Chapitre 20

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Allongés sur le grand lit double de la chambre d'hôtel, Tekoa est étendu sur moi, entre mes jambes. Sa main caresse ma cuisse qu'il a collée contre sa hanche et j'enlace mes bras derrière son cou. Nous nous embrassons langoureusement en nous caressant.

Nous avons roulé plus d'une heure trente avant d'arriver à Hamilton, une petite ville tranquille, l'hôtel est situé à côté d'un lac entre d'immense sapins. A peine avons-nous franchi la porte de notre chambre que nous avons laissé tomber nos bagages au sol et que nous nous sommes jetés dans les bras l'un de l'autre.

Nous sommes totalement nus et Tekoa est sur ses genoux, penché en avant en train d'aspirer dans sa bouche mon sexe tendu. Il enroule sa langue autour de mon gland en massant l'intérieur de mes cuisses et en remontant sur mes testicules qu'il masse. Mes jambes sont écartées, pliées, avec mes pieds à plat sur le matelas, je me cambre sous les douces caresses qu'il m'offre, agrippant ses cheveux noirs dans mes mains en tirant dessus. Tekoa se redresse un peu pour cracher sur ses doigts et il reste dans sa position pour m'observer sous lui, il glisse ses doigts autour de mon anneau de chair. Ses yeux sont attachés dans les miens pour vérifier mes expressions. Je me crispe et retiens mon souffle attendant qu'il fasse rentrer une phalange en moi.

— Ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait comme ça, fais doucement, chuchoté-je presque.

— Ne t'en fais pas, je serai doux, me rassure-t-il.

Il embrasse l'intérieur d'une de mes cuisses puis insert son majeur et son index en même temps. Je courbe ma nuque en ouvrant la bouche. Je fixe quelques courtes secondes le plafond avant de fermer les yeux, j'essaie de chercher une sensation agréable pour me concentrer dessus. Tekoa tourne ses doigts en moi avant de faire plusieurs mouvements de ciseaux pour détendre mes chairs. Il se penche pour reprendre mon sexe en bouche et s'active dessus. Lorsqu'il l'aspire plus fort, il plie ses doigts en faisant de lent vas et viens, frottant doucement contre ma prostate. Au bout de quelques minutes, je finis enfin par me détendre et apprécier les caresses, je gémis même en sentant le désir parcourir mes veines. J'ai besoin de plus. Tekoa se relève et va prendre un préservatif dans son sac avec le tube de lubrifiant. Je me redresse sur mes coudes, les cheveux en pagailles puis je m'assois au bord du lit. Je lui prends les accessoires des mains. J'ouvre le préservatif et le déroule lentement sur la longueur durcie en face de moi. Son sexe est épais et long, j'ai aussi hâte que peur de le sentir en moi. Je regarde Tekoa, debout devant moi et j'approche ma bouche de son sexe couvert, je pince mes lèvres pour le prendre en bouche aussi loin je le peux avant de faire de très lent vas et viens. Tekoa baisse la tête, ses longs cheveux noirs tombant en cascade sur son torse. Il pose sa main sur ma joue me faisant lever les yeux vers lui. Nos regards rentrent en contact et tous les deux, nous voyons à quel point nous nous désirons. Je retire ma bouche pour la remplaça par ma main dans laquelle j'ai mis du lubrifiant. Je serre son sexe en faisant de rapides mouvements dessus, tournant mon poignet afin de pouvoir étaler correctement le gel. Dans ses yeux, je peux voir le désir grandir et sur son corps les frissons se multiplier. Tekoa prend ma main pour me relever, il m'attire contre lui, et m'embrasse avant de me porter dans ses bras musclés. J'ondule contre lui et il plante plus fort ses doigts dans mes cuisses. Il fait quelques pas avant de me plaquer contre un mur en souriant en coin.

— Tu vas me baiser contre ce mur ?

— Ça se pourrait bien ! Tu rêvais que je te plaque contre un mur, non ?

Tekoa prend son sexe en main et il le dirige contre mon entrée. Son regard est noir, mais aussi doux et attentionné. Je lui fais oui de la tête en passant mes bras autour de ses épaules. Je le serre contre moi et rapproche ma bouche pour l'embrasser. Tekoa me plaque encore plus contre le mur, me pénétrant jusqu'à la garde. Je tire brusquement sur ses cheveux, je sens que j'ai du mal à l'accepter en moi. Son sexe imposant semble déchirer mes chairs. J'ai l'impression que je pourrais tomber dans les pommes, ma vision se trouble et un sifflement se fait entendre dans mes oreilles. Je veux Tekoa, et je veux que ça fonctionne alors je ferme les yeux et j'essaie de me concentrer sur mon souffle. Mes chairs se resserrent tellement fort autour de lui qu'il n'arrive pas à bouger, il grimace d'inconfort.

Ranch Rocket Creek [MM]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant