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𝒜ï𝒹𝒶.

Paris,
France. 20h31.
Jeudi.
Hôtel.

     Amos se tenait droit, alors que je venais de reculer encore un peu plus pour ne pas subir les conséquences de cet incident. Plus personnes ne parlaient, ni même semblait respiraient. Archibald rencontra mon regard affolé, et s'exclama aussi fort qu'il le pu :

— Tout ça à cause de toi !

Il arma le verre qu'il avait dans la main, et même avec ses blessures, le projeta dans ma direction. Surprise et tétanisée, je n'eus aucunes réactions. Mais, avant de comprendre, une masse se positionna devant moi, me protégeant de tout impacts.

Un nouveau cri s'échappa de ma bouche, ainsi que de celle des autres, lorsque Amos reçu le verre en pleine figure. Ce dernier se brisa en plusieurs morceaux, avant de retomber au sol. il fit un pas en arrière, comme surpris de cette soudaine action. Son arcade sourcilière venait de s'ouvrir, laissant un liquide rougeâtre coulait. En quelque instants à peine, une partie du côté de son visage fut couverte de sang.

— Amos !

Son regard croisa rapidement le mien, mais, il se replaça, m'encadrant encore un peu plus, ne me laissant plus assister à la scène. Caden, qui, depuis le début, n'avait pas bougé, se releva brutalement, et, se posa juste devant Della, et attrapa le premier truc qui lui venait. Il était prêt à riposter pour le défendre, mais, Amos lui intima de ne pas le faire.

— Mais qu'est-ce que...

Nous tournions tous simultanément la tête vers Monsieur Askri, au bout de la table. Le regard ébahi.

— Sécurité ! Par ici, vite !

— Tu peux dire adieu à tout ça ma jolie, répliqua Archibald.

Je le fusillais du regard en voyant que cette phrase m'était destinée. Les agents arrivèrent quelque instant plus tard. Deux d'entre eux courbèrent vers Archibald, et l'aidèrent à se relever. Il passa ses bras autour d'eux, avant de tenter de se tenir debout. Les autres agents ne bougeaient pas.

— Messieurs, emmené-le en dehors de cet hôtel, et appelez une ambulance.

— Il a raison. Sortez cet homme d'ici, s'exclama Amos.

Mon professeur s'approcha d'un pas rapide vers nous. Il pointa du doigt Amos, avant de dire :

— Vous aussi ! Je vais appeler la police ! Vous n'avez pas le droit d'être ici ! Ici, ce ne sont que des étudiants en voyage scolaire ! Tout ça est de votre faute. Vous avez vu dans quel état vous l'avez mis ?

— Mais lui aussi a- tentais-je.

Mais je fus coupé par monsieur Askri.

— Taisez-vous. Et vous, je vais donc vous demandez de-

— De sortir de l'hôtel ? Mon propre hôtel ?

Askri le regarda avec un air confus.

— Dommage, mais... je suis dans mon hôtel, donc, c'est lui qui va sortir, et non l'inverse, cracha-t-il en pointant Archibald du doigt.

Ce dernier ancra son regard au mien, en me dévisageant.

— Oublie que tu m'as chauffé toute la soirée d'hier, pour au final partir avec lui ! Qu'est ce qui change de moi, hein ?

— Archibald je-

— Ah ouais ? Pourtant, tu avais commencé avec moi, pour finir avec lui ! C'est quoi, hein ? C'est les tatouages, ça t'excite plus ?

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