Épilogue

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Deux ans plus tard

Le soleil d'une douce après-midi baigne la maison d'une lumière chaleureuse. Les rires insouciants des enfants résonnent dans la cour, alors qu'ils jouent et sautillent en anticipation du retour de Pierre. Autour de moi, une multitude de visages joyeux, des petites mains qui s'entrelacent et des regards pétillants attendent le moment tant espéré.

Ces enfants ne sont pas mes propres enfants, mais ils sont mon trésor, ma famille. Je les ai accueillis dans ma vie, et depuis, ils ont rempli mon quotidien de bonheur et d'amour. Je les aime tous profondément, comme si chacun d'entre eux portait une parcelle de mon cœur. Ils sont devenus mes enfants d'une manière différente, mais tout aussi réelle.

Comment en suis-je arrivée là, à être la gardienne d'une telle ribambelle d'enfants ? Après le procès contre Christian Poiret, le juge a décidé de condamner cet homme à la prison et de délivrer une compensation financière à la famille des défunts. Et cette famille, c'est moi. Deux millions d'euros ont été déposés sur mon compte, une somme vertigineuse qui n'effacera jamais la perte de mes parents, mais qui m'a offert une opportunité de redonner à ma vie une nouvelle signification.

Après d'innombrables discussions avec Pierre, nous avons décidé d'investir cette somme dans la création d'un orphelinat. Ma volonté était claire : offrir à chaque enfant l'amour, le soutien et l'éducation dont ils avaient besoin. Je ne voulais plus qu'un enfant vive la solitude et le manque d'amour que j'avais ressentis dans ma propre jeunesse. Les enfants sont devenus ma raison de vivre, une mission qui transcende ma propre histoire.

La bataille administrative a été longue, mais finalement, j'ai pu concrétiser ce rêve. L'orphelinat est devenu un havre de paix, un lieu où chaque enfant est choyé et soutenu. Ils forment une grande famille, une fraternité qui s'est construite malgré les blessures du passé. Chacun d'eux porte son propre fardeau, mais ensemble, ils trouvent la force de grandir et de guérir.

Aujourd'hui, ils sont traités comme des trésors précieux, car c'est ainsi que je les vois. Chaque sourire, chaque rire, chaque petite victoire est une étincelle de bonheur qui illumine nos vies. Les enfants ont trouvé un foyer aimant et protecteur, et je suis honorée d'en être la gardienne.

L'orphelinat, perché entre Monaco et les côtes italiennes, est devenu notre univers. Pierre  nous rend visite aussi souvent que son emploi du temps le permet. Il est devenu non seulement mon compagnon, mais aussi un modèle pour ces enfants en quête d'amour et de stabilité.

Les enfants continuent de s'agiter dans l'attente frémissante du retour de Pierre. Heureusement, je ne suis pas seule dans cette aventure. À mes côtés, Victor, mon associé dévoué, s'investit pleinement dans le fonctionnement de l'orphelinat. Il a poursuivi ses études en psychologie, obtenant son diplôme avec brio. Sa présence et son expertise sont inestimables pour offrir à ces enfants le soutien dont ils ont besoin.

L'excitation règne à l'orphelinat. C'est maintenant trois mois que Pierre n'est pas rentré, et l'attente se fait longue, particulièrement pour moi. Je dissimule mon impatience derrière un masque de sérénité, mais au fond de moi, l'idée de le revoir m'envahit de bonheur.

Tout le monde s'est rassemblé devant l'orphelinat pour accueillir Pierre dans une ambiance de fête. La surprise est double, car en plus de célébrer son retour, nous honorons sa victoire au Grand Prix de Monza. Pierre n'a aucune idée de ce qui a été minutieusement préparé en son honneur.

Des guirlandes colorées ornent l'entrée de l'orphelinat, et une grande banderole félicite Pierre pour sa victoire. Les enfants ont préparé des pancartes pleines d'amour et d'enthousiasme. La cour résonne de leurs rires impatients.

Soudain, au loin, le vrombissement caractéristique d'un moteur de voiture sportive se fait entendre. Les yeux des enfants pétillent, et les miens ne peuvent retenir un sourire empreint d'émotion. Pierre fait son entrée triomphale, portant le trophée du Grand Prix, inconscient de l'accueil qui l'attend.

Pierre sort de sa voiture, et l'éclat de surprise illumine son visage à la vue de la scène préparée en son honneur. Les cris joyeux des enfants, les pancartes colorées, la banderole félicitant sa victoire au Grand Prix de Monza, tout témoigne de leur admiration et de leur affection pour lui. Je m'avance vers lui avec un sourire radieux, prête à le serrer dans mes bras et à partager ce moment de bonheur.

Il abandonne son trophée pour me retrouver dans ses bras, m'enlaçant avec une force qui exprime toute son émotion.

- Maxine... Murmure-t-il en humant mon odeur.

Des larmes d'émotion perlent aux coins de mes yeux. Il est là, en chair et en os. Bien sûr, cette étreinte ne durera que quelques semaines avant qu'il ne doive repartir, mais c'est déjà un cadeau précieux. Nos lèvres s'entrechoquent, et les rires espiègles des enfants résonnent autour de nous alors qu'ils se cachent les yeux pour ne pas nous voir.

- Pierre, tu es enfin là... Bienvenue chez toi, et félicitations pour ta victoire, lui dis-je en collant mon front contre le sien.

- Ma plus belle victoire, c'est toi, c'est vous. C'est de voir qu'après toutes tes blessures, tu es toujours là, tu souris et tu aimes la vie. À chaque fois que je reviens, je te trouve de plus en plus rayonnante. Tu n'imagines pas à quel point je t'aime et à quel point je suis fier du chemin que tu as parcouru, répond-il en posant ses mains sur mes joues, plongeant son regard dans le mien.

C'est comme un rêve, et je souhaite que ce rêve ne prenne jamais fin. Je réalise que nos vies sont comme une course effrénée, faite de virages serrés, de lignes droites et parfois de dérapages inattendus. Pourtant, c'est dans ces dérapages que nous avons trouvé l'équilibre, la grâce, et surtout, l'amour qui a transformé chaque instant en une victoire sur le passé douloureux. Nos dérapages, c'est ce qui a tracé la route de notre bonheur, une route pleine de surprises et d'émotions. Et dans cette course, main dans la main avec Pierre, nous continuons à piloter nos vies avec passion, surmontant chaque virage, conscients que c'est dans l'imprévu que réside la beauté de l'existence.


Fin

** 

Hello mes super lecteurs et lectrices ! 

Et voilà, ainsi s'achève l'histoire de Maxine et Pierre. J'espère sincèrement que cette histoire a su éveiller des émotions en vous. Si tel est le cas, alors ma mission est accomplie.

Même si c'est la fin pour Maxine et Pierre, c'est le début pour Arabella et Noah, les protagonistes de ma toute nouvelle romance que vous pouvez dès à présent retrouver sur mon profil. Like, don't fight vous attend pour une aventure pleine de fun. Cette fois-ci, les thèmes abordés sont différents et, petite nouveauté, c'est un ennemies to lovers

Vous pouvez également retrouver Les filles à la poussière d'étoiles, mon projet en cours, une chicklit amusante qui mêle trois filles déjantées et un gang de mafieux pas très commode. C'est également un ennemies to lovers, alors, n'attendez pas et plongez dans cet univers, ça me comblerait de joie ! 

Et si vous aimez les histoires de Noël, Le Père-Noël est mon âme-soeur est fait pour vous, et il est disponible en intégralité ! 

Un immense merci à chacun.e.  d'entre vous pour votre soutien continu. Vos retours et encouragements sont la source de ma motivation. À bientôt pour de nouvelles aventures passionnantes !

Gros bisous sur vos joues (si consenti), 

- Bruna

Tous nos dérapagesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant