chapitre 78

6.2K 306 528
                                    


Tw : viol dans ce chapitre

***

Je garde mes yeux fermés, attendant que la douleur traverse mon corps.

Peut être que je suis déjà morte, et que c'est la raison pour laquelle je ne ressens plus rien.

J'étends soudain comme un bruit d'une personne en train d'agoniser. J'ouvre les yeux et voit Sephtis qui a toujours son arme pointée vers moi, mais ce qui me choque le plus est l'homme qui se trouve étendu au sol derrière moi.

C'est lui. C'est l'homme qui m'a violé.

Il n'a pas l'air d'être en train de mourir mais il a l'air de souffrir. Je crois que Sephtis lui a tiré dans l'épaule.

Je me retourne vers Sephtis, ne sachant plus quoi faire. Est-ce qu'il compte toujours me descendre ?

Il avance rapidement vers moi.

- Décale toi, dit-il en me faisant signe avec son arme de m'écarter.

J' obtempère rapidement, clouée sur place. Un tas de pensées me passent par la tête.

Sephtis était à deux doigts de me tirer dessus, et au lieu de ça il a tiré sur l'homme qui m'a fait du mal. Comment a-t-il su que c'était lui ?

Sephtis s'agenouille à côté de l'homme qui agonise au sol, et lui dit :

- Alors, fils de pute. Tu t'amuses ?

Sephtis fait un signe de tête à ses hommes de main qui soulèvent l'homme sur qui il a tiré.

- Vous savez où l'emmener.

Probablement encore sous le choc de s'être fait tirer dessus, l'homme ne bronche pas, et n'arrive même pas à se débattre.

Sephtis s'arrête à mon niveau.

- Toi, tu me suis.

Voyant que je ne réagis pas, il m'attrape par le bras et me force à le suivre.

- Où... où va-t-on ?

Il ne me répond pas et je ne dis plus rien. Je suis toujours en état de choc de ce qu'il vient de se passer.

Je reconnais rapidement ou Sephtis nous emmènent : dans la salle de torture.

Je commence à me reculer mais Sephtis tire sur mon bras pour m'obliger à entrer.

Les hommes de main de Sephtis ont attaché l'homme sur une sorte de table en bois.

- Laissez nous, ordonne-t-il à ses hommes.

Nous nous retrouvons rapidement à deux.

- Et maintenant, tu vas lui faire payer.

Je commence à sentir des larmes mouiller mes yeux.

- Non, non je ne veux pas... rien que le voir m'insupporte.

- Mais justement, Hailey ! Ne laisse pas la peur gagner et inflige à ce fils de pute dix fois pire que ce qu'il t'a fait !

- Rien ne pourra jamais être pire que ce qu'il m'a fait... et puis d'abord, comment as-tu su qu'il s'agissait de lui ?

- J'ai juste eu à récupérer les caméras de surveillance, Hailey. Ça n'a ensuite pas été bien compliqué de le reconnaître.

- Tu m'aurais tiré dessus ?

- Ce n'est pas le moment, Hailey.

- Ah parce qu'il y'a un bon moment pour parler de ça ?!

SephtisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant