Chapitre 9

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J'avais vu les feuilles tomber... l'automne était là. Et moi toujours en vie... sauf que je n'avais plus de conviction.  J'étais restée alitée pendant deux jours, malade. Mon frère était venu me voir voilà tout ce que je savais ! Legolas et Mellin étaient les seuls à s'inquiéter de mon silence. Je n'avais pas répondu aux questions de Legolas sur le dîner. Je ne voulais pas en parler.  Pourtant en ce jour si particulier, du début de l'automne, alors que je fixais les feuilles se détacher les unes après les autres, j'entendis les pas légers d'un elfe. En tournant la tête, je vis cette elfine. Lylwin. Elle était vêtue d'une robe rouge sombre. 
-" Et bien Pia Onna... j'ai entendu dire que tu étais malade ? J'espère que tu vas mieux ?" demanda-t-elle se rapprochant de moi. Je fis l'effort de la saluer comme il se le devait en silence. 
-" Oui, je vais mieux." dis-je calmement. Elle fixa le jardin. 
-" Je vois que tu admire la saison des feuilles qui tombent ! C'est une saison que le roi apprécie. L'aime-tu ?". 
-" Non... je préfère le printemps ...". Elle haussa un sourcil. 
-" Tiens donc... voilà qui est étonnant ! Tu as l'air pourtant du genre triste à souhait..."
-" Et vous quel est la saison que vous aimez ?" demandais-je calmement, essayant d'ignorer la fin de sa phrase. 
-" L'Automne comme le roi !" Elle finit par s'asseoir sur le banc. 
-" Dis-moi Pia Onna... pourquoi le roi t'as choisit ?". Sa question semblait vouloir une réponse brève. 
-" Je ne sais pas." fis-je sachant que c'était la vérité.
-" Je vois. Je suppose que tu vas pouvoir avoir l'éducation d'un elfe n'est-ce pas ?". je me raidis. Elle semblait presque accusatrice. 
-" Je ne sais pas..." répondis-je à nouveau. Je ne pouvais rien de plus. Elle poussa un soupir et finit par dire. 
-" Tu m'inspire de la pitié Petite chose...  Alors je vais être clémente. Je vais te laisser tranquille, car tu es une enfant et que tu t'efface. Reste donc comme ça. Ne l'oublie jamais. Nous risquons de nous croiser régulièrement. Je saurais ce qu'il adviendra de toi. Et je pourrais décider aussi. Le roi m'apprécie et me fais confiance dans mes décisions. Tiens voilà le Prince." remarqua-t-elle. En effet, Legolas arrivait. Il me vit et vit Lylwin. Il s'avança vers nous deux et regarda Lylwin avec froideur.
-" Bonjour Ernil nin." dit-elle avec douceur, offrant un sourire presque chaleureux. 
-" Bonjour Lylwin.  je suppose que vous êtes venue pour ennuyer ma petite soeur... Je dois m'en occuper, elle est encore affaiblit." dit-il, prenant ma main. 
-" Oh ? Vous avez cette pitié là pour Pia Onna ?". La surprise passa sur son visage et il releva la tête. 
-" Pardon ? Pia... Onna ?" demanda-t-il confus. 
-" Oui c'est son nouveau nom elfique ! Ne trouvez-vous pas qu'il lui convient ?" dit-elle légèrement surprise. Ses sourcils se froncèrent et il répondit avec la plus grande froideur. 
-" Non. Eleanor... lui va beaucoup mieux que ce nom pitoyable ! Je l'appellerai toujours Eleanor !" 
-" Ce n'est qu'une petite enfant..." 
-" Quand elle sera plus grande, elle ne ressemblera pas à ce prénom que vous osez lui donner ! Vous osez insulter un membre de ma famille !?" gronda-t-il avec colère. 
-" Vous êtes bien le seul à la considérer comme cela Ernil Legolas !" répliqua-t-elle, se levant. 
-" Mêlez-vous de ce qui vous regarde !" 
