𝒜ï𝒹𝒶.Grenoble,
France. 20h57
Vendredi.
Rues de Grenoble.Environ une semaine s'était écoulée depuis que ces tragiques événements. Mais aussi depuis que j'avais compris que quelqu'un était très certainement entrer dans mon appartement, cette nuit-là. Alors, depuis ce jour, je vérifié chaque recoin de mon appartement, chaque fenêtre et chaque porte. Même si je me rendais bien compte que cela était peut-être un peu extrême comme situation...
Je prenais le chemin retour vers mon appartement. Mon service ayant était annulé ce soir, j'étais resté encore un petit peu. Avant de partir. Pendant que je marchais, je sentis mon téléphone vibrait dans ma poche, m'indiquant que je venais de recevoir une notification. Une fois dans mes mains, j'ouvrais le message que je venais de recevoir de Della. Mon cœur accéléra, en lisant son contenu.
>Della
APPELLE-MOI DÈS QUE TU
AS CE MESSAGE !Prise de panique, je composais son numéro rapidement. Le combiné collé à mon oreille, j'attendais patiemment d'entendre sa voix. Deux sonneries retentissaient avant que je ne l'entende
– Allô ?
– Que se passe-t-il ? Pourquoi est-ce que tu m'as envoyé ce message, Della ? Un problème ?
Nous passions quelques secondes dans le silence, pendant que seul nos respirations se faisait entendre.
– Euh... Je ne sais plus.
– T'es sérieuse ? l'accusais-je, en presque en colère. La prochaine fois-
– Ah si ! Ça y est ! Je me souviens ! En fait, je n'arrivais pas à me décider pour ma tenue de ce soir. Mais maintenant que t'es au téléphone avec moi, autant en profiter.
– Où vas-tu encore ? demandais-je.
– Je vais à une soirée qu'un de mes cousins organise ce soir ! Dans un club, celle dont je t'avais parler là dernière fois ! Il m'a dit qu'il y aurait beaucoup de monde et surtout, qu'il avait un nouveau pote à me présenter !
Je rigolais face à la fin de sa dernière phrase.
– Mais, tu n'avais pas déjà un de ses potes en ligne de mire la semaine dernière ?
– Mon cœur est grand, et à beaucoup de place. Par conséquent pour beaucoup de garçons.
Combien de fois lui avais-je dis que cela ne fonctionnait pas ainsi ? Mais, bon, sa petite remarque me faisais quand même un peu sourire. J'arrivais dans la cour de mon immeuble. J'hochais la tête en croisant un couple, résidents dans le même bâtiment que moi.
– Ah bon ? Je ne prends pas déjà toute la place ? plaisantais-je.
– Si, bien sûr que si ! Mais bon, il en reste encore un peu...
Je montais les quelques marches me permettant d'accéder à mon appartement. Mon téléphone coincé entre mon oreille et mon épaule, j'insérais mes clés dans la serrure de la porte.
Ma main sur la poignée, j'allais ouvrir.
Mais un sentiment me gagnait. Un sentiment tout sauf agréable. C'en était même tout le contraire. Un sentiment qui faisait naître en moi un nœud au niveau de mes organes vitaux. Mais pas que. Une sorte de lien invisible venait me serrer la gorge. M'empêchant d'avaler normalement ma salive, ou même de respirer trop fort. Comme lorsque j'avais trouvé cette fin de cigarette sur mon plancher. Le même sentiment.
Ces ressentit se faisaient de plus en plus marquant pendant que je faisais descendre très lentement la poignée de porte. Au loin, j'entendais l'écho de la voix de ma meilleure amie qui m'appelait.
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MENSONGES
RomanceAlors qu'elle fuit son passé oppressant en quittant la demeure de son père, Aïda cherche désespérément l'indépendance, mais, Amos, continu son combat pour trouver des réponses aux questions qu'il se pose. Le destin les entrelace de manière inattend...