𝒜ï𝒹𝒶.Paris,
France. 23h04
Mercredi.
Boîte de nuit.Il me tirait avec lui, jusqu'à rejoindre le carré VIP où nous étions installés un peu plus tôt dans la soirée. Enfin, ça, c'était ce que je pensais qu'il allait faire. Mais, au moment où nous allions atteindre l'endroit nous étions tout à l'heure, avec Della, il pivota. Nous faisant changer de direction.
— Mais tu-
— Ferme-la, cracha-t-il froidement.
Génial.
Nous nous dirigions vers un endroit un peu plus éloigné que le reste. Arrivant vers un carré VIP également, mais, couvert et entouré par des vitres mattes, ne donnant pas sur l'intérieur, mais personne ne se trouvait autour.
Bizarre.
En arrivant à l'étage tout à l'heure, je l'avais remarqué. Remarqué qu'il était complètement différent des autres carrés. Mais, je ne savais pas que j'allais avoir l'honneur d'y entrer.
Sur la porte, une plaque dorée, avec pour inscription, une seule lettre : A.
C'était une pièce assez grande, avec des canapés en velours parcourant le tour de la pièce contre les murs. Les vitres nous permettaient de voir à l'extérieur, à la différence du point de vue extérieur. Le sol et le plafond étaient recouvert en noir. Mais, il semblait même qu'il s'agissait de velours sur ces derniers.
La porte se referma derrière nous, alors qu'il me poussa presque sur l'un des canapés. Puis se remis droit, avant de reculer d'un léger pas. Il attrapa la bouteille de vodka, dans un petit espace, ancrait dans le mur. Il s'en servit un verre, et se tourna vers moi.
— Pourquoi-
— Tu ne comprends pas quoi dans « ferme-la » ?
Je fronçais les sourcils, et croisais les bras. Il me fixait toujours, le regard froid. Il me regarda de haut en bas, avant d'avaler une gorgée de sa boisson.
— Tu n'as pas le droit d'être énervée alors que c'est de ta faute.
— Pardon ? Qu'est-ce que j'ai encore fais, exactement ?
Ses yeux se plongèrent de nouveau dans les miens. Il posa son verre sur la petite table basse se trouvant à côté de moi, avant de se penchait vers moi. Sur laquelle je remarquais posé des lames de couteaux, ainsi qu'une autre arme à feu. Me serrant un peu la gorge. Mes yeux retombèrent sur lui. L'espace entre nous devenait de plus en plus faible, alors que son regard intense restait accroché au mien.
— Tu as très bien entendu ce que j'ai dit.
Une boufée de chaleur enveloppait mon corps, quand il releva l'une de ses mains, avant de les approcher de mon cou. Sa main entoura avec aisance ma gorge, alors que je pouvais sentir la fraicheur de ses mains.
— Qu'est ce qui te prends ? L'alcool te fait perdre la tête ou quoi ? Tu dérange mon espace personnel là-
La seule réponse récoltait fut un regard noir. Ainsi qu'une pression un peu plus forte sur ma glotte.
— Arrête. Ça ne te dérangeait pas lorsque c'était l'autre guignol, me demandait-il, plus calmement.
J'haussais cette fois-ci les sourcils.
— Avec lui. Je t'ai vu lui parlais, danser avec lui et même rigoler avec cet homme. Pourquoi ?
Parce qu'une folle de ton fan club me marcher dessus comme si je n'étais qu'une moins que rien, alors elle m'a mis au défi, et je ne pouvais pas la laisser faire, alors je l'ai suivis ?
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MENSONGES
RomanceAlors qu'elle fuit son passé oppressant en quittant la demeure de son père, Aïda cherche désespérément l'indépendance, mais, Amos, continu son combat pour trouver des réponses aux questions qu'il se pose. Le destin les entrelace de manière inattend...