-" Elle me regarde ! Voyez-vous... elle est tellement pitoyable qu'elle ne sait pas me répondre correctement ! Heureusement... elle n'est pas une menace pour moi !". Je vis Legolas pâlir, mais elle était déjà partie. Le silence s'installa avant qu'il passe une main sur sa figure. 
-" Eleanor... c'est donc pour ça que tu ne voulais pas me parler de ce dîner ?" me demanda-t-il accusateur. Je me raidis. 
-" Tu vas m'en vouloir c'est ça ?" Il me regarda et poussa un soupir. 
-" Non. Mais... je vais tout faire pour que tu sois la meilleure ! Alors on va commencer avec les cours d'elfique tu te souviens ? C'était ta demande !" 
-" Est-ce vraiment la bonne solution ? Elle ne veut pas que je me mette en avant et je ne pourrais jamais faire ça !" dis-je avec amertume. Il s'agenouilla et me saisit pour me regarder droit dans les yeux. 
-" Tu es ma petite sœur ! Peu importe ce que d'autres pensent ! Je te soutiendrais toujours ! Et oublie là ! Je veux t'apprendre pleins de choses ! Tu ne seras jamais inutile, je te le promets !" murmura-t-il sur un ton de promesse.  Je finis par me blottir contre lui. 
-" Merci..." dis-je, sachant que malgré ça, Lylwin avait raison, il était le seul à me considérer comme une petite sœur. 
-" Allez viens ! On va aller dans mes appartements, on sera plus tranquille !" dit-il. Il me souleva et me porta jusqu'à l'étage où il était. Nos chambre était séparés d'un étage, ce qui me mettait mal à l'aise. Puis il entra et me déposa par terre. Je redécouvris la pièce comme je l'ai vu la première fois. 
-" Notre première rencontre n'était pas la meilleure n'est-ce pas ?" demandais-je. Il fouilla dans ses nombreux livres posés au sol en équilibre avant d'en prendre, puis chercha du parchemin et une plume. Puis enfin vint me rejoindre pour poser le tout au sol. 
-" En effet, j'étais méfiant, mais j'ai vite découvert que mon père m'a fait le plus cadeau au monde !" déclara-t-il avec gravité. Je restais surprise de ce qu'il disait. Il aurait pu dire... qu'il n'avait pas aimé... mais qu'il s'était accoutumé.  Il s'installa au sol et tapota ses cuisses. 
-" Viens t'asseoir ! On va commencer par l'alphabet !" dit-il. Je finis par le rejoindre et m'asseyais sur ses genoux pour regarder ce qu'il faisait. Il ouvrit un livre d'image avec des lettres. 
Puis il commença à dessiner la première lettre. Et commença à m'expliquer les règles élémentaire du A. 
-" Est-ce que je peux la dessiner ?" demandais-je hésitante. Il sourit et me tendit la plume. Je n'avais jamais utilisé de plume mais je trouvais rapidement comment la tenir. Et je me mis à dessiner la lettre A. 
-" Oh... pas mal ! Le a a différente formes selon la langue elfique que tu emploie ! Comme le quenya et le Sindarin. Ce n'est pas la même chose !" dit-il. 
-" Mais j'apprends quel elfique ?"
-" Le Sindarin ! Mon père a eu beaucoup de mal à me le faire apprendre... car c'est une langue qui n'est que parler par les elfes Sindar..." expliqua-t-il. 
-" Et il y en a combien d'elfes Sindar ?" demandais-je curieuse. 
-" Il n' y en a que deux... mon père... et le seigneur Celeborn !" avoua-t-il. Je restais étonnée. Si peu ? 
-" Mais où sont passés les autres ?" 
-" Ils sont morts... Ils avaient autrefois un royaume, où ils vivaient... mais qui a été rasé... enfin... mon père ne parle presque jamais de cette époque là, car c'est là-bas qu'il a perdu sa mère...". Puis après cette information, il tourna la page de son livre et m'expliqua la lettre B et la traça. Concentrée, je ne vis pas le temps passé.  Je traçais déjà mon prénom en elfique, ce qui le faisait sourire. Jusqu'à ce qu'on toque à la porte. 
-" Entrez !" dit-il, croisant les bras sur son torse. 
-" Ernil nin... ah l'enfant se trouve ici aussi !  Le roi vous convie tout les deux à un dîner !" Je me raidis. Legolas le remarqua et déclara. 
-" Feren, dites au roi, qu'Eleanor, se repose, elle est encore affaiblit par la fièvre qui la laissée clouée au lit pendant deux jours. J'irais !" dit-il. Son visage exprimait un léger énervement. 
-" Très bien... j'y vais !" Feren quitta la pièce, après un dernier coup d'oeil vers les feuilles étalées au sol, ce qui me stressa. 
-" Il va en parler ?" 
-" Ne t'inquiète pas. Même si Feren n'est pas forcément quelqu'un d'expressif... il ne reste pas moins loyal... et garde son avis en lui ! Donc si il en parle... il sait que le roi ne le croira pas !" . Je ramassais les feuilles pleines de gribouillages et les prit avec moi. 
-" Tu ne veux pas plutôt... les garder ici ? Personne ne fouillera... alors que toi... mon père peut parfaitement demander... une fouille..." proposa-t-il. Je finis par me séparer de mes feuilles. Il les rangea dans les tiroirs de son bureau et finit par me soulever. Je finis par me rendre compte, que j'étais en effet fatiguée. Je me blottis contre lui, et m'endormis contre son épaule rassurante.   Je me rendis compte plus tard qu'il m'avait donné à Mellin qui m'avait changée et couchée.  Pourtant ce fût des voix qui me tirèrent légèrement de mon sommeil.  J'entendis la voix de Mellin, protester avant de se taire et la porte de ma chambre s'ouvrir lentement. Une immense silhouette se dessina à travers mes paupières mi-closes.  Je ne bougeais pas, pour ne pas me trahir.  Une main se tendit et caressa mon front. 
-" Elle est encore brûlante !" déclara une voix grave, me faisant tressaillir. Qu'est-ce qu'il faisait là ? 
-" Je vais aller chercher de quoi baissé la fièvre !" répondit Mellin. Elle partit, me laissant seule avec le roi elfe. Quand elle revint avec il semblerait du linge mouillé, il le prit. 
-" Vous pouvez y aller! Je vais veiller sur elle !" dit-il. Mellin quitta la pièce. Il tira une chaise et s'installa avant de déposer le linge sur mon front. 
-" Je suis désolé... de te faire souffrir de cette manière... Peneth.". J'étais surprise intérieurement. Pourquoi s'excusait-il ? Il assumait parfaitement d'être ainsi ! 
-" Si tu savais à quel point je n'ai jamais vu... Legolas autant heureux... Je n'y croyais pas... voilà déjà plus de quatre mois que tu es chez nous. Je pensais qu'il t'aurais déjà chassé, lassé... mais non. Il prend soin de toi." . Je sentis une tristesse infinie dans sa voix. 
-" Si tu savais qu'il m'a confronté avec une certaine assurance en te défendant... J'aurais voulu être un bon père adoptif pour toi... après tout... je t'ai amené ici dans ce but... pour réaliser un rêve égoïste !" .  Je finis par bouger à cause de l'inconfort d'être dans la même position. Cet homme ne pouvait donc pas assumer qu'il m'a blessé ? je n'allais pas lui pardonner. Il fallait qu'il soit comme ça depuis le début ! 
-" Tu es vraiment exceptionnel... Eleanor." glissa-t-il, caressant ma joue. Je me raidis. Mais je finis par m'endormir, oubliant qu'il restait à mon chevet.  La chaleur, que je ressentait, était finalement entrain de se recouvrir de froid.  Je me recroquevillais, je voulais mon seul frère, le seul qui veille sur moi. Je l'appelais, mais il ne vint pas. Je restais dans ce brouillard sans comprendre, pourquoi il ne venait pas. Je sentais le froid m'envahir. Ah... c'était si douloureux. 
-" Ne m'abandonne pas... je t'en prie Legolas... tu es mon seul soutien..." murmurais-je, sentant au coin de mes yeux des larmes perler. Puis doucement, je sentis une présence, différente de celle de Legolas qui caressa ma tête. 
-" Tout va bien... Il est là..." sa voix grave résonna. Dans un ultime sursaut, j'ouvris les yeux et je découvris une paire de yeux glaciers penchés au dessus de moi et qui me regardait avec inquiétude.  Il tendit la main, et je saisit sa main. 
-" Merci..." soufflais-je. Je me rendormis.  cette phase de fièvre et surtout d'épuisement, était ponctuée de moments où j'entendais la voix de Mellin, qui m'implorait de boire un peu d'eau.  Pourquoi étais-je si faible ?  

Quand je me réveillais, j'entendis le chant d'oiseaux et un doux vent souffler par la fenêtre. Je vis entre mes paupières ensommeillées,  une chambre, mais ce n'était pas la mienne. J'étais dans un immense lit, et dans une immense pièce où les couleurs miel clair se mêlait au vert des meubles. J'étais surprise. Et plus je regardais et je me rendis compte qu'il y avait un meuble où était posés des couronnes, qui brillaient. Je restais un instant à réfléchir où j'étais. Et je tournais la tête avant de voir que le lit était vide, qui me fit pousser un soupir de soulagement.  les couvertures était d'un très beau rouge sombre en velours. Je vis un manteau argenté, que je reconnus. Je grimaçais. 
-" Bon sang... je suis chez lui ? Mais comment j'ai atterrit ici ?" marmonnais-je. Avant que la porte s'ouvre en douceur sur Legolas. Quand il me vit réveillé, il se précipita pour me serrer. 
-" Eleanor ! Bon sang tu nous as fait peur !!" s'écria-t-il. Je restais interdite et ne put répondre à son câlin ? Enfin si ça s'appelle comme ça ? 
-" qu'est-ce que je fais ici ?" 
-" Mon père t'a soigné ! Tu étais malade... pendant plusieurs jours..." 
-" Encore ? Mon corps est vraiment... faible ..." remarquais-je regardant mes mains. 
-" Ne t'inquiète pas... j'ai veillé sur toi aussi..." 
-" Pourtant tu n'es pas venu quand je t'ai appelé..." dis-je. Il s'assombrit. 
-" J'étais en patrouille... quand je suis rentré... j'ai vu mon père te tenant dans son manteau. Je ne l'ai jamais vu autant agité et même effrayé !" ajouta-t-il, presque amusé. Mais cet amusement était de courte durée. 
-" Comment te sens-tu maintenant ?" 
-" A vrai dire... euh... ça va... enfin... jusqu'à ce que je me rende compte où je suis !". Il pouffa de rire. 
-"Il ne voulait pas qu'on te dérange, alors il t'a emmené dans le seul endroit paisible, chez lui... dans ses appartements..." 
-" Gloups...", le faisant rire aux éclats. Et je vis le roi arrivé, vêtu d'un large manteau reposé sur ses avant-bras. 
-" Je me demande ce qui te fait autant rire Legolas..." dit-il. L'hilarité s'accentua quand il remarqua mon expression qui devait être très drôle, enfin je supposais. 
-" C'est tellement drôle de voir qu'Eleanor veut à tout prix vous évitez !". Les yeux qui se levèrent au ciel, me firent hausser un sourcil soupçonneux. 
-" Cesse de te moquer et demande qu'on lui apporte du potage. Elle a maigrit plus que nécessaire !" ordonna-t-il. Legolas s'éloigna en me faisant un clin d'œil amusé.  Je restais donc assise dans ce lit immense, avec lui qui était debout. 
-" Vous... voulez... récupérer votre lit je suppose..." dis-je hésitante. 
-" Je n'y dors plus, alors ça ne me dérange pas." sa réponse calme, me laissa interdite. 
-" ah..." je baissais les yeux sur la couverture que je tripotais entre mes petites mains. 
-" Bard aurait pu... me prévenir que vous aviez une santé très faible ! J'ai demandé à ce qu'il vienne d'ailleurs ! Il sera là dans la soirée !", me faisant relevé le regard. L'espoir de revoir l'homme qui m'avait recueillit me mit du baume au cœur. 
-" Merci beaucoup !". Je souris heureuse. 
-" Cachez votre joie..." marmonna-t-il détournant les yeux. Je me figeais en comprenant que je m'étais trahie, mais je décidais d'être franche. 
-" Je le suis vraiment roi Thranduil. Et vous ne m'empêcherez pas de l'être ! Bard est mon deuxième père... mon premier... je ne sais même pas si il est encore en vie..." dis-je fermement, malgré ma petite voix de petite fille. Il haussa un sourcil. 
-" Le maitre de Lackville m'avait parlé de ça. Mais je suis aussi la nouvelle famille !" 
-" Non." ma réponse lui déplût. Et son regard devint glacial et chargés d'éclairs. 
-" Pardon ?" susurra-t-il doucereusement. 
-" Non. Votre comportement ne le prouve pas. Vous pouvez vous excuser autant que vous voudrez, vous m'avez blessé ! Et je ne pense pas que ma confiance sera là ! je ne compte pas sauté de joie en vous voyant !" 
-" Je le vois déjà parfaitement !" gronda-t-il. Je croisais les bras et le fixais, l'air boudeur. Nos regards qui se lançait des éclairs, stoppèrent la joie de Legolas qui arrivait avec le plateau de potage. 
-" Qu'est-ce qui se passe ?" demanda-t-il, fronçant les sourcils. 
-" Ta soeur... me fait des remontrances..." répliqua le roi elfe. Le sourire en coin de Legolas revint. 
-" Oh ? Et vous êtes surprit ?" 
-" Bien entendu ! Une telle insolence..." 
-" Elle ne fait que dire la vérité !" le coupa son fils. Le regard outré ne changea rien. Legolas déposa le plateau sur le lit et remonta les oreillers pour que je puisse être mieux assise. Il prit la cuillère en bois et prit de la soupe pour me la tendre vers ma bouche. 
-" Ah !" fit-il. J'entendis un sorte de gloussement traverser les lèvres fines du souverain. 
-" Je ne mangerais pas tant qu'il sera là !" dis-je détournant la tête.  
-" Oh mais je ne compte pas partir ! C'est une scène fort amusante ! Et je veux en profiter !" répondit-il, avec un sourire moqueur. J'attrapais l'oreiller à côté de moi et le balançais avec peu de force, mais le geste y était. 
-" Comment osez-..."
-" Adar ! Partez ! Vous fatiguez la malade !" lança le Prince, me faisant sourire fièrement. Hé hé ! Il était de mon côté cette fois ! Le roi partit en marmonnant je ne sais quel inepties ! Et je pus manger mon potage avec application. J'avais vraiment faim. 
-" Eleanor... tout de même... gronder mon père... est vraiment..." dit-il après que j'ai finit. 
-" Quoi ? Je préfère être honnête !". Legolas secoua la tête et partit déposer le plateau sur une table avant de passer dans une autre pièce, parler à son père qui répondit par des grognements, des mmmh... hum... oui... bref. Je finis par sourire. Il était juste... un peu grincheux... ce qui m'étonna intérieurement. Pourquoi je souriais, comme si j'avais un peu d'attachement envers lui alors qu'il n'avait jamais été là, pour m'aider ? Je tentais de comprendre, mais la réponse ne vint pas et je finis par m'endormir avant que Legolas revienne. 

Bleu AzurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant