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𝒜𝓂𝑜𝓈.

France,
Grenoble. 21h12.
Vendredi.
Maison.

À peine avais-je claqué la portière de ma voiture, que deux de mes hommes virent à ma rencontre. Ils me saluèrent, avant que je ne leur donne la clé de mon Classe G. L'un des deux contourna le véhicule, allant prendre mes affaires à l'arrière, et l'autre déplaça ensuit le véhicule jusqu'au parking de la maison.

Mon regard balaya l'allée, puis je pris la direction de la porte d'entrée. Ma main se posa sur la pognée et j'entrais. Je traversais les grands couloirs me permettant de sortir du hall, avant d'atterrir dans le salon principal. Derrière moi, un craquement de bois me fit tourner la tête.

Caden était en train de descendre les escaliers menants à l'étage.

Il me souriait, mais je lui tournais le dos, afin de me diriger vers la table basse qui se trouvait au centre de mes grands canapés. Je me servis un fond d'alcool, avant de l'avaler d'une traite. J'entendis Caden s'affalait sur les coussins, derrière moi, avant que je ne me retourne vers lui.

— Alors ? demanda-t-il.

— De quoi est-ce que tu parles ?

— Tu sais très bien, Amos.

Je me penchais de nouveau afin de me resservir.

— C'est fait.

— D'accord...

Je bus mon verre aussi rapidement que le premier, le regard perdu dans le vide.

— C'est fait... du genre... C'est bon ou-

— Je l'ai fait c'est tout. La discussion s'arrête là.

Son regard rencontra le mien, tandis qu'une lueur douteuse passa dans ses yeux.

— Ne me dis pas que tu apprécier réellement cette gamine, quand même ?

— Ferme-la. Et non, je ne l'apprécier pas, comme tu dis. C'est le dernier de mes soucis.

— D'accord, pas besoin de t'énerver comme ça. Mais, sinon, qu'est-ce que tu lui as dit exactement ?

— Ça ne te concerne pas, concluais-je, coupant cours à la discussion.

Je posais mon verre sur la table, avant de tourner les talons, et de monter les escaliers. Je traversais à un nouveau un couloir avant d'atterrir devant ma chambre. J'entrais pour récupérer quelque affaire, puis me diriger vers la salle de bain.

Environ une heure plus tard...

Je poussais la porte de mon bureau pour en sortir, lorsque je t'entendis un bruit. J'arrivais au salon, mais c'est alors que j'aperçus Caden, les mains sur la tête, le regard noir. Je m'avançais, portant une main sur la crosse de mon arme.

Je l'ai sorti de ma poche dès l'instant où je vis qui se trouvait en face de mon cousin. Je le fusillais du regard, lui, et son arme pointait vers Caden.

— Amos, Amos, Amos... Comment vas-tu depuis la semaine dernière ?

— Baisse ton arme.

Il esquissa un sourire, sans pour autant faire ce que je lui demandais. Son arme se décala avant de me prendre pour cible.

— Je vois que notre discussion de la semaine dernière à était bénéfique, n'est-ce pas ?

Je m'avançais d'un pas rapide vers lui. Il baissa son arme, et je le fis aussi.

— Qu'est-ce que tu fais ici, Carter ?

Il haussa les épaules, avant croiser les bras sur son torse.

— Je venais voir comment les affaires se portaient par ici... Rien de plus-

— Et la vraie raison ?

Son regard se faisait plus ferme.

— Je suis la pour voir comment se passe ta vengeance. Tu te souviens ? Papa, son assassin, mais aussi avec Carm-

— Ne prononce pas son nom. Et surtout, mêle de ce qui te regarde et sors de chez moi.

Je reculais d'un pas, pendant qu'il me fixait avec haine. Avec la même haine depuis un an.

— Et elle, comment va-t-elle ? Comment elle s'appelle déjà ?

Mon regard le transperçait.

— Ah oui... Aïda. Une splendide fille. Lorsque je l'ai vu à Paris, je l'ai tout de suite trouvée charmante. Pas toi ? Je comprends pourquoi est-ce que tu ne voulais pas lui briser le coeur-

Mais la crosse de mon arme entra en collision avec sa joue, tandis qu'un flux de sang s'en échappait. Il n'émit aucune riposte, savant pertinemment, que face à moi, et seul, il ne sortirait pas indemne.

— Sujet sensible, à ce que je vois. Je suis fier de toi, grand frère, tu as écouté mes conseils et tu l'as écarté de ton chemin. Mais je suis heureux de savoir qu'à présent, tu peux continuer pour atteindre-

— Arrête vite de prendre ce ton avec moi.

Je le regardais le gouttes de sang provenant de sa blessure à la joue tombaient sur le sol, tandis qu'il se contentait de sourire.

— Comment est-tu au courant ?

— Oh... je ne sais pas. C'est simplement arrivé à mes oreilles...

Son ton narquois me faisait bouillir de colère. Puis, je le vis se reculer, avant de tourner les talons. Il marcha quelques mètres, mon regard fixait sur lui. Mais avant de disparaître par la porte, il tourna la tête. Avant de sourire, et de s'exclamer :

— Quel charmant appartement elle possède...

Puis, en un quart de secondes, il sortit par la porte principale.

Je vais le tuer.

MENSONGESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant