CHAPITRE 23

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MILAN F. LUISDEL

CHAPITRE 23

— Je te demande pardon Promis A Lui, je n’y suis vraiment pour rien et je déteste que tu souffres à cause de moi, à cause de la haine que me voue mon frère…
Le nez dans le cou de son Complément, Luisdel prenait plaisir à aspirer tout ce qu’il pouvait de l’odeur de Luis. Couchés dans ce lit trop petit pour eux deux, il attendait une réponse de la part du journaliste qui gardait désespérément le silence alors que son souffle sur le crâne du milliardaire indiquait clairement qu’il n’était pas endormi.
— Tu m’écoutes ? demanda encore le propriétaire de la Tour Luisdel.
— Oui, répondit enfin Luis après s’être raclé la gorge puis déposé un doux baiser sur le crâne de son amant démoniaque. Tu t’es déjà excusé plusieurs fois, Luisdel mais ça ne change rien, le mal est fait. Ma sœur, que je n’ai pas connue, est morte, ma mère est dans le coma et mon autre sœur, eh bien, c’est pas l’amour fou. Je sais très bien qu’Axel l’a fait pour que je te déteste mais ne t’inquiète pas, ma colère n’est dirigée que vers ce meurtrier.
— Je te promets qu’il va le payer ! promit Milan Luisdel la main caressant le torse velu de son Complément qui se leva précipitamment au bout d’un moment.
— Pourquoi t’éloignes-tu ? On est si bien là, se plaignit le milliardaire qui s’assit sur le lit en regardant Luis s’éloigner en direction de la salle de bain, l’air de cacher quelque chose.
— Rien. répondit Luis dans une petite voix qui éveilla la suspicion chez le triton qui, à pas feutrés, le poursuivit dans la salle de bain où il le trouva nu sous la douche le sexe aussi raide qu’une tige de roseau.
— C’est moi qui te mets dans cet état ? demanda Luisdel le sourire carnassier et le regard libidineux.
Le journaliste jeta un coup d’œil dans la direction du milliardaire et se reconcentra sur l’eau froide qui pétrifiait sa peau en espérant que tout ce qui avait durci se ramollirait très bientôt. Au bout de quelques minutes supplémentaires de cet exercice au cours duquel son invité n’avait pas cessé de le regarder avec gourmandise, Luis sortit de la douche, la peau luisante, les muscles détendus et la tige à moitié dure.
— Arrête de me regarder comme ça, Luisdel, j’ai du mal à me concentrer et tu sais qu’il ne peut rien y avoir entre nous avant le soir de cette satanée fusion de toutes les façons.
— Quel dommage ! s’exclama-t-il lascivement. Je peux au moins t’admirer en attendant, Luis, tu as un corps magnifique ! On dirait que tu as été dessiné au fusain, susurra-t-il de sa voix volontairement suave dans l’oreille de son Complément alors qu’il s’était déplacé pour l’envelopper dans une grande serviette prise sur son présentoir.
— Tu crois que c’est normal d’avoir envie de toi alors que je vie une tragédie familiale ? demanda Luis qui avait honte.
— Le sexe est un très bon antidépresseur. N’aie pas honte d’avoir envie de te sentir bien après tout ce que tu vis en ce moment. Je t’aurais bien aidé mais tu sembles toujours prêt à vivre cette fusion…
— Pas toi ? demanda Luis surpris alors que l’homme lui caressait la peau à l’aide de cette serviette pour le sécher.
— Seulement si tu le veux, Luis. Je te l’ai dit tout à l’heure, si tu me demandes de renoncer à ce trône je le fais sur le champ et je suis très sincère.
— Et ton monde, Amabell, ton père…
— Mon père est mort et Amabell n’aura qu’à se débrouiller autrement ; quant aux autres, je suis prêt à parier que ce sera la fête sous l’eau. Je n’appartiens à personne d’autre qu’à moi ! répondit Luisdel caressant délicatement la lèvre inférieure de Luis dont la tige durcissait de plus bel.
— Arrête s’il te plaît.
Le journaliste s’éloigna du milliardaire et sortit de la salle de bain en direction du salon où il s’installa sur un sofa. L’espace d’un instant, Luisdel eût l’impression d’être observé par quelque chose de maléfique et de réellement présent dans la pièce mais, il n’eût pas assez de temps pour déterminer ce que c’était alors, il avança.
— Tu ne m’as jamais dit, Luisdel, tu es toi aussi puceau ou alors je suis le seul à avoir obligation de garder ma virginité pour la fusion ?
Le milliardaire pouffa de rire tout en apparaissant dans le salon, il y régnait comme un parfum de légèreté qui rendait le moment intimiste et propice aux révélations. Il plana sous les yeux de son Complément et s’assit près de lui tout en l’invitant à se blottir contre lui.
— Je pensais que depuis le temps, c’était évident pour toi, Promis A Lui. Je ne suis plus vierge depuis longtemps mais, depuis que je suis venu sur la terre des hommes et que j’ai commencé à faire ta connaissance, on peut dire que je le suis redevenu…
— Quoi, personne ? demanda Luis en fronçant les sourcils.
— Personne, répondit-il simplement, la main caressant la poitrine du journaliste jusqu’à descendre dangereusement vers son mont de Venus.
— D’où la barre qui me transperce le dos en ce moment ! lança Luis sur un ton coquin.
— Je ne suis pas un morceau de bois, c’est sûr et tu es si beau, si sexy ! répondit encore Luisdel avant de déposer sur le front du journaliste, un baiser tendre qui amusa le jeune homme en même temps qu’il s’attendrissait.
— Dis-moi, Luisy…
— « Luisy » ? l’interrompit le milliardaire en levant un sourcil.
— Eh bien, je pense qu’il est temps qu’on se donne des petits noms et puis, tu seras probablement mon seul et unique amour autant en profiter…j’aime que nous soyons là, comme ça, les jambes entrelacées, dans le calme de la nuit qui s’annonce fortement.
— J’adore aussi mais pas « Luisy ».
— Pourquoi ? ricanna le journaliste.
— Ça fait trop fille et c’est contraire à la taille de ce que j’ai entre les jambes…
— Non mais ho !
Les deux hommes pouffèrent de rire. D’un regard amoureux et gourmand, Luis quémanda, encouragea son milliardaire à lui déposer un baiser sur les lèvres et celui clairement reçut le message puisqu’il se contorsionna presque et procura se plaisir sensuel à ce Complément qui prenait de plus en plus de place dans son esprit. Les deux hommes se lovèrent si fort, si passionnément qu’au bout de quelques minutes, Luisdel sentit l’humidité sur son visage, une humidité qui n’avait pas l’air de provenir du fluide qu’ils s’échangeaient dans leurs baisers. Il ouvrit les yeux et fut attristé par le spectacle larmoyant qu’il découvrit :
— Pourquoi tu pleures, Promis A Lui ?
— Excuse-moi…c’est trop de joie en un moment si douloureux…
— Je suis désolé, Luis…
— Je le sais, Luisy, t’inquiète, je le sais, je le ressens, rassura le journaliste qui vit ses lèvres de nouveau prises dans un tourbillon passionné.
Les deux hommes restèrent ainsi dans cette bulle unique à se faire du bien, à s’aimer avec légèreté. Leurs deux corps hurlaient l’envie d’aller plus loin, d’explorer plus en profondeur la passion qui les animait et aiguisait leurs désirs mais, à chaque fois que le pic était presque atteint, que les mains se perdaient un peu trop loin sur des terres pour le moment interdites, ils se ravisaient, souriaient et recommençaient.
La nuit était complètement tombée, Luis s’était endormi dans les bras du milliardaire et, à en juger par son souffle calme et régulier en plus du poids sur sa poitrine, Luisdel compris que le journaliste avait complètement sombré dans les bras de Morphée. Il sourit, s’écarta doucement et se leva en faisant attention de ne pas réveiller son Complément qui, machinalement, s’allongea confortablement dans le sofa en position fœtale. Debout devant Luis et après avoir couvert son corps nu d’un drap, Luisdel, le visage attendrit, se pencha sur le front du jeune homme et y déposa un dernier baiser puis, chuchota : « Merci de ne pas me détester, Promis A Lui, merci de tout mon cœur de démon ! Repose-toi.»
Cette déclaration faite, les traits de son visage durcirent de nouveau en pensant à Karab qui, décida-t-il, lui devait des comptes. Il se tourna et se dirigea vers la fenêtre, les muscles contractés, les mandibules durcies, la colère rouge dans les yeux et les poings serrés :
« Tu vas me le payer, sale carpe ! »
Il s’apprêtait déjà à déployer ses ailes lorsqu’il entendit dans son dos :
— Tu reviens vite, Luisy, je veux que tu me racontes comment est ton monde.
Le journaliste avait parlé dans une voix somnolente, Luisdel eût l’impression d’avoir rêvé. Il sourit et dit :
— Mon monde s’appelle Maestria. Je reviens très vite, Promis A Moi.
Il entendit le journaliste se replonger profondément dans un sommeil satisfait alors, il déploya ses ailes et disparut dans la nuit étoilée. Dans le ciel, il ne pensait plus qu’à Karab et à la douleur horrible qu’il imposait à Luis, il revoyait son Complément rouler en boule dans ce canapé, innocent, une pointe de tristesse dans son sommeil ; il revit la colère et la haine dans le regard du journaliste à son endroit dans cette chambre d’hôpital et sa colère augmentait, elle augmentait au fur et à mesure que les images défilaient dans son esprit et qu’il accélérait en direction de Kribi, sa colère augmentait et se transformait en une rage qu’il se força à contrôler tellement elle pouvait devenir explosive. Il fallait qu’il se calme, qu’il la canalise et sache quoi en faire intelligemment.
Tel un avion furtif dans la nuit noire, la ville de Kribi fut rapidement à portée de vue et la Villa Blanche, perchée sur ce monticule au bord de la mer, brillait de mille feux. Luisdel s’y posa quelques minutes au cours desquelles Luc le supplia de rester plus longtemps le temps de vraiment contrôler la colère qui irradiait de son être mais, le milliardaire ne l’entendait pas, il était sourd à tout bon sens et, depuis la cour arrière de la villa, fit un saut dans la mer glacée qui trembla de peur tandis que le bas de son corps prit la forme d’un poisson royal, sa tête se couvrait de dreadlocks au contact de l’eau de mer et ses muscles prirent encore plus de volume. Il traversa les profondeurs, la fureur dans le sang, créant sur son passage un véritable tohubohu parmi la vie aquatique. Ses veines tremblaient tellement son sang bouillait ; les poissons et les autres espèces marines le voyaient arriver de loin, telle une boule de feu et tous s’écartaient ; les autres sirènes lui cédaient elles aussi le passage avant de suivre ses traces. Jamais on n’avait vu autant d’agitations en direction de Maestria. Le milliardaire fendait méchamment l’eau sur son passage et ne faisait pas cas des dégâts que causait sa fureur autour de lui. En quelques minutes, les lumières de Maestria apparurent et forcèrent encore plus sa détermination ; il accéléra et pénétra dans l’espace réservé au monde d’en bas qui vibra sous les ondes négatives et revanchardes qu’il amenait avec lui. Il atterrit dans le grand amphithéâtre sacré et, de son sceptre de triton royal, frappa trois fois le sol ce qui eût pour effet de réveiller les douze sages endormis et dont les têtes humaines étaient taillées dans la pierre sacrée de Maestria.
Dans une voix tonitruante, l’un des douze visages gronda :
— Qui ose perturber le sommeil des Douze Sacrés ?
— Je m’appelle Milan Luisdel…
— Milan F. Luisdel, la précision en vaut la peine, reprit un autre parmi les douze visages.
— Mon nom est Milan F. Luisdel, Prince de Maestria, je m’excuse de vous réveiller plus tôt que prévu.
— L’autre enfant, l’enfant de l’autre ! précisa encore un autre visage.
— Nous savons qui tu es Milan F. Luisdel, Prince de Maestria. Pourquoi nous réveiller, qu’est-ce que tu veux ? demanda le premier visage.
Les vibrations qu’avait provoquées Luisdel en débarquant sur Maestria avaient alerté tout le peuple qui avait accouru dans l’amphithéâtre sacré et, celui-ci se remplissait de plus en plus de toutes les populations tritons de l’océan qui avaient aussi entendu le réveil précoce des Douze Sacrés. Le Grand Conseil Triton était s’était installé et narguait Luisdel, ses onze frères, y compris Amabell et Karab prirent place dans la tribune royale au-dessus du Conseil triton. Tous les regards étaient sur Luisdel, tous voulaient savoir ce qui avait bien pu pousser le fils bâtard du Roi défunt et de la démone à réveiller les Douze Sacrés alors même qu’il ne leur restait que quelques semaines avant l’Ascension et le couronnement du nouveau roi des mers et des océans.
En plein milieu de l’arène, Luisdel, toujours en colère, les regardait tous, les défiaient par son attitude royale et sa force supérieure. Sa queue de poisson flottante, il tenait dans sa main droite son sceptre royal et annonça :
— J’accuse…
Des voix s’élevèrent dans la foule face au scandale qui s’annonçait et justifiait alors le réveil précoces des Douze Sacrés.
— Qui ? demanda un des Douze.
— Mon frère Karab d’avoir tenté par des machinations abjectes de me nuire sur la terre des hommes depuis des mois dans le but de m’écarter de la course au trône à laquelle j’ai droit par mon sang, le sang de notre père le Roi défunt. 
Le scandale était là, des cris et huées s’élevèrent encore mais l’on ne pouvait savoir distinctement en faveur de qui ils étaient. La mine outrée, l’un des membres du Grand Conseil se leva et, d’une voix forte, dit :
— Comment oses-tu proférer une accusation aussi grave devant les Douze Sacrés contre Karab ? Même si tu l’as toujours détesté, ton père, le Roi défunt, vous a fait douze, tu pourrais au moins avoir la décence de respecter sa véritable descendance, celle qui a toutes les chances de lui succéder, ton frère.
— Je ne respecte que ceux de mes frères qui m’acceptent et me respectent, répondit posément Luisdel.
— Des preuves ! Nous avons besoins de preuves car c’est une accusation très grave que celle-ci et tu sais quelles sont les sanctions si elle est avérée. demanda l’un des Douze Sacrés.
— Chers Douze Sacrés, Chers Membres du Grand Conseil, mes frères, Peuple de toutes les contrées de Maestria, commença Karab qui se leva et descendit dans l’arène à la surprise générale. Pas besoin de preuves dans ce cas-ci, je reconnais tout ce qui m’accuse, tous les faits qui me sont reprochés par mon demi-frère mais, les sanctions dont font allusion les Douze Sacrés ne sont valables que si, en tant que Prince de Maestria, j’avais nui à l’un de mes frères, les vrais Maestrians ! Le droit Maestrian ne s’applique qu’aux vrais Maestrians pas aux sang-mêlé et là-dessus, ni les Douze sacrés, ni le Grand Conseil Triton ne peut me contredire. Toi, mon frère, peu importe tes aptitudes physiques à vivre sous l’eau, peu importe le sang qui coule dans tes veines, tu n’es qu’un chien d’hybride, un sang-mêlé qui souille nos eaux sacrés !
La foule en délire était partagée devant ces propos assumés de Karab ; Luisdel sentait la rage montée mais essayait de garder son calme.
— Que disent exactement les textes en la matière, Grand Conseil Triton ? demanda un autre visage gravé dans la pierre sacrée de Maestria.
