chapitre 5

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Aie.

Ma tête cogne tellement fort...

Bordel, je suis ou ?

Il ne me faut pas plus d'une seconde pour me souvenir de ce qu'il c'est passé.

Mon père s'est fait tuer sous mes yeux par des espèces de fous furieux maniaques de la gâchette, Amélia et moi-même nous sommes enfuies, enfin, nous avons essayé. Et... elle a réussie. Pas moi.

Est-ce qu'ils vont me tuer ?

Ok, respire...

Je me situe dans une pièce sombre et j'entends des voix lointaines, qui semblent se disputer. Je suis sur une chaise et... putain, je suis ligotée à cette foutue chaise.

J'ai vu dans plusieurs films qu'il fallait se balancer en arrière avec la chaise pour se libérer, seulement là, c'est la vraie vie. Et je ne tenterai pas une action idiote qui pourrait me coûter cher.

Les individus se rapprochent, mais ne se rendent pas compte que je suis éveillée, je devrais sûrement tenter quelque chose.

Oui, mais quoi ?

Je repère non loin de mes pieds une espèce d'outil que je ne saurais nommer, et décide de m'en emparer. J'essaye de bouger mon pied droit, qui n'est pas attaché.

Sauf que je prends trop d'élan, et la chaise fait un grincement pas possible.

Les types se retournent aussitôt et arrivent bien vite vers moi.

Ils sont 3.

Mon cœur s'emballe. Je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit qu'un des hommes, celui aux cheveux blonds polaires presque blancs, m'agrippe la mâchoire à toute vitesse.

- T'as intérêt à nous dire ou ta copine se cache !

J'aimerais lui dire que je n'en sais rien, ce qui est la stricte vérité, mais les mots se bloquent dans ma bouche.

Et tout d'un coup, je me reçois une gifle à laquelle je ne m'attendais pas. Elle est si forte que la violence avec laquelle mon visage tourne fait tomber la chaise à laquelle je suis attachée. Je devais déjà saigner suite au coup qu'on m'avait porté à la tête, et le fait que je vienne tout juste de me manger le sol à une vitesse impressionnante ne doit sûrement pas aider.

- Wow, wow, wow, on va se calmer Alec.

Mon corps entier commence à trembler. Je vis sûrement mes dernières heures, alors autant ne pas me montrer faible. Je relève la tête, toujours allongée au sol.

- Ok, on n'obtiendra rien d'elle comme ça. Moi, c'est Dawson, me fit-il avec un sourire que je ne sais pas comment interpréter.

Il est grand, recouvert de tatouages, comme les deux autres, et typé asiatique. Une douleur contre mon ventre m'intrigue. Je viens de tomber sur l'outil dont je voulais me servir tout à l'heure...

J'essaye de le tenir fermement et le plus discrètement possible.

- On aurait besoin que tu nous dises ou est ton amie, car elle a été témoin de choses dont elle n'aurait pas dû. On aura une petite discussion et hop ! tout sera réglé comme par magie.

Je ris jaune.

- Mais vous me prenez réellement pour une imbécile ? Jamais je ne vous aiderai à la retrouver, et même si je savais ou elle se trouvait je ne vous dirai rien !

- Putain elle va pas me saouler longtemps cette garce... commença le type qui n'était ni Alec ni Dawson, en se rapprochant dangereusement de moi.

Ok, c'est le moment ou jamais. Surement grâce à l'adrénaline je réussi à me lever, car suite à ma chute la chaise s'est brisée et les liens qui m'attachaient se sont donc défaits. Ni une, ni deux, je frappe le plus fort possible cet homme au visage avec mon "arme", et détale dans le sens inverse.

- La pute ! j'en entends un crier.

Je vis une porte et pria intérieurement pour qu'elle soit ouverte. Je tire fort dessus et miracle ! Elle s'ouvre.

A la seconde ou elle fut assez ouverte pour que j'y glisse mon corps, je m'y engouffre mais je me prends de plein choc un mur.

Un mur ? Derrière une porte ?

Je courais tellement vite qu'en me cognant je rebondis en arrière et tombe au sol, une fois de plus.

Je relève la tête.

Ce n'est pas un mur, mais un homme.

Je croise de nouveau ce regard glacial que j'ai croisé quelques heures plus tôt.

J'entendis les autres arriver derrière.

- Tiens, tiens, murmura le type qui se tenait devant moi, avec un sourire des plus terrifiants.

Il se jeta sur moi, m'attrapa par la jambe et le cou, et me balança loin.

Putain...

J'ai mal.

- QUI T'A DIT QUE TU POUVAIS SORTIR DE CETTE PUTAIN DE BARAQUE ? hurla mon nouveau bourreau.

J'essaye tant bien que mal de me glisser sur le sol à l'aide de mes bras, mais je n'y arrive pas : j'ai eu la respiration coupée plusieurs fois suite au récent choc avec le sol.

Ce sont des malades et je vais mourir ici.

Celui qui m'a balancé se rapproche de moi et me retourne afin que je sois sur le dos.

- Elle ne veut pas parler ? Très bien, on finira par la faire hurler ce qu'on veut savoir.

Il me soulève comme si je ne pesais rien et me met sur son épaule.

J'essaye de me débattre tant bien que mal, sans succès. Il traverse quelques pièces, et je découvre que plusieurs hommes se situent dans l'énorme demeure, qui me semble bien être un château.

Il ouvre plusieurs portes et enfin, me balance dans une pièce quasiment vide. J'ai à peine le temps de me retourner que je constate qu'il est déjà partit.

Je me jette sur la poignée, en vain.

La porte est fermée à clefs.

- Non ! hurlé-je en tambourinant sur la porte comme une folle comme si ça allait y changer quelque chose.

Bienvenue en enfer, me souffla ma conscience.

***

Et encore un ! premier vrai contact entre nos criminels sexy et notre pauvre Hailey...

Dites-moi ce que vous avez pensé du chapitre, et si vous avez des idées n'hésitez pas à m'en faire part !

SephtisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant