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𝒜ï𝒹𝒶.

Paris,
France. 20h55.
Mercredi.
Hôtel.

     Ces deux jours venaient de passé à un vitesse affolante. Nous ne nous étions pas arrêtez une seule seconde depuis notre arrivée. Nous partions tôt chaque matin, et rentrions tard le soir. Profitant de chaque minute de soleil.

Mardi, autrement dit, hier, nous avions visité à notre tour la tour Eiffel, nous prenant toute la matinée. Puis l'Arc de Triomphe l'après-midi. Aujourd'hui, nous avons passé la journée sur les champs Élysées. Manger, faire les magasins, chercher, et découvrir cette magnifique ville. Heureusement, nous étions cette fois-ci tous ensemble.

Mais, le meilleur de la journée, d'après Della, restait à venir.

Ce soir, étant la journée de libre de la semaine, une sortie était prévue pour ce soir. En boîte. Je n'étais pas vraiment fan de ça, mais encore moins avec l'expérience que j'avais eu dans le club de Klaus. Mais, pour faire plaisir à mon amie, encore une fois, je lui avais dit oui. Et aussi pour ne pas rester toute seule dans cet hôtel. La plupart des étudiants avaient aussi prévus d'y aller. 

Se trouvant tous en bas de l'hôtel, nous attendions les dernières filles qui finissaient de se préparer.

Une fois dehors, un petit vent froid nous accompagné, et me refroidissais même à cause de ma fine robe. Della semblait l'être aussi. Il ne fallut pas plus de cinq minutes pour enfin nous mettre en route. Heureusement, la boîte où nous allions n'était pas très loin d'ici.

Nous étions donc en train de marcher, dans les rues de Paris, en robes de soirée et sac à main pailletés. Nous passions devant une fenêtre, reflétant nos silhouettes. Nous donnons donc l'impression d'être un miroir. Toutes les filles s'arrêtaient pour se recoiffer ou vérifié que leurs maquillages n'avaient pas couler. Même Della.

— Allez ! On n'a pas toute la soirée devant nous ! criaient l'un des garçons un peu plus loin.

Je me surpris moi aussi à me regarder dans cette fenêtre. Ma robe foncée faisait ressortir mon teint clair, et s'accordait à ma chevelure. La petite fente sur le côté ne laissait voir que mes pieds, et le très léger décolleté ne laissait pas non plus en voir trop. La matière satinée, faisant cet effet un peu brillant avait réussi à me charmer. Raison pour laquelle je l'avais acheté dans ce magasin ce matin.

Della m'attrapa la main, me tirant vers elle. Le groupe avait repris la marche, pendant que je m'admirais toujours. Nous les rattrapions en quelques secondes, avant que l'un d'eux n'annonce que le club était au bout de la rue. À la fois contente de pouvoir enfin me mettre au chaud, mais déçue de voir que nous allions y entrer, pour « danser ». J'étais... mitigée.

La musique se faisait déjà entendre de notre position.

— Oh la la ! s'exclama ma meilleure amie.

Je me tournais vers elle, la voyant le regard collé sur son téléphone. Elle souriait comme une idiote devant ce dernier. Je me penchais un peu, dans l'espoir d'entrevoir ce qui l'a faisait sourire comme ça. 

— Qu'est qui-

— Caden ! Caden est là !

Je levais les sourcils, n'étant pas sûr de comprendre le fait qu'il soit là, bien là, à Paris. Comme nous. Et au même endroit où nous nous rendions.

— Mais-

— Si si je t'assure ! Regarde !

Elle me tendit son téléphone, pendant qu'elle sortait son parfum de son sac pour s'en remettre une couche. Mes yeux tombèrent sur une photo de ce Caden, pris en photo devant l'enseigne de la boîte où nous nous rendions. Puis une deuxième photo de lui à l'intérieur de cette dernière. Je remarquais aussi que, comme sur la première, une épaule restait collée à lui. Montrant qu'il était accompagné. 

Enfin, ça, c'est ce que je supposais.

Je regardais de nouveau ma meilleure, en train de vérifié dans un petit miroir son rouge à lèvre. Elle me reprit le téléphone des mains, et se prépara à entrer dans la boîte.

— Mais, il n'est pas censé être à plus de cinq-cents kilomètre d'ici ?

— Ça n'as pas d'importance ! Il est là, autant en profiter !

Je la voyais s'agiter pour arranger ses cheveux puis son maquillage, toujours devant son ridicule petit miroir.

— Ça va aller ? demandais-je en rigolant.

— Bien sûr que ça va aller. Je gère ! s'exclamait-elle en me faisant un petit clin d'œil.

Je riais, alors que nous entrions enfin dans la fameuse boîte de nuit, dont nous avions tant entendu parler. Une gigantesque pièce, agrémenter de tables et de table un peu partout, mais que sur les côtés. Un bar trônait au centre de celle-ci. Les lumières variaient, passant de rose à bleu, puis vert, finissant par rouge, avant de recommencer. La musique était au maximum, ne me laissant même pas entendre les paroles de Della.

Mais, je l'entendis bien, lorsqu'elle poussa un petit cri aiguë. Je me retournais vers elle, la voyant qui courait dans les bras d'un homme. Il l'a pris, avant de la porter et de la faire tourner dans ses bras. Ils s'embrassèrent, longtemps, trop longtemps, me dégoutant presque. Quelqu'un semblait arriver juste à côté d'eux. Une silhouette que j'avais l'impression d'avoir vu. Une silhouette qui ne passait pas inaperçue. De dos, je ne voyais pas son visage. Quand les deux amoureux eurent fini de s'embrasser, Caden se tournais vers cette personne.

Il pivota enfin, me laissant enfin voir son visage.

Mon cœur allait faire un arrêt, lorsque je le vis.

Juste là, à moins de cinq mètres de moi, les yeux sur son téléphone. Il était à seulement un pas sur la droite de ma meilleure amie. Et il ne bougeait pas. Je ne savais pas si c'était à cause de lui, ou à cause de la musique, mais, mes oreilles se mirent à siffler, et mon cœur à tambouriner, sans aucunes raisons.

Puis, Caden tendit le bras, l'interpellant.

Ce dernier releva les yeux, avant de fixer Della. Qui le saluait gentiment. Mais, lorsqu'il vit son visage, il faisait une espèce de grimace, comme s'il l'identifier, où essayait de savoir qui elle était. Puis, les traits de son visage se tirèrent, et il tourna la tête. Il cherchait quelque chose parmi la foule de gens qui l'entourait. Qui m'entourait également.

En à peine quelque instant, il les posa finalement. Mais, sur moi. Son regard sombre entra en contact avec le mien. Nos regards se mêlaient l'un à l'autre. Pendant que nous semblions tous les deux assimiler le fait de nous retrouvais tous les deux ici. Dans cette même boîte de nuit, à des centaines de kilomètres de chez nous, et d'un endroit où nous n'aurions jamais pu nous rencontrer.

Amos.

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Coucou mes stars ★ ,

Après 16 chapitres,
je fais enfin une NDA... Je voulais
tout d'abord vous remerciez pour les 168 vues !

Merci à tous ceux qui lisent cette histoire, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, en commentant et en votant.

Merci ♥

Bisous sur vous,
Pr3ttyGirrl.

tiktok : Pr3tty_Girrl.

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