Chapitre 30 : Trois jours d'abstinence ♣️

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3 jours sans te toucher ? Pour qui tu me prends petite sauvageonne !

Peu avant que le soleil ne se lève, dans la fraicheur de l'aube, je décida de partir. La délicieuse créature avec qui j'avais passé la nuit était profondément endormie, collée contre moi, une main posée sur mon torse.

Sans faire de bruit, j'ôta doucement sa main et en fit tout autant pour sortir du lit sans la réveiller. Elle s'enfonça dans les couvertures, expirant longuement et m'accordant le même sourire extatique* qui avait orné son visage quand j'avais réalisé mon petit tour de carte.

Et si je te laissais un souvenir ? pensé-je en déposant sur le coussin une carte qui lui rappellera ce bon souvenir.

Une fois habillé, j'ouvris la fenêtre. Au contact du vent froid soufflant sur mon visage, l'envie de me venger de son effronterie me gagna. Je la laissa alors légèrement entrouverte, juste assez pour l'incommoder à son réveil.

La cité était encore endormie, seules quelques âmes bien matinales hantaient les rues, les bras chargés de paquets et autres marchandises. Sûrement des commerçants regagnant leur échoppe. À part eux, je ne croisa qu'un garde qui ouvrit de grands yeux lorsque j'arriva à son niveau, surpris de croiser un humain de si bonne heure.

Une fois ma chambre regagnée, je m'allongea sur le lit, les bras croisés derrière la nuque et ferma les yeux, me laissant porter par les divagations de mon esprit.

Oh Keya ! Je ne m'attendais à tomber sur un fruit si attirant ! Le continent caché porte bien son nom. À mes yeux il dissimule des trésors bien plus précieux que les ressources convoitées par mes congénères. Et celui que je convoite se nomme Keya.

La belle m'a prouvé qu'elle n'avait pas froid aux yeux et possédait une force et un Nen dignes de mon intérêt. Affronter deux énormes créatures sans trembler, voilà la preuve qu'elle est un adversaire à la hauteur, un petit jouet avec lequel j'ai terriblement envie de jouer.

Goûter à la puissance débridée de sa colère est hautement alléchant tout comme le plaisir que je ressentirai lorsque je ferai définitivement taire son habituelle insolence.

Oh oui ! La mettre à terre, à genoux devant moi, contempler dans ses prunelles bleues les derniers tresseaux de son âme agonisante ... voilà une vision qu'il me tarde de concrétiser !

Cependant, j'avoue être sensible aux charmes de la diablesse. Son petit nez qui se fronce de manière adorable quand elle est contrariée, les rougeurs qui envahissent ses joues quand elle est mal à l'aise ou en colère. Voir sa peau diaphane joliment rosir pourrait bien devenir mon passe-temps favori.

La question se pose : qu'est-ce que je veux le plus ? La combattre ou la posséder ? Décisions ... Décisioooons !

Mon esprit repensa soudainement à la nuit que je venais de passer. Le souvenir de mon plaisir et l'écho de ses petits soupirs dans mes oreilles finirent par me faire soupirer d'aise et durcir.

Et bien mon ami, on dirait que tu viens de choisir ce que tu préfères ! Mais du calme ! Tu vas devoir rester sage, du moins avec elle.
Hm-m ... non, c'est elle que tu veux ! Comme je te comprends ...

Je passa une main dans mon pantalon, l'érection devenait de plus en plus douloureuse. Après quelques caresses pour calmer la bête affamée, je décida finalement de la sortir et me masturber.

Commençant à haleter, j'imagina les dents de mon chaton mordiller ma poitrine, ses mains douces caressant ma chair, ma virilité, ma bouche sur la sienne ... mon corps était tellement chaud, consumé par la frustration que j'explosa rapidement et fut libéré de la tension qui me possédait.

Double je(u)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant