Sara se réveille quand elle sent des bras puissants la levée de la chaise. Elle se retrouve dans les bras d'un homme et à travers le voile de ses larmes, elle reconnaît Rick qui la tient tout contre lui. Elle sent son cœur qui bat fort dans sa main gauche, elle tente de voir les dégât mais Rick lui tient le bras, sans doute pour éviter de trop le bouger.
-Je suis désolé, cocotte, de ne pas être arrivé plus vite. Quand Madame m'a téléphoné tantôt pour me dire que tu aurais besoin de soin, je me suis dépêché pour revenir. Je suis arrivée trop tard, la coupure est toute de travers, Madame est partie avec ton doigt. Elle a refusé que j'essaie de te le recoudre.
Arrivé dans la cuisine, Rick dépose Sara sur un tabouret pour reprendre son souffle. Il prend un sac de pois dans le congélateur, tout en gardant son bras autour des épaules de Sara.
-Allez hop! fit Rick en la reprenant dans ses bras. Je vais te faire des points de suture et m'assurer d'enlever les morceaux de verre dans la plaie. Pauvre cocotte! Tu dois tellement avoir mal. J'ai des pilules pour mes maux de dos dans ma chambre, je vais t'en donner quelques-unes pour les prochains jours, si tu me promets de pas en prendre trop.
Sara se sert contre lui, murmurant un merci. Rick dépose Sara sur le lit de la chambre libre, il ouvre la lumière et enlève le linge qui recouvre la main meurtrie de la jeune femme. Il regarde à la lumière et fronce les sourcils. Il remet en place le linge, sort et revient quelques secondes plus tard avec sa trousse de premiers soins.
-Je vais te mettre ce spray en premier, ça va te geler un peu la peau. Rendu là, je ne suis pas certain que ça en vaut la peine, mais je veux pas que tu souffres plus encore. STP, ne bouge pas, je vais faire le plus vite que je peux mais je dois le faire bien.
-Comment... tu sais faire tout ça? demande Sara.
-J'ai été infirmier dans une autre vie cocotte! Dit-il en utilisant une petite pince pour enlever les morceaux de verre.
Il termine de nettoyer la plaie, il referme le trou le mieux possible avec des points de suture. Il fait un bandage pour protéger la plaie.
-Évite de mouiller ta main pour les prochains jours, je vais changer ton bandage tous les jours. Quand tu vas prendre ta douche, tu mettras un sac en plastique dessus pour protéger ta main. Veux-tu que je te porte à ton lit? Veux-tu dormir et que je vienne te réveiller quand je vais avoir fait le souper?
-Non, je ne veux pas être seule. Je préfère rester avec toi. Si ça ne te dérange pas!
-Ok cocotte! Pas de problème. Je vais t'accompagner au salon et je vais aller prendre une douche rapidement, d'accord?
-Oui, svp!
Sara se lève tranquillement du lit, prenant appui sur le bras de Rick de sa main droite. Ils marchent tranquillement ensemble jusqu'au salon. Elle s'installe confortablement dans le fauteuil, il va lui chercher une couverture et elle le remercie.
Pendant la douche de Rick, Sara trouve un dessin animé sur Netflix et commence à l'écouter, plus ou moins attentive à ce qui se déroule à l'écran. Elle laisse ses émotions prendre le dessus et pleure tenant sa main blessée contre sa poitrine. Quelle journée éprouvante, elle ne croit pas pouvoir survivre à un tel régime pour le reste de ses jours. Sara n'a aucunement l'intention de se laisser faire, elle veut survivre et s'en sortir. Elle essaie de trouver une façon de se sortir de tout ça. Elle a peur, elle a jamais eu aussi peur de sa vie en fait.
Quand Rick revient dans le salon, il trouve Sara assise en larmes, inconsolable. Il s'assit le plus près d'elle sur le sofa et lui prend la main.
-Chut! Chut! Ça va aller Cocotte. C'était sans doute une dure première journée, Madame a frappé fort. Je comprends que tu dois avoir mal. J'imagine que Monsieur aussi est venue te voir? Chuchote-t-il.
-Oui, ce matin... C'était très humiliant Rick... dit-elle à son tour sur le ton de la confidence. Est-ce que je peux te poser une question?
Voyant qu'elle avait besoin de discrétion, Rick se plaça de sorte que la caméra ne pouvait voir le visage de Sara. Les 3 autres caméras sont dans un angle qui surveille d'autre endroit du grand salon. Il fit signe à Sara non de la tête mais chuchote oui. Sara se penche vers lui afin de chuchoter le plus bas possible.
-Est-ce que tous les employés de la maison habite ici comme toi?
-Oui, pourquoi tu veux savoir ça? demande Rick en fronçant les sourcils, mais toujours sur le ton de la confidence.
-J'ai peur qu'on s'en prenne à ma mère, Rick...
-Ta mère? Comment veux-tu que quelqu'un s'en prenne à ta mère? dit-il en serrant sa main pour la rassurer.
-Savez-vous à quel endroit elle habite? demande Sara.
-Écoute cocotte, on ne savait même pas où toi, tu habitais! On savait juste où tu travaillais!
Sara écarquilla les yeux, comprenant que son enlèvement avait sans doute rapport avec quelqu'un du bureau. Elle garde cette information dans un petit coin de sa tête. Elle sert la main de Rick et poursuit:
-Dans ce cas, peux tu dire à Monsieur que Franck, avec la complicité de Annie, m'a obligé à lui faire une fellation? Elle a menacé ma mère, elle m'a dit que si je refusais de sucer Franck, il allait tuer ma mère. Que si j'en parlais à qui que ce soit, vous alliez enlever ma mère et lui faire subir le même sort qu'à moi.
-Ils ont fait quoi? hurle Rick en se levant d'un bon.
Il sort son téléphone de sa poche, prend une grande respiration et compose un numéro de téléphone. Il fait signe à Sara de se taire.
-Oui, c'est Rick. J'ai besoin d'aide ici. Cocotte refuse de sortir de sa chambre. dit-il en faisant signe à Sara de s'y rendre. Envoie-moi Franck avec des outils, on va démonter la porte.
Il raccroche et va reconduire Sara à sa chambre.
-Reste là, je vais leur régler leur compte. Tu as bien fait de m'en parler Cocotte. Je te l'ai dit, PERSONNE n'a le droit de te toucher sans que Monsieur ou Madame soit présent. Je suis là pour ta protection.

VOUS LISEZ
Sara
HororSara n'aurait jamais cru possible qu'une personne puisse en acheter une autre, avant d'être elle-même vendue. Cette jeune secrétaire sans histoire se retrouve prisonnière dans une cage dorée. On l'a séquestrée, et maintenant, on la torture, la viole...