Un autre membre du conseil se leva et déclara :
— Chers Douze Sacrés, il nous serait long et fastidieux de lire ici le texte exact en la matière et je vous sais fatigués surtout après ce sommeil brutalement interrompu malheureusement. Ce que je puis dire, c’est, en paraphrasant le texte original, que : Deux princes de Maestria ne peuvent effectivement être déloyaux l’un envers l’autre surtout dans la course pour le trône sous peine de disqualification de l’un ou des deux selon le cas et devant le poids des preuves avérées ; il leur est également interdit de porter atteinte à la vie de l’un ou de l’autre au risque d’en payer le prix ultime, celui de la mort par enfourchement au trident royal. Ce droit triton ne s’exerce effectivement que sur les tritons de sang pur et cela est précisé plus tard dans le long texte original car, un sang-mêlé n’est par nature pas entièrement un triton par conséquent…
Il n’eût pas le temps de terminer que toute la foule criait et se moquait de Luisdel, un coup d’œil vers Karab qui souriait et sa colère atteint ses limites. Son sang bouillonnant ne fit qu’un tour dans ses veines et, ses yeux prirent la teinte rouge caractéristique du démon en lui, il laissa tomber son sceptre royal, et poussa un cri bruyant qui fendit l’eau et ramena le calme alors que, perdant le contrôle, son corps se métamorphosa sous les yeux de tous pour laisser apparaître son apparence de démon avec cette immense paire d’ailes qui n’avait pas de mal à se comporter comme des nageoires dans l’eau. La colère dans le sang, Luisdel libéra une boule d’énergie dévastatrice qui balaya une partie des gradins de l’amphithéâtre, emportant de nombreuses vies avec elle. Du sang vert flottait de ce côté-là, horrifiant tous les autres. Amabell accourut vers Luisdel qu’il calma afin que celui-ci reprenne le contrôle de sa nature et fasse moins de dégâts.
— Comment oses-tu te montrer à nous sous cette apparence toi LE FILS DU MALIN ? s’énerva l’un des Douze Sacrés.
— Si je suis un hybride, un sang-mêlé, pourquoi m’avoir donné le titre de Prince, pourquoi m’avoir laissé vivre parmi vous toutes ces années, pourquoi le droit Triton me permet-il de me présenter dans la course au trône ? demanda Luisdel dans sa voix la plus démoniaque alors que tous le craignaient à présent au grand bonheur de Karab.
— Voici donc le vrai visage de celui qui veut être votre roi, le ROI des mers et des océans réunis ! Un monstre démoniaque soutenu par mon grand frère, Amabell, cet autre honte de la famille !
— Ce titre, tu ne l’as obtenu que parce que ton père, le Roi défunt, était Roi. S’il n’avait tenu qu’à nous, tu serais mort étouffé dans ton couffin. Ton existence cause de la confusion parmi les nôtres car tu n’appartiens à aucune espèce, tu es une aberration ! répondit l’un des membres du Grand Conseil Triton.
— Ce trône que tu veux, tu ne l’auras pas de toutes façons parce que ne peut s’asseoir sur cette chaise qu’un sang pur, ça a toujours été ainsi depuis la nuit des temps, dit Karab un air moqueur.
— Jamais un hybride n’a essayé de s’y asseoir, c’est tout, rétorqua Luisdel sur le ton du défi.
— Je réclame sa disqualification de la course au trône pour outrage aux Douze Sacrés, destruction de l’amphithéâtre sacré, génocide de différentes populations tritons et hybridation ! protesta Karab.
Les Douze Sacrés s’apprêtaient à donner une réponse lorsque soudain, une fumée noire s’abattit au-dessus de leurs têtes telle un voile noir, très noir. Plusieurs tritons pris de peur, s’enfuyaient dans tous les sens et, ceux qui restèrent purent voir apparaître dans sa forme humaine mais ailée, une femme dont l’odeur de soufre était très puissante.

A SUIVRE...

S.A.R MILAN F. LUISDELOù les histoires vivent. Découvrez maintenant