chapitre 30

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hello ! dorénavant j'essaierai de poster tout le temps vers 18h, pour avoir un horaire fixe. Je continuerai à essayer de poster tous les jours. on est déjà au chapitre 30, c'est fou.

***

- Il y a une fête au château ce soir, me dit Iris.

- Et je dois y aller ?

- Oui, s'il te plaît... ne me laisse pas seule avec tous ces criminels auxquels je n'ai rien à dire.

- Bon, ok. Règle numéro 1 : même pour aller aux toilettes, je ne m'isole plus, je rigole.

- Effectivement.

- Bon. Tu veux qu'on fasse quoi aujourd'hui ?

- J'ai vraiment le choix ? J'aimerais beaucoup aller me promener dans les jardins.

- Alors aux jardins nous irons ! Tu te sens mieux par rapport à ce matin ?

- J'ai toujours mal à la tête mais globalement ça va mieux.

- Prendre l'air te fera du bien.

On revête toutes les deux un bon gros jogging, et on se dirige vers les jardins.

Sur le chemin pour y aller, nous croisons Marcus.

- Vous allez où ? demande-t-il.

- On va se promener. Dans les jardins, ajoute-t-elle devant son air interrogateur.

- Ah, profitez bien. Il fait beau aujourd'hui.

- Merci.

Parfois je me sens cruche de ne pas parler en leur présence, mais je suis bien trop intimidée. Je ne suis pas très à l'aise avec les hommes.

Nous passons la porte principale, et après que les hommes de main se soient assurés que je suivrai bien Iris, ils nous laissent sortir.

- J'aimerais tellement... tellement retourner en ville, je murmure. Voir du monde qui n'est pas dans ce milieu.

- Je te comprends. J'essaierais de voir ce que je peux faire, mais je pense vraiment qu'il y a très peu de chance pour que ça se produise.

Je baisse tristement la tête. Je m'en doutais.

On continue de se promener dans les jardins avec Iris, et je ne peux qu'admirer le paysage : je ne sais pas qui sont les jardiniers qui s'occupent des jardins ici, mais ils sont vraiment magnifiques.

Des graviers ornent le sol, ainsi que de gros massifs de fleurs, des rosiers bordent les allées, et de grands arbres majestueux sont sur l'herbe de manière alignée.

C'est magnifique.

Marcus n'avait pas menti, il y a un grand soleil aujourd'hui.

Je ferme les yeux deux secondes, et m'imagine que je suis autre part. Dans un parc.

Avec le bruit des oiseaux, je m'y croirait presque.

Malheureusement je retourne vite à la réalité.

Je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre, j'ai des cicatrices partout sur le corps.

Mon corps est en train de s'affaiblir lui même de jour en jour, et mon mental n'est plus là.

Je suis à bout.

Je n'ai pas d'espoir auquel me raccrocher, puisque je ne sortirai jamais d'ici.

Je regarde le sol, les larmes me montant aux yeux.

SephtisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant