17.

9 2 0
                                    


𝒜ï𝒹𝒶.

Paris,
France. 22h40.
Mercredi.
Boîte de nuit.

     Cela faisait aux alentours d'une demi-heure que nous étions assis sur les canapés. Grâce à Amos et Caden, nous avions eu le droit d'aller à l'étage. Dans un carré VIP. Tandis que les images de la fête de Klaus me revenaient en tête, en nous voyant comme cela.

Della nous avez rapidement de nouveau présenté, Caden et moi. Mais également à Amos. Un simple regard me suffisait pour le saluer poliment devant mon amie. Comme si nous ne nous connaissions pas. Comme si de rien était.

Comme si lui et moi n'avions jamais enterrer un corps ensemble...

Bref.

Dans notre carré, seulement quatre canapés, avec un table ronde trônant entre ces derniers. Cet étage n'était constitué que de ce type d'installation. À la différence de l'étage inférieur. Qui n'était qu'un simple étage, avec quelque chaises. Mais surtout une piste de danse.

Mais, avait tout de même deux points communs avec celui du dessous. Tout le carré privé était contre les murs, laissant au centre une grande piste de danse. Et un mini-bar était aussi à notre droite. Sur le canapé se trouvant à ma gauche, se trouvait assis Della, enlacé avec Caden. Sur le canapé de droite, personne. Mais sur celui d'en face, quelqu'un. Juste en face de mon assise, Amos, lui aussi assis, ne cessait de me fixait. Je me demandais même s'il ne m'avait, ne serait-ce qu'une seule fois lâché depuis notre arrivée.

Une multitude de questions me passaient en tête, ne savant même pas par laquelle commençait. Sûrement qu'il devait être dans le même étonnement que moi.

Depuis le début, je préféré esquiver son regard, puis, le sentant vraiment lourd sur moi, je décidais de l'affronter. Il fumait, et buvait comme à son habitude son verre d'alcool. Nous ne nous quittions maintenant plus des yeux.

Le dos droit, collé au dossier, les jambes croisées pour ma part, je ne le lâché plus. Aucune émotion ne semblait traversée son regard. J'essayais tant bien que mal de faire pareil. Mais, cela semblait plus dur que ce que je croyais. Il entrouvrit les lèvres, s'apprêtant sûrement à parler. Mais, il fut immédiatement coupé par un homme, arrivant sur ma gauche.

Mes yeux se détachaient d'Amos, pour observer cette personne. Habillé de noir et d'une chemise blanche, il tenait dans sa main un plateau couleur argent. Quatre boissons étaient posées sur celui-ci.

Il se pencha, servit deux des boissons au couple présent, Della et Caden. Avant de pivoter vers moi. Il courba le dos, afin de se pencher pour presque se mettre à ma hauteur.

— Tenez.

— Mais, je n'ai rien commander-

— c'est un cadeau de la maison pour les VIP, ajouta-il, en léger sourire en coin.

Il prit la dernière boisson, me la donnant dans la main. Mes doigts effleurèrent quelques instants les siens. Alors qu'il m'adressait un rapide petit sourire.

— Tu crois qu'on te paye pour draguer des filles ? cracha Amos.

Il se releva soudainement, pendant que nous nous tournions en même temps vers lui. Les sourcils froncés, le regard vide, il nous fixait également. Je fronçais à mon tour les sourcils. Le serveur s'en alla rapidement, semblant presque apeuré par Amos.

— Ferme-la Amos.

Son regard remonta sur mon visage, alors que sa tête ne bougeait pas. Rendant son regard encore lus irritant. Exaspéré par son comportement, je me relevais du canapé, et partit. Je mis donc à désespérément cherchais les toilettes.

Je sortais des carré VIP, jusqu'à atteindre l'étage du dessous. Comparé à celui du dessus, il y avait plus de bruit et bien plus de gens. Derrière moi, les marches d'escaliers grinçaient. J'avançais un peu plus vite, pour ne pas gêné les personnes qui souhaitaient descendre. Mais, je me retournais instantanément en sentant une main autour de mon bras.

— Lâche moi.

Il exécuta mon ordre sans s'y opposer. Nous retrouvant à la moitié de l'escalier, je tentais de descendre pour ne pas discuter avec lui. Mais il attrapa de nouveau mon poignet.

— Qu'est ce que tu fais là gamine ? C'est une soirée de grands, pas pour toi.

Je levais les yeux au ciel, avant de lui adresser mon majeur. Il me fusilla du regard, avant que je ne donne un coup avec mon bras. Lui faisant lâcher prise. Je descendis les quelques marches qui me séparaient de l'étage inférieur. Lorsque je m'avançais pour passer, il me doubla, et arriva avant moi. Je me retenu de justesse pour ne pas tomber. Une fois à côté de lui, il me souriait d'un sourire moqueur, comme un imbécile.

Je lui adressais mon pire regard, avant de à mon tour, le dépasser. Mais, je m'arrêtais, en ne sachant pas vraiment je m'embarquer. Je me retournais, cherchant du regard un panneau indiquant les toilettes. Et c'est alors que je l'aperçus en train de discuter avec l'une des serveuses.

Mes yeux descendirent sur ce qui ressemblait à une tenue. Mais qui n'était qu'un simple bout de tissu beaucoup trop petit, à mon goût. Elle se pencha vers Amos, qui la regardait, indifférent. Il avait perdu son sourire face à elle.

Je crus mes yeux sortirent de leurs emplacements lorsque que la vis se cambrer un peu plus encore vers lui. En parlant de ce dernier, il releva à son tour les yeux vers moi, et me souriait. D'un sourire moqueur, et arrogant, comme il l'avait précédemment fait. Je le dévisageais, puis aperçus cette fille avec qui il parlait, tournait la tête vers moi, suivant le regard de Amos. Lorsque ses yeux croisèrent les miens, elle me fusilla du regard.

Complètement désintéressée, je tournai les talons, avant de me diriger vers les toilettes. Bousculant quelques personnes sur mon chemin.

Je ne voulais en aucun cas, une confrontation avec des membres du fan club de ce monsieur. Je poussais la porte en fer, donnant accès à des toilettes pour femmes. Deux filles était en train de se poudrer le nez, face au gigantesque miroir. Un bref coup d'œil vers elles me permettaient de voir qu'il s'agissait de deux jumelles, habillés de la même manière. Les deux me suivait du regard, lorsque j'entrais dans un des cabinets.

Alors que je me rhabillé après avoir terminer d'uriner, la porte s'ouvrit dans un grand fracas. L'espace au-dessus et en dessous de la porte de la cabine me laissais voir une ombre passait devant celle-ci. Cette même ombre se dirigea vers ce que je pensais être les lavabos. Je l'entendais claquer la bise aux deux filles déjà présentes. Sans oublier les petits compliments sur les tenues de l'une et de l'autres.

– Pourquoi tu es énervé comme ça, chérie ? demanda l'une des deux.

– Une nana vient d'entrer, et c'était limite si elle ne l'allumait pas devant mes yeux ! s'énervait-elle.

Après avoir bien remis ma robe, je m'asseyais sur la cuvette, écoutant leurs petites conversation privé. Qui n'en était plus une. En même temps, avant de cracher sur les autres, on vérifie que personne ne puisse entendre. N'est-ce pas ?

– Qui ça ? s'interrogeait-elle.

– Allô ? Le mec que j'essaie d'avoir depuis que je travaille ici !

Un silence planait, montrant bien qu'elle ne savait pas de qui il s'agissait. Je l'entendis soudainement s'approcher de l'endroit où j'étais, et taper rageusement contre la porte. Sûrement sans savoir que quelqu'un l'occupait.

– Enfin les filles !

Je me voyais presque sourire en entendant cette fille complètement désarmée face au manque de réponse de ses copines.

Amos ! s'exclama-t-elle désespéré.

Mes sourcils se haussèrent immédiatement, ainsi que ma bouche, qui s'ouvrait en grand. Un léger hoquet de surprise sortit de ma bouche. Ma main se plaquait brusquement contre celle-ci. Je me rendais enfin compte que « la nana vinait d'entrer » et qui apparemment « limite l'allumait devant ses yeux » ... c'était moi ?

MENSONGESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant