11.

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𝒜ï𝒹𝒶.

Grenoble,
France. 07h31.
Mardi.
Appartement.

     « Mes yeux s'ouvrirent, pendant que mon regard balayait la pièce. La pénombre était si forte que je ne pouvais rien voir. J'avais beau cherché le moindre indice, je ne parvenais pas à distinguer la moindre chose. Je sentais seulement le sol, étant froid mais aussi humide. Quand soudain, une lumière m'éclairait et la scène que je vis me glaçais le sang.

Le corps de l'homme que j'avais accidentellement tué avec ma voiture, était juste à côté de moi.

Encore.

Sur le sol. Il ne bougeait pas, et je ne le pouvais aussi. Il revenait constamment dans mes cauchemars, et, il était là, à à peine quelque mètres de moi. Puis, des pas résonnèrent derrière moi. Je pivotais vers ces bruits, quand mon regard rencontra deux jambes. Avant que je ne remonte sur son torse, avant de finir sur son visage. Il releva le bras, et son arme se plaça immédiatement entre mes deux yeux.

Je tentais de crier, de bouger ou même de me relever, mais rien n'y faisait.

Une ombre restait en sur son visage, la lumière ne parvenait pas jusqu'à son visage, m'empêchant complètement de pouvoir apercevoir les traits de son visage. Les gouttes sueurs perlaient sur mon front, et mes lèvres tremblaient. Sans que je puisse les arrêtaient.

Puis soudain, il avançait sa tête vers l'avant, s'éclairant enfin.

Je voyais chaque traits et chaque parties du visage de celui qui me menaçait. Encore et encore, sans que je ne puisse réellement pouvoir faire quelque chose contre lui.

— Un dernier mot ? demandait-il assez froidement.

Mes yeux s'ouvrirent en grands, tandis que je le fixais, sans pouvoir entrouvrir les lèvres. J'étais complètement impuissante à ce que je vivais.

— Au revoir, gamine.

Je plissais les yeux, avant d'entendre la détonation du pistolet. »

Je me relevais, assise complètement droite sur mon lit, passant mes mains sur mon visage. Je tendis le bras vers ma petite lampe de chevet. La pièce était maintenant éclairée par cette faible lumière, je pouvais enfin apercevoir ce qui m'entourais. Je pouvais aisément sentir mon pouls battant bien plus rapidement que d'ordinaire.

Je venais seulement de faire un cauchemar.

Avant de dormir, les dernières scènes dans cette maison de retraite était restées tourner en boucle dans mon esprit. S'ajoutant au fait que ce corps avait était retrouvé. Que la police et bientôt la France entière serait également dans très peu de temps au courant. Au courant que j'ai tué ce pauvre. Et, au vu des récents évènements, il est évident que je ne peux pour l'instant pas compter sur Amos.

Mais, depuis hier soir, beaucoup de questions me trotter dans la tête. Pourtant, celle qui sortait du lot, était celle pour laquelle une arme avait été pointée sur moi.

« — J'ai appris des choses. Des choses qui ne m'ont pas du tout plu. » Avait-il prononcé.

Sans me donner plus d'indices, ni même m'indiquait ce à quoi il faisait référence.

Je passais mes jambes par-dessus le rebord de mon lit, les posant sur le sol. Je me relevais, passant mes mains sur mon visage humide. Je passais par la salle de bain, avant de me diriger dans la cuisine. Je préparais avec nonchalance un rapide petit-déjeuner, et partis m'installer sur la table. J'allumais la télévision, faisant défiler les chaines. Je tomber sur une chaine sur laquelle passait la météo. Mais avant que je ne décide de passer à la suivante, de nouvelle image passèrent.

MENSONGESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant