Chapitre 7 : Protection

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Retour au point de vue de Kat

Mon corps est tellement lourd. J'essaie de me tourner ou de faire quelque chose mais en vain. Il fait si noir.

Je suis morte ? J'aurais réussi mon coup ?

C'est bizarre, j'ai l'impression d'entendre une voix qui m'appel. Je sens que je me dirige vers cette voix. Une lumière aveuglante vient submerger mon visage et mes oreilles bourdonne horriblement. Je me rend compte que je suis dans un lit mais ma vue est encore trouble pour savoir où je suis.

Je tente de tourner mon visage quand j'aperçois une personne vêtus d'une blouse blanche s'approcher de moi avec une lumière entre les mains. D'un air sérieux et professionnel, il passe la lumière sur mes yeux en disant :

- « Mademoiselle vous m'entendez si c'est le cas clignez des yeux. »

Je cligne des yeux deux fois et je m'aperçois que je vois mieux maintenant. Ma conscience reprend le contrôle sur mon corps.

- « Tout va bien votre amie est juste sous le choc. Le lavage d'estomac d'urgence à fait son effet. On lui a prescrit des antalgiques pour la douleur, elle devrait être sortie d'ici 5 jours. »

Je ne comprend pas à qui il parle mais mon moral prend le dessus. Mon souhait de mourir à bien échouer. Si j'apprend qui à oser appeler les secours...

Le médecin repart de la pièce de faisant signe qu'il reviendras plus tard.

J'entend des pas s'approcher de moi et je m'aperçoit que c'est un jeune homme de mon âge. Il se trouve à mon chevet et c'est lui la cause de tout ça.

J'essaie de parler mais ma gorge est tellement sèche. Il accourt immédiatement pour me servir de l'eau avec une paille. Je bois deux, trois gorgé et je lui demande d'une voix un peu rauque :

- « Qui êtes-vous ? »

Il me répond :

- « Je m'appelle Ju-won, c'est moi qui est appelé les secours »

J'avais compris pff.

- « Pourquoi vous m'avez sauvé ? »

- « Je ne pouvais pas vous laisser gâcher votre vie, j'ai faillit le faire aussi dans le passer et je ne regrette pas d'être en vie. »

- « Alors vous m'avez sauvé à cause de votre égo pour vous valoriser et de ne pu culpabiliser de vos choix passés, c'est minable ! Vous auriez dû me laisser crever sur place ! Vous avez tout gâché ! »

- « Mais bien sûr que non. Je ne vais pas regarder quelqu'un mourir sous mes yeux. »

Je me met à pleurer si fort que je n'entend que ma voix. Mes larmes coulant abondamment de mes joues ne voulait pas s'arrêter. D'une petite voix je chuchote :

- « Mais laisser moi crever. »

- « Je vois que vous êtes pas en état de parler, je vais appeler une infirmière. Je repasse demain pour voir comment vous aller. »

Je l'entend se lever et partir. Je ne voulait rien entendre.

Je tire la couette jusqu'à ma tête pour continuer de pleurer en paix. Vingt minutes plus tard, mes larmes ont cessé et mon corps tombe de fatigue dans un profond sommeil.   

South Korea in my Head                       내 머릿속엔 한국Où les histoires vivent. Découvrez maintenant