , mon armoire n'est plus que cendre et cette chose que je dois ramené elle , elle n'a pas bougé . En observant ma chambre , mes jambes m'abandonnent et me laisse tomber sur les débris et mes larmes refont surface. Calie étant resté dans la voiture depuis plus d'une heure se demande quel est la raison pour laquelle je suis dans la maison depuis autant de temps fini par rentrer dans celle-ci. Je suis encore les genoux a terre «  en boule » sur ce qu'il reste de ma chambre et ces larmes se sentent supérieur a moi elles se permettent de couler sans gène , sans honte elle me dévisage et me détruisent mentalement suivie de ma respiration qui me torture comme une balle mal placée sortant d'une mitraillette bien chargée , elle est saccadée et rapide. La grande blonde prénommée Calie me trouve dans cet état déplorable et s'assied tout de même à coté de moi. Mais la rage et la haine me rongeant de l'intérieur je fini par crier de toute mes forces «  au ciel ».

 -Pourquoi ça m'arrive à moi ? Pourquoi ? Que ce que j'ai fais Calie ?

-Je ne sais pas , personne ne mérite ça mon ange.

-Je ne te connais même pas Calie , je ne sais pas d’où tu viens ni pourquoi tu m'as choisie alors que des milliers d'enfants perdent leur parents chaque jour.

-Tu le sauras bientôt , mais en attendant lève toi , prend ce qu'il reste de tes affaires et rejoins-moi dans la voiture .

-J'arrive.

 Je me lève afin de regroupé ma chambre entière dans une petite boite en carton , quelques habits ont été épargné par les flemmes et deux ou trois bibelots tel que une balle magique et des peluches rien de vraiment mémorable mais c'est tout ce qu'il me reste comme souvenir. Je sers contre moi cette petite choses qui manquait à la décoration de ma chambre , ce petit pendentif avec à son extrémité une pierre noir comme du charbon composée de quelques reflets dorés .

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Merci encore de me lire *o*

Shadow.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant