DANGEROUS [ Gally ] Le Labyrinthe

Tome 2 : 1- WICKED IS GOOD

Point de vue de Victoire :

5 ans venait de s'écouler depuis que nous nous étions enfui des griffes de WCKD.

Nous avions tous grandi et mûri.

Et aujourd'hui, c'était un de ces jours où je ne voulais voir personne. Tout simplement car je ne me sentais pas bien.

Je me suis retirée dans un coin tranquille, loin de l'agitation du refuge, un endroit ou je pouvais voir le refuge en entier. Et celui ci avait bien évolué depuis la fois ou nous sommes arrivés.

Les souvenirs de notre fuite de WCKD hantaient toujours mes pensées, mais aujourd'hui, une tristesse et une colère sourde bouillonnait en moi. Une colère car je n'avais pas sauvé tout mes amis. Et même si ça peut paraître loin, je n'arrive pas à m'y faire. Je ne me sens pas à ma place. Je ne me sens pas légitime d'être là.

Même si les premiers mois ici semblait doux et réconfortant, je ne pouvais plus me mentir. La vie au bloc me manquait. Mes amis me manque.

Gally ne me comprend pas. Je le sais et je le sens. Et c'est aussi pour ça que je ne m'entends plus vraiment avec lui. J'essaie tout de même à faire des efforts. Je sais que ça le touche aussi. Il aimerait m'aider. 

Mais heureusement que Minho est là. Il arrive à poser des mots sur ce que je ressens. Il dit que je pourrai avoir le syndrome du survivants ou quelque chose comme ça.

Je sens aussi que ça embête Gally de savoir que Minho arrive à me comprendre alors que lui non. Parfois j'ai l'impression de ressentir de la tension entre les deux.

Mais même si Gally ne me comprend pas, je ne peux pas m'empêcher de l'aimer. Je l'ai aimé depuis la première fois que je l'ai vu. Et c'est comme ça.

Au loin, le grondement d'une tempête annonce l'agitation à venir. Je me suis alors dirigée grace au feu de camp qui se situé au centre du refuge pour me rendre dans ma cabine. Une cabine que je partageais bien sur avec Gally.

Lorsque je passais les rideaux qui faisait office de porte pour notre cabine, je retrouvais mon copain sur le lit torse nu.

Je m'arretais alors pour le regarder. Il est beau. Et musclé. Et ça s'est amélioré avec les années en plus.

Gally - Tu va rester la à me regarder ou tu viens me rejoindre dans le lit.

Moi - Attend, je profite de la vue quelques minutes de plus.

Il se mit à rire. Et son regard azur venait me transpercer.

Moi - Tu es beau.

Gally - Je sais. Je plaît à pas mal de personne.

Moi - Ça va les chevilles. En plus c'est pas drôle.

Je venait de me poser à ses côtés.

Gally - Mais il n'y a qu'une femme à qui je veux vraiment plaire. Et ça tombe bien, elle est déjà sous le charme de mon charisme. Dit-il sur un ton humoristique.

Il embrassa ma joue puis ensuite il posa ses lèvres sur les miennes. Ses lèvres sur les miennes étaient un réconfort, un instant d'oubli dans ce monde. Malgré les tourments qui me hantaient, Gally avait le pouvoir de me faire oublier, ne serait-ce qu'un instant, le poids de mes regrets.

La tempête s'intensifiait à l'extérieur, mais à l'intérieur de notre cabine, nous étions à l'abri. Les éclairs zébraient le ciel obscur, éclairant plus qu'il ne l'etait, le visage de Gally. Je me sentais en sécurité dans ses bras, comme si rien d'autre ne pouvait nous atteindre.

Gally - On a survécu à bien pire, Victoire. On est forts, et on l'est ensemble.

Moi - Je sais, mais parfois, j'ai l'impression que je ne mérite pas tout ça, que je n'ai pas fait assez.

Gally resserra son étreinte.

Gally - Tu as fait tout ce que tu pouvais, et tu m'as sauvé. C'est ça qui compte.

Les mots de Gally apaisaient quelque peu la tempête intérieure qui faisait rage en moi. Dans ces moments-là, je comprenais pourquoi je l'aimais autant. Il était mon ancre dans ce monde chaotique. Même si il ne me comprenais pas tout le temps, il avait quand même les bon mots pour me rassurer.

La pluie martelait le toit de la cabine, mais à travers le vacarme, je me concentrais sur le souffle régulier de Gally, sur l'instant présent.

La nuit avançait, et nous restions là, enveloppés dans notre propre monde, ignorant le tumulte qui faisait rage à l'extérieur. Dans les bras de Gally, j'ai trouvé un refuge, même au cœur de la tempête.

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