Chapitre 25

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Je me réveille plus tôt que Cameron mais n'étant pas chez moi, je n'ose pas sortir du lit pour aller faire mon sport et ma méditation. Je reste quelques secondes à immerger en fixant le plafond avant que mes yeux n'aillent se poser sur l'étagère où Denny semble me fixer. Je souris en défiant son regard avant de le porter sur mon magnifique petit ami qui dort sur le côté, dos à moi. Je me rapproche doucement, je pose le bout de mes doigts sur l'épaule nue de Cameron puis les glisse lentement et avec délicatesse sur sa nuque puis le long de son dos, avant de remonter ma main pour répéter les mêmes mouvements. Des frissons apparaissent sur cette peau douce et claire, j'observe le blond bouger sous mes doigts avant de gémir très faiblement, signe qu'il se réveille sous les caresses. Je me rapproche alors jusqu'à coller mon torse nu contre son dos, je remplace mes doigts par ma bouche qui vient picorer de tendres baisers dans sa nuque. Je passe mon bras autour de sa hanche et ma main glisse alors le long de son torse pour le serrer contre moi. Cameron recule ses fesses en se cambrant, se collant contre mon bassin. Je crois qu'il ne réalise pas à quel point ce qu'il fait est dangereux, j'ai tellement envie de lui. Chaque fibre de mon être le réclame. Il se réveille et tourne la tête en souriant.

— Tu sais comment rendre les réveils agréables.

— Je suis réveillé et je n'ai pas pu résister à te toucher.

Je souffle mes mots dans son oreille avant de lui mordre le lobe. Cameron se mord la lèvre et je vois les frissons lui parcourir le corps. J'imagine qu'ils parcourent sa peau allant de la racine de ses cheveux, jusque dans ses orteils qui se recroquevillent puisque je vois un de ses pieds sortir de sous le drap. Il pourrait pratiquement avoir un orgasme sous mes touchers sans que je ne lui touche ses parties intimes.

— Je pourrais être jaloux des sensations que tu me fais ressentir, c'est moi le masseur, c'est moi qui suis supposé te faire vivre le grand frisson, chuchote-t-il.

— J'adore tout autant te le faire vivre que de le recevoir, et avec un corps comme le tien, impossible de ne pas le vouloir autrement. J'aime voir le bien que je te fais.

Ma main descend le long de son torse en passant sur son ventre plat qu'il contracte avant de venir empoigner son érection matinale par-dessus son boxer. Cameron étouffe un gémissement.

— Je n'ai toujours pas l'habitude d'être à la place de la petite cuillère et pourtant tu me donnes envie d'être dévoré, exprime-t-il en mordant sa lèvre.

— On peut échanger les places mais ça risque d'être plus difficile pour te faire l'amour, j'adore être en toi.

— J'adore que tu sois en moi aussi.

Cameron tourne légèrement son torse pour pouvoir me faire face. Je me redresse sur un coude pour le surplomber. Il tend son bras pour m'attraper derrière la nuque et me rapprocher de lui. Nous nous embrassons mais avant que nos langues ne rentrent en contact Cameron me repousse, il plaque sa main sur sa bouche et son nez.

— Désolé mais je pense que j'ai une mauvaise haleine, j'ai la bouche pâteuse.

Je souris et baisse la tête pour venir lui embrasser l'épaule, le cou puis la nuque avant de lui chuchoter à l'oreille.

— Ce n'est pas ça qui va m'arrêter.

J'attrape son boxer et je le fais descendre sur ses cuisses pour libérer son érection et ses fesses. Je retire aussi le mien et je me colle à nouveau contre son corps indécent en frottant mon sexe épais entre ses globes musclés. Cameron recule quelques instants, il ouvre le tiroir de sa table de nuit et en sort deux préservatifs, un qu'il me tend et l'autre qu'il garde pour lui. Je le regarde dérouler le préservatif sur sa verge tendue alors que je mets, moi aussi, le bout de plastique sur la mienne. A travers mon regard je lui pose une question silencieuse.

Ranch Rocket Creek [MM]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant