Chapitre 17

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Esposito m'offre un verre de tequila, et je vérifie tout de même qu'il ne met pas de drogue dans mon verre. Il me tend ce dernier.


- Merci beaucoup, dis-je avec un sourire charmeur.


J'essaie de mettre en avant mon décolleté pour l'attirer. Honnêtement, cela me dégoute. Cet homme pourrait être mon père.


- Qu'êtes vous venue faire ici ? me questionne Esposito.


- Oh, eh bien faire la fête, prendre du bon temps...


- Tout cela m'a l'air très appréci...


- Esposito ! l'appelle un homme avec qui il parlait avant que je le bouscule.


Ce dernier se retourne vers son acolyte qui l'a appelé.


- Pouvons nous terminer cette conversation sur la bourse de chine ? Laissez vos pulsion s à plus tard.


Esposito se tourne à nouveau vers moi.


- Je m'excuse miss... ?


- Hailey.


- Je m'excuse miss Hailey, le travail m'appelle. Ravie de vous avoir rencontré. 


Puis il se retourne vers ses amis/collègues ?

Merde, merde, merde. Je fais quoi putain ?


- Attire le à nouveau ! gueule Sephtis dans mon oreillette.


Je m'apprête à lui retaper sur l'épaule, mais avant que je ne puisse le faire il s'éloigne avec son groupe d'acolytes, et descends en bas pour quitter le bar.

Je m'apprête à le suivre, lorsque soudain une main s'enroule autour de ma taille et me porte. Prise par l'angoisse, j'ai  le réflexe de mettre un énorme coup de coude à la personne qui m'a attrapée, et elle me lâche aussitôt.

Je me retourne et constate qu'il s'agit du mec qui m'a payé ma première tequila. Son groupe de potes est derrière lui.


- Putain, la conne... murmure celui à qui j'ai mis un coup de coude.


- Tu penses aller ou comme ca ma jolie ? Tu nous chauffes, on te paye des verres et tu penses que tu peux te casser comme ca ?


Je jette un œil à l'escalier et constate qu'Esposito a bel et bien quitté le bar.

Merde !

Un des types s'avance vers moi et me prends par les poignets. 

Je lâche un cri de douleur.

Il me projette contre le torse d'un de ses amis, et ils s'amusent à me lancer entre leur petit groupe comme si je n'étais qu'un ballon. 

J'essaie de m'échapper, mais un des types me reprend immédiatement par la taille et mime des coups de reins derrière moi.

Je crois que je vais vomir de  dégoût. Je sens de la bile remonter dans ma gorge. Il me palpe de partout sans ménagement, et je sens que je suis de plus en plus prête à vomir.

SephtisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant