Chapitre 12

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Sara devient blanche comme neige, elle a la tête qui tourne et elle remercie le ciel d'être assise parce qu'elle serait sans doute tomber au sol tellement le choc fut grand. Elle reste bouche bée, son regard passant de Madame à Monsieur et ensuite de Monsieur et Madame.

-Mais vous êtes des malades! hurla-t-elle en se levant.

Madame se lève et fait un pas vers elle, la main levée.

-Woh! Je n'ai pas poser de question là! C'était une affirmation!

Madame arrête son geste et regarde son mari.

-Elle a raison Madame! Ce n'était pas une question. Assoyez-vous mesdames! dit-il à l'intention de Sara et son épouse.

Sara se laisse tomber, rageuse sur le fauteuil et Madame s'assoit avec élégance.

-Il faudra t'y faire vite! continue-t-il. Il n'y a rien que tu peux changer à ta situation, tu nous appartiens et on va faire ce que l'on veut de toi. Si tu refuses, tu y seras forcé. On a les moyens qu'il faut pour te soumettre à nos exigences.

-Mais...

-TAIS-TOI! Je n'ai pas terminé de t'expliquer, tu dois connaître nos procédures, si tu ne veux pas d'ennuis.

Sara croise les bras sur elle-même et pleure en écoutant les explications de ce malade.

-Juste avant notre arrivée, ton téléphone a sonné pour t'annoncer que Madame et Monsieur venait te voir, n'est ce pas?

Sara fait oui de la tête.

-Il va arriver que nous venions te voir ensemble, mais la plupart du temps, nous viendrons séparément. Lors de la visite de ta maison tout à l'heure, tu as pu voir les deux portes verrouillées au sous-sol. On le sait car la maison est truffé de caméras, les deux seules pièces qui ne sont pas surveillés sont nos pièces personnelles à moi et Madame. À voir ton expression horrifiée, oui même dans ta salle de bain, on a vu que tu t'étais lavé et que tu avais pris soin de nos cadeaux.

Il prit une gorgée d'eau, et embrasse son épouse.

-Lors d'une future visite, tu auras un appel te donnant des instructions. Ah oui, sois dit en passant, le téléphone est relié qu'à la maison principale, aucun moyen pour toi de faire des appels extérieurs. Donc lors des appels qui t'informe que tu vas avoir de la visite, tu sauras toujours qui, de moi ou Madame, vient te voir. Tu auras aussi des instructions, par exemple, je peux exiger que tu ailles prendre ta douche avant mon arrivée. Tu auras un temps précis pour la prendre et te rendre à ma pièce.

Monsieur se retourne vers Madame qui lui fait un charmant sourire.

-Est-ce que j'oublie quelque chose mon ange? dit-il.

-La règle du silence, répond-elle.

-Ah oui, tu as raison! Tu n'auras JAMAIS le droit de raconter à Madame ce que nous faisons ensemble et vice-versa. On est un couple qui aime garder notre jardin secret.

-Exactement! déclare Madame. Maintenant, on est tout de même humain, malgré ce que tu penses de nous. On va te laisser le temps d'assimiler toutes les informations que nous venons de te donner. Tu n'auras pas de visite ce soir. En plus, nous n'aurions pas le temps de venir te voir, nous allons avoir une petite fête à la maison principale ce soir.

-J'ai si hâte ma douce! dit Monsieur à Madame. Sais-tu si les Williams vont être là finalement?

-Oui, Betty m'a confirmé ça tout à l'heure, je m'excuse. J'ai oublié de te le dire.

Monsieur et Madame se lèvent et sortent sans un autre regard vers Sara, qui est terrorisée sur son fauteuil. Elle relève ses genoux contre elle, et enroule ses bras autour. Elle pleure et hurle pour essayer de se faire sortir de cette torpeur angoissante. Tout-à-coup, elle pense aux caméras dont l'homme lui a parlé, elle fouille la pièce du regard et effectivement elle en trouve 4 juste dans le salon. Elle décide d'essayer de se trouver un coin tranquille, pour se calmer, pour arriver à penser à un plan pour s'en sortir. Elle va directement dans sa chambre, se glisse dans le lit et se cache sous les couvertures. Elle commence à regretter le temps où elle était attachée et aveuglée, elle rêve de revoir le petit garçon sur la plage. Sara analyse tranquillement, toujours avec horreur le discours de son acheteur.

Monsieur va lui faire subir des agressions sexuelles de façon répétitives, tout ce que sa femme refuse de faire. Elle n'ose pas imaginer tout ce qu'il pourra exiger d'elle. Elle a bien eu quelques copains et quelques relations sexuelles, mais rien de sauvage. Elle avait bien fait quelques fois l'amour oral à ses copains, mais n'était pas très expérimentée. Elle n'aimait pas particulièrement ça, elle le faisait surtout pour faire plaisir à son partenaire.

Madame, quant à elle, voulait la torturer! C'est ce qui la terrifiait le plus dans tout ça. Sara n'a pas une forte tolérance à la douleur. Quand il lui arrive de se cogner l'orteil sur la table basse de son salon, elle met de la glace sur son pied. Juste la gifle qu'elle avait reçu plus tôt, lui résonnait encore dans l'oreille et elle sentait toujours l'empreinte de la main sur sa joue. Cette femme était déranger, pensait Sara, bien plus que son mari.

Perdue dans ses pensées d'horreur, Sara finit par s'endormir dans sa forteresse de couverture. Son sommeil fut envahi de cauchemars, elle se voyait écartelée sur une machine médiévale, Madame tournant une manivelle en hurlant de rire. Le cauchemar suivant, Monsieur lui entrait son pénis dans l'oreille en lui disant qu'il voulait essayer un plus petit trou. Sara se réveilla en hurlant, enrouler dans sa couverture elle tomba du lit. Elle se dirigea vers la salle de bain et s'envoya de l'eau au visage. Lorsqu'elle ferme l'eau, elle croit entendre les rires d'un enfant et des éclaboussements. Elle se dirige vers sa cuisine, toujours en gardant une distance avec la fenêtre pour qu'elle puisse voir à l'extérieur mais qu'eux ne puisse pas la voir. Elle regarde dans la cour et ce qu'elle voit lui fait monter les larmes aux yeux.

Madame est assise sur une chaise longue en lisant un magazine, Monsieur est dans la piscine les bras levés dans les airs alors qu'un petit blondinet lui saute dans les bras en riant. Le petit blondinet n'est nul autre que le petit Thomas du vidéo sur la plage.

SaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant