Chapitre 22 : Leçon amère

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🔞 Passez votre route et allez au chapitre suivant si vous n'avez pas l'âge ou n'appréciez pas ce genre de lecture 😉

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Après m'avoir défié sensuellement du regard, Hisoka empoigne fermement mes hanches et vient lécher de sa langue chaude mes tétons. Une douce chaleur nait au creux de mes reins et mes joues rougissent légèrement, ce qui n'échappe pas à mon partenaire.

Cela faisait bien trop longtemps que je n'avais pas succombé au plaisir charnel, rendant mon corps très sensible au moindre effleurement de l'homme. Ce dernier s'en amuse pleinement. Il pousse même le vice en baladant ses lèvres, tout juste posées sur ma peau jusqu'au dessus du seul bout de tissu qui recouvre désormais mon corps.

- Te voilà bien réceptive ma jolie. Il se pourrait bien que si je continue ainsi, ce soit toi qui brises les règles de ton petit jeu. L'excitation sexuelle qui l'envahie fait dilater ses pupilles, rendant son regard terriblement captivant.

Il a raison. Mon corps brûle d'impatience sous ses caresses, mais mon esprit refuse d'aller plus loin.

Hisoka n'est pas digne de prendre possession de mon corps, le seul homme qui l'était a quitté ce monde à présent.

- Avoue que tu aimerais bien je raille effrontément. Mais ne te fais pas d'illusions. Ça n'arrivera pas.

- C'est ce qu'on verra ~ lance-t-il comme un défi avant de se saisir de mon sous-vêtement et le faire lentement glisser le long de mes jambes.

Je sens ses mains se poser de chaque côté de mon bassin et, dans un geste totalement soudain, ses lèvres chaudes venir à la rencontre de mon sexe. De sa langue, il vient lécher chacune des parties de mon intimité, me provoquant un gémissement que je tente d'étouffer tant bien que mal.

Après quelques minutes de pur délice, je sens avec surprise ses dents se saisir délicatement de l'une de mes lèvres et la mordiller doucement avant de faire de même avec l'autre. Puis, du bout de la langue, il se met à chatouiller le point le plus sensible, faisant légèrement tressaillir tout mon corps.

La violente décharge électrique qui parcourt mon corps fait que pour ne pas sombrer trop rapidement dans le plaisir ultime, je saisi de mes mains le drap et m'y cramponne fermement.

Comme une provocation supplémentaire, il souffle lentement sur mon intimité, la chaleur et l'humidité de l'air décuplant furieusement le plaisir ressenti. Fermant les yeux, je profite de la sensation si agréable qui suit et sens le torse puissant et dur d'Hisoka se coller au mien.

Il n'y a pas que son torse qui est dur. Son sexe qui côtoie à présent le mien l'est tout autant.

Ouvrant les yeux, j'observe son visage dont les joues sont joliment rosées. Dans un sourire des plus irrésistible, il attrape mes poignets et relève mes bras au-dessus de ma tête, me maintenant ainsi d'une main. De sa main libre, je sens qu'il saisi son membre et vient frotter son gland chaud contre mon sexe totalement mouillé.

Apeurée, j'écarquille grands les yeux et mon corps se raidi brusquement.

- Qu'est-ce que tu fais ? je demande, prise de panique.

- Rassure toi Keya. Nous les laisserons seulement faire connaissance pour ce soir ~ susurre-t-il langoureusement à mon oreille.

Le contact créé entre nos deux sexes provoque tant chez Hisoka que moi un bouillonnement fulgurant qui met en transe nos deux corps.

Lâchant son membre mais gardant sa prise sur mes poignets, il se met alors à frotter tout son corps contre le mien. Appréciant ce contact, je gémis doucement à son oreille, faisant naître un large sourire sur son visage.

Je lâche prise, sentant l'orgasme venir incessamment sous peu. Les yeux clos, je pressens son visage venir se lover dans le creux de mon cou. Sa respiration haletante transcrit le plaisir qui le consume. Sa deuxième main vient se nicher sur ma taille et caresser doucement ma peau.

L'explosion tant attendue vient enfin. Peu intense, mais follement délicieuse.
Une chaleur agréable envahie alors mon corps et je me sens légèrement étourdie l'espace de quelques secondes.

Relevant son visage, Hisoka affiche un sourire victorieux et, d'un geste terriblement sexy, passe sa main dans ses cheveux.

- On dirait que j'ai gagné ton jeu petite sauvageonne. Que dirais-tu de me remercier en t'occupant de moi ?

Prenant ma main, il l'a dépose sur son membre gonflé de désir et me lance un regard fiévreux. Sans dire un mot, je me redresse, obligeant mon partenaire à reculer jusqu'au mur contre lequel il pose son dos et sa tête. Maintenant toujours sa virilité dans ma main, je lui souris insolemment et vient caresser son beau torse musclé.

- Quelle jolie petite main. Rien que de l'imaginer glisser sur moi pourrait vite me faire venir ~ susurre-t-il avant de fermer les yeux, attendant sa récompense.

Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'elle ne viendra jamais. En posant ma main sur son torse, je l'ai immobilisé à son insu dans une prison invisible grâce à l'air de la pièce.

Lorsqu'il réalise qu'il ne se passe toujours rien, il ouvre ses yeux et constate amèrement que j'ai déjà remis mon dessous et ma chemise. L'homme dans un premier temps surpris tente de bouger mais reste plaqué au mur.

- À quoi tu joues Keya ! Je t'interdis de me laisser dans cet état là siffle-t-il sur un ton menaçant la mine renfrognée.

Tout en enfilant mon pull, je le toise de la tête au pied avant de saisir mes chaussures. Quelle satisfaction de le voir ainsi, sa délivrance entre mes mains, entravé par ma puissance et rongé par la frustration que je lui impose.

- Tu m'interdis beaucoup de choses Hisoka. Ne prends pas cette habitude avec moi osé-je lui répondre tout en le citant.

Amusé par mon audace, son visage se radoucie subitement et un sourire espiègle apparaît.

- Quelle petite effrontée. Dépêche toi de me libérer ~ ordonne-t-il mielleusement dans une ultime tentative.

- Tu seras libre dans quelques minutes. Tu pourras alors en profiter pour te récompenser toi-même à l'aide de ta petite main.

J'achève mes paroles par un clin d'œil provocateur avant de sauter par dessus la fenêtre et m'éloigner le plus vite possible de la maison. Une fois avoir regagné ma chambre, je m'enfonce sous les couvertures de mon lit et fixe le plafond les yeux grands ouverts.

Quelle folie ... il doit être tellement furieux ... mais quelle jouissance !

Le frisson du danger, l'adrénaline dont je me délecte avidement ... ce délicieux mélange qui me procure un sentiment d'invincibilité et de puissance coule dans mes veines et infecte insidieusement ma conduite, réveille tous mes sens.

Et j'aime ça.

Malgré mon excitation, la fatigue s'abat sur moi et ne tarde pas à me plonger dans le doux monde onirique.

Double je(u)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant