𝒜ï𝒹𝒶.Paris,
France. 10h02.
Jeudi.
Chambre d'Hôtel.Un son me sortit de mon sommeil, alors, j'ouvrais les yeux. Je me réveillais doucement, la tête complètement retournée. J'étais complètement achevée, et au bout de mon parcours. Je voulais encore dormir, alors qu'un nouveau bruit me réveillait une nouvelle fois. J'avais tenté de l'ignorais, mais, il était persistant. Je me relevais tout doucement de mon lit. Maintenant en position assise, j'en cherchais la source. Les rideaux de la fenêtre étaient partiellement fermés, laissant passer un fin filet de lumière.
Le bruit semblait venir de la douche, mais la porte était fermée. Je me frottais les yeux, avant de m'étirer excessivement. Je me recoucher, me recouvrant des couvertures. Et c'est alors que la porte s'ouvrit, dans un grand bruit. Je me mettais à râler sourdement, alors qu'il était peine perdu de pouvoir se rendormir à présent.
— Je dormais bien...
Je me relevais de mon lit, me mettant sur pieds. Avant d'apercevoir la personne qui venait de me sortir d'un sommeil réparateur. Elle venait de revenir dans notre chambre.
— Mais qu'est-ce que tu fais ici ? m'exclamais-je, d'une voix faussement en colère.
Elle s'avança en courant dans ma direction, me sautant dans les bras. Elle me fit basculer avec elle sur le lit, nous faisant tomber à la renverse en riant.
— Pardonne moi de t'avoir laissé hier ! Même si, entre nous, tu avais l'air en très bonne compagnie...
Je la frappais avec l'un des coussins du lit, avant de rire à mon tour. Elle me raconta brièvement la fin de sa soirée elle aussi catastrophique, dû à l'alcool. Je lui racontais aussi la mienne, sans mentionner le passage où nous avions failli nous embrasser, bien sûr...
Trop honteuse.
Un sourire narquois sur les lèvres, elle me fixait, les yeux demi clos.
— Pourquoi tu me regarde avec de tels yeux ?
— Je ne sais pas... Tu aurais quelque chose d'autre à me dire sur cette soirée ?
Non.
— Je-
— Petite menteuse va ! Je sais tout, on ne peut rien me cacher !
Non, elle n'était quand même pas encore au courant ?
Elle extirpa de sa poche son téléphone, sur lequel on pouvait nous voir. Amos de dos, collé contre sa voiture. Même s'il me cacher en grande partie, on pouvait apercevoir mes jambes, et mes bras. L'image restait tout de même sombre, dû au peu de luminosité de la soirée d'hier.
Je tentais d'attraper le téléphone et de supprimer cette photo, mais elle se releva, le mettant rapidement hors de ma portée. Elle m'adressa un petit clin d'œil, avant de même faire défiler des photos qu'elle avait reçu par l'une de son amie, d'une des classes avec laquelle nous étions partit. Une multitude de clichés de lorsque nous étions encore dans la boîte. Notamment quand il venait d'interrompre ma danse avec Archibald.
Je me cachais le visage, trop honteuse devant mon amie.
J'entrouvris les lèvres, prête à me justifier, quand deux coups furent portés à la porte de notre chambre. Della se tourna, avant de passer un bref coup d'œil par le judas. Elle mimât un étranglement, avant de m'inciter à me cacher. Ce que je fis, en me mettant glissant sur le côté, atterrissant dans a salle de bain. J'éteignais la lumière, en laissant la porte entrebâiller. J'entendis la porte s'ouvrir, avant que Della ne salut la personne en face d'elle.
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MENSONGES
RomanceAlors qu'elle fuit son passé oppressant en quittant la demeure de son père, Aïda cherche désespérément l'indépendance, mais, Amos, continu son combat pour trouver des réponses aux questions qu'il se pose. Le destin les entrelace de manière inattend...