𝒜𝓂𝑜𝓈.Paris,
France. 00h43.
Jeudi.
Hôtel.Encore contre la porte de sa chambre, j'attendais. Je pourrais de nouveau entrer, et lui crier dessus pour tout ce qu'elle venait de me balancer. Mais cela ne servirait à rien. Puisqu'au fond, je savais qu'elle n'avait pas totalement tort.
Je n'étais personne pour elle.
Je levais les yeux au ciel avant de me décollais du cadrant en bois, puis de parcourir le couloir jusqu'à atteindre l'ascenseur. Je rencontrais certaines personnes que j'avais croisé en boîte, complètement arrachées. Lorsque j'atterrissais au dernier étage, un sifflement me fis tourner la tête. J'aperçus un homme. Celui avec qui elle avait danser. À cet instant, il semblait lui aussi me reconnaitre.
— C'est bon ? Tu as terminé ton affaire, et tu me la laisses ? Merci-
Mais avant qu'il n'ait pu dire quelque chose d'autre, mes phalanges entrèrent en contact avec sa mâchoire. Il criait sa douleur, alors que je le regardais avec indifférence. Deux agents de sécurité arrivèrent en courant vers nous. Ils ne dirent rien, et se contentèrent de se baisser vers l'homme.
— Sortez le d'ici.
J'allais les contourner, quand l'un d'eux m'interpella.
— Monsieur, pardonnez-moi, mais nous ne pouvons pas le sortir. Il-
— Alors assurez-vous qu'il ne pose pas le moindre pied au premier l'étage. S'il y a une urgence, suivait le. Mais, ne le laissez en aucun cas s'approchez de la porte 111. Compris ?
Il hocha la tête, pendant que je voyais l'autre agent aider ma victime à se relever. Je lui adressais mon meilleur regard, avant de tourner le dos. Je me dirigeais vers la sortie de l'hôtel, allant directement à ma voiture.
Les mains dans mes poches, je marchais. En silence. Je remarquais que ma mâchoire ne s'était en aucun cas dessellais depuis que je l'avais quitté. Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. Je ne savais simplement pas quoi faire avec elle.
Je la haïssais.
Mais... si seulement elle pouvait savoir...
J'étais épuisé. Mais encore plus à cause d'elle. Elle me rendait fou. Dans tous les sens du therme. J'étais moi aussi en colère contre elle. Elle semblait seulement penser que cette haine venait de son comportement. Ou bien d'autre chose. Mais la réalité était tout autre. Elle ne savait en aucun cas, que cette haine était en fait de la rancœur envers elle. Et elle finirait par tout découvrir. Tôt ou tard.
Puis, ses paroles me revenaient en tête, accompagné de pas mal de questions.
« — J'aurais préféré presque embrasser n'importe qui d'autre, plutôt que toi ! »
Est-ce que je l'avais forcé ? Est-ce qu'elle n'était pas d'accord ? Mais, pourtant, elle ne m'a pas repoussé. Alors pourquoi ? Pourquoi disait-elle qu'elle regrettait ?
Je n'avais fait que de frôler ses lèvres, et pourtant, même ça elle semblait regretter l'avoir fait avec moi. Une fois mon téléphone finalement trouver dans la poche intérieure de ma veste, je consultais rapidement mes notifications, quand j'entendis un bruit derrière moi. Je me retournais, mais rien. Je me reconcentré de nouveau sur mon portable. En marchant droit, direction ma voiture, garé un peu plus loin.
>Caden
Je viens de recevoir un message
Comme quoi un flic vient de mourir.
Rassure-moi, tu n'y es pour rien ?Je levais les yeux au ciel, et ne prenais même pas la peine de répondre à ce message. Je remarquais aussi les autres messages de l'entreprise. Dès lors de mon retour de ce voyage, il faudrait que je passe les voir.
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MENSONGES
RomanceAlors qu'elle fuit son passé oppressant en quittant la demeure de son père, Aïda cherche désespérément l'indépendance, mais, Amos, continu son combat pour trouver des réponses aux questions qu'il se pose. Le destin les entrelace de manière inattend...