Sephtis

chapitre 70

Iris et moi avons commencé à nous préparer pour la petite fête improvisée, lorsqu'un élément me revient à l'esprit :

- Iris ! Esposito a piraté le système gérant la bombe que j'ai dans le cou !

- Quoi ? Sérieusement ?

- Oui ! C'est étrange qu'il ne m'ait pas encore fait exploser... génial, maintenant je vais vivre avec la peur constante de mourir.

- Je peux te la retirer.

- Vraiment ?

- Oui. Je suis médecin. Je sais pratiquer des opérations.

- On pourrait faire ça le plus vite possible ? Si il ne m'a pas encore fait exploser c'est sûrement qu'il prépare quelque chose et que par conséquent il ne va pas le faire maintenant. Mais ça me rassurerait quand même de l'enlever.

- Je peux te faire ça demain matin si tu veux. Mais je vais avoir du mal avec mon fauteuil. Je vais devoir faire ça debout.

- Iris, tu peux à peine tenir sur tes jambes.

- Non, regarde.

Elle tente de se lever lentement, et y arrive. Elle avance d'un pas mais son pied se dérobe, elle tombe.

- Merde ! Ça va ?

- Oui, oui... je vais devoir suivre des cours de rééducation je pense. Tu peux m'aider ?

Je m'approche d'elle et l'aide à retourner dans son fauteuil.

- Merci.

On termine de se maquiller rapidement, puis je l'aide à enfiler une robe simple mais jolie. J'opte pour une robe noire à bretelles fines.

- Ça commence à quelle heure ?

- Euh... étant donné qu'il n'y aura que nous, je pense qu'il n'y a pas vraiment d'heure. Ça commencera quand nous serons tous prêts. Je vais envoyer un message aux garçons pour leur dire que nous sommes prêtes. Je vais faire un groupe de messages où nous serons tous les six.

Iris pianote sur son téléphone pendant quelques secondes puis relève la tête vers moi.

- Ils sont prêts aussi ! Que la fête commence ! Enfin, elle commencera quand Alec viendra me chercher et me déposera en bas.

Ça toque au même moment à la porte de notre suite.

- Tu peux entrer ! dit Iris.

Alec entre, et dit :

- Votre carrosse vous attend, ma jolie. (ceux qui ont la ref je vous aime.)

Il s'approche d'Iris, puis la soulève délicatement du fauteuil. Il se tourne vers moi.

- Tu peux descendre son fauteuil, ce sera pas trop lourd ?

- Non, c'est bon.

Je m'approche du fauteuil et le saisit. Il est lourd, mais je ne suis pas en sucre.

Je les suis à travers les longs couloirs du château, puis nous empruntons l'escalier. Nous descendons dans la grande salle de réception, où je vois plusieurs bouteilles posées à même le sol. Je reconnais des bouteilles de vodka, de rhum... Sephtis est là, et je ne peux m'empêcher de lui dire :

- Des bouteilles, qui plus est par terre ? Ce n'est pas digne de vous, avec vos coupes de champagne, vos traiteurs...

- Ce soir, c'est sans prise de tête !