Chapitre 27 : Pêcher originel ♠️

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Quelle petite furie ! La voir si enragée pourrait bien me faire b... mmmh ... rectification ... me fait bander !

Ma petite sauvageonne s'est jetée sur moi tellement vite que je n'ai pas eu le temps de réagir. Me voilà maintenant allongé sur le dos, l'adorable effrontée au-dessus de moi, enserrant fermement ma gorge avec ses mains délicates.

Ses yeux bleus me fusillent du regard, son aura noircie par la rage s'échappe de son corps et s'abat contre le mien, me clouant au lit. Ses jolis seins ronds encore tendus par l''excitation me narguent, se soulevant exquisément au rythme de sa respiration rapide.

Quel fruit exotique prometteur ! J'ai hâte d'en découvrir chaque saveur une fois que j'aurai brisé sa carapace.

- Tu appelles ça insister ?! Ne t'avise plus jamais d'abuser de moi sale humain ! Sa colère froide transparaît à travers sa voix et la pression qu'elle augmente sur ma gorge, m'excitant davantage.

Abuser. Le mot agresse mes oreilles mais c'est pourtant le bon terme. Depuis le début de notre jeu, mon petit jouet prend un malin plaisir à me provoquer ouvertement, collant son corps alléchant contre le mien qui est grandement affamé depuis qu'il l'a vu.
À chaque fois que nos chemins se croisent, je ne peux détourner mes yeux de sa silhouette fine et tonique, ses formes affriolantes, fantasmant sur maintes façon de l'asservir au moindre de mes désirs.

Quelle satisfaction ce fût de voir l'impertinente débarquer en pleine nuit dans ma chambre, consumée par la petite graine que j'avais insidieusement planté dans son esprit et qui avait finalement germée pour mon plus grand plaisir. Son petit jeu chaste m'avait ouvert l'appétit, me permettant d'explorer la moindre parcelle de son anatomie, entendre ses petits gémissements si délicieux, la voir à la merci de mes caresses.

Douce Keya, ma petite diablesse. L'outrecuidance qui t'as poussé à me laisser seul l'autre soir, me privant de la jouissance que je méritais, le sourire triomphant que tu arborais fièrement...
Tu as de la chance que je sois de bonne humeur ces temps-ci, même si l'idée de te corriger durement pour ton affront m'ai traversé l'esprit.

J'ai tenté ce soir de lutter contre mes pulsions, de me contenter de faire mumuse avec elle mais sentir son petit sexe détrempé au bout de mon membre m'a rendu fou et l'envie de la goûter a pris le dessus. J'ai succombé au fruit défendu qu'est ma petite sauvageonne. Et quelle satisfaction !

Il m'a fallut déployer des efforts surhumains pour être un modèle de patience et de douceur pour qu'elle cède, commençant à aller et venir en elle avec une lenteur exaspérante alors que j'avais terriblement envie de laisser libre cours à la passion qui me dévorait. Mais la belle, abandonnant enfin sa petite fierté s'est offerte à moi, dévoilant un côté fougueux et tendre qui contraste avec son habituelle insolence qui m'agace autant qu'elle m'attire.

Sa "perte de contrôle" délivrant de grisants petits électrochocs a savamment fait rimer douleur et plaisir et a manqué me faire venir plus vite que prévu.

- J'ai été assez claire ? Sa main presse ma gorge si fort que je commence à suffoquer. Je tente de répondre mais ne peux sortir le moindre son.

Mon agresseuse s'en aperçoit et décide de relâcher assez la pression exercée par ses doigts pour me permettre de lui répondre.

- Très claire ma chère ~

Ses yeux de chats m'observent un moment, essayant de savoir si je me moque d'elle ou si mes paroles sont sincères. Le sourire que j'affiche semble lui convenir puisqu'elle décide enfin de me libérer de son emprise et s'allonge langoureusement à l'opposé, de dos, m'offrant l'agréable vision de son postérieur rebondi.

Double je(u)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant