Chapitre 18

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les gars on a atteint les 10k, c'est juste fou, merci beaucoup !!!!!!


***


Nos plats arrivent rapidement, il s'agit de riz, de légumes sautés et de poisson blanc. C'est présenté de manière très esthétique.

Mon ventre gargouille à la vue de ce plat, je meurs de faim.

Je m'assois à côté d'Iris sur son lit, et on mange en parlant. Une fois fini, je me tourne vers elle et lui demande :


- Iris ? Je peux te poser une question... privée ?


- Je t'écoute.


- Est-ce qu'il y a déjà eu quelque chose entre Alec et toi ?


Cette question me taraude depuis quelques temps déjà.


- Entre... ? Et... moi ? Euh, non. Non, pourquoi ?


- Il y a clairement une tension entre vous deux quand vous êtes dans la même pièce.


- Ah, eh bien non il n'y a jamais rien eu et... AH ! 


Iris se lève d'un coup du lit, la main en sang. 


- Putain, murmure-t-elle en se tordant de douleur.


- Oh mon dieu, tu t'es coupé avec le couteau ?


- Oui, s'il te plait, tu veux bien aller à la pharmacie récupérer mon kit d'urgence ? C'est dans un sac rouge avec une croix blanche.


Je n'hésite pas une seconde et réponds :


- Oui, j'y vais tout de suite.


Normalement, je connais le chemin jusqu'à l'infirmerie, je vais par contre longer les murs car je ne voudrais pas croiser un des quatre criminels.

Je sors lentement de la suite d'Iris, en vérifiant plusieurs fois à gauche et à droite qu'il n'y a pas de criminels. Il n'y a personne, j'y vais.

Je m'avance lentement au travers des longs couloirs, vérifiant à chaque tournant qu'aucun nuisible ne s'y trouve.

J'arrive à arriver jusqu'à l'infirmerie sans croiser personne. Seul problème : il y a deux portes. Une à gauche du couloir, l'autre à droite.

Putain, laquelle c'est ? Il me semble que c'est celle de droite.

Je souffle profondément, et appuie lentement sur la poignée de la porte pour l'ouvrir.

Ce que je vois me glace le sang, et me paralyse sur place : un homme, énormément tuméfié sur le visage, le corps en sang, attaché et ses vêtements à moitié brûlés.

Sephtis tourne immédiatement la tête vers moi.

Si je pensais qu'il me crierait dessus pour l'avoir interrompu, je suis prise au dépourvu par son actuelle réaction : il sourit. 

SephtisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant