Calendrier de l'Avent - Un Noël en Catastrophe

20 Décembre

Dès le lendemain, l'ambiance devient plus festive, tout le monde profite de la bonne ambiance et des rires. Certains se rapprochent, quand d'autres restent entre eux mais l'ambiance est agréable pour tout le monde.

Severus et Hermione ont retrouvé leur complicité qu'ils avaient avant cette grosse dispute. Il n'est pas rare de les voir communiquer juste d'un regard. Leurs sourires sont réels et sincères. Leurs regards brûlent de ce feu qui les a toujours animé.
Cette complicité retrouvée leur fait du bien mais rassure leurs amis avant toutes autres choses.

Sortilège se réjouit que le plan ait fonctionné. Retrouver ses deux amis aussi heureux, il ne pouvait rêver mieux pour Noël même si d'autres surprises pouvaient encore l'attendre après tout.
Son regard balaye la pièce et il sourit de voir comment le plan à fonctionner même s'il reste encore du travail du côté de Beth et Daryl. Il sourit en entendant le rire des amants se mélanger. Il sourit en sachant qu'ils en sont sortis plus fort qu'avant. Il sourit quand Severus lève son verre dans sa direction en signe de remerciement. Il sourit car évidemment il n'y avait que Sev pour comprendre si vite que c'était lui qui avait eu l'idée dans son groupe.

Harry aussi sourit et il remercie intérieurement la personne qui a eu cette idée formidable même s'il ignore de qui il s'agit. Il sourit parce qu'il est heureux de retrouver le sourire de son amie et de voir de nouveau Severus heureux. C'est comme ça qu'il aime les voir tous les deux. Il a eu mal quand leur relation a pris fin parce que Severus redevenait froid, parce que Hermione se renfermait sur elle-même, pourtant ensemble ils sont si beaux. Harry les regarde et il sait que cette fois c'est solide pour eux, que cette fois plus rien ne devrait réussir à les éloigner l'un de l'autre et qu'un jour ils finiront par s'unir vraiment.

- À quoi tu penses mon ange ? lui demande Drago en venant s'asseoir près de lui.
- À Sev et Mione, je suis heureux qu'ils se soient retrouvés pour de bon ! lui répond Harry en plongeant son regard dans ses yeux gris.
- Oui moi aussi je suis heureux. Ça me faisait mal de les voir si malheureux l'un sans l'autre alors qu'ensemble ils sont si rayonnants. avoue Drago avec un sourire sincère.
- Cette fois c'est bon... murmure Harry.
- Oui cette fois c'est bon... confirme Drago avant de capturer les lèvres de son amant dans un tendre baiser.

En effet, cette fois c'était bon et Severus le pensais lui-même car dans trois jours, le 25 au matin, il demanderait à la plus belle femme, qu'il n'ait jamais vu, de l'épouser. Son sourire s'agrandit à cette pensée et sa poche qui lui semblait si lourde devint légère comme une plume, preuve en elle-même de ces retrouvailles qu'il espérait tant.
Hermione quant à elle, elle a enfin réussi à accepter qu'elle avait le droit de faire des erreurs car cela est humain et qu'elle est, elle-même, une humaine. Face à cette pensée, elle pose son regard sur son amant et en le voyant sourire elle sourit aussi.

Qu'est-ce-que je l'aime ! pense-t-elle en gardant son regard ambré dans celui noir de son amant.

Du côté de Stiles et Peter, tous étaient aussi beaux et pourtant ils avaient tous les deux conscience du chemin parcouru.
L'auraient-ils réussi à Beacon Hills ? Ça ils en doutaient tous les deux mais ce qui est sûr, c'est qu'en arrivant ici, ils ne pensaient pas se trouver plus et pourtant aujourd'hui ils filent le parfait amour.

Les sourires de l'un font naître ceux de l'autre. La présence de l'un rassure l'autre.
Ils ont besoin d'être proches l'un de l'autre et ça c'est indéniable. Il n'est pas possible de croiser Peter sans Stiles, comme l'inverse est aussi vrai.

Wolf les regarde avec un sourire entre la joie et la grimace.
Évidemment qu'il est heureux que ses deux amis se soient enfin trouvés mais il s'attendait à ce que ses sens lupins soient un peu épargnés, malheureusement ses sens se retrouvaient encore plus saturés d'odeurs gênantes, telle que le désir ou l'envie.
Malgré cette légère gêne, il ne pouvait pas s'empêcher d'être heureux pour ses amis qui ne se trouvaient plus de fausse excuse pour se convaincre que l'autre ne l'aimait pas.