ELIZABETH
— Mon grand-père m'a parlé d'oméga, de bêta et d'alpha, je crois. Toi t'es un oméga ?
Il me fait vivement non de la tête.
— Alors t'es un bêta ?
Il me fait encore non, je suis nulle pour les devinettes.
— Donc t'es un Alpha. Pour toi, c'est bien d'être un loup-garou ?
Il hoche la tête positivement.
— Franchement, quand j'ai vu des loups-garous, grognez avec les yeux rouges et des crocs et puis plein de poils sur le corps pour moi ce n'est pas forcément quelque chose de bien. Je ne comprends pas comment vous pouvez être à la fois des humains avec des crocs et à la fois des loups.
Il me lèche le visage et je rigole cette fois, ça chatouille le visage même si cela reste dégoûtant.
— Arrête de me lécher quand je pense que tu es aussi en partie humain ça me fait bizarre. Ça me donne envie de savoir ton prénom...
Le loup à mes pieds se lève brusquement, il me regarde une dernière fois, il se met à courir dans la même direction où il est venu. Ce que j'ai dit a dû l'effrayer. J'ai dit ça comme ça, je ne m'attendais pas à une réponse de sa part. Surtout que les loups ne parlent pas. Enfin... Je crois. Si c'est ça un loup, c'est beaucoup moins effrayant que ce que je pensais... Enfin, quand on met Marcus et Peter de côté.
Je reste finalement seule dans la forêt pendant de longues heures jusqu'à ce que la nuit tombe. Je ne me vois pas rentrer chez moi et n'y faire face à mes parents euh... Grand-père, j'ai du mal à m'y faire. Je suis bien ici finalement. Ils m'ont interdit toute mon enfance de venir ici et c'est seulement au bout de dix-sept ans de vie que je me sens enfin vivante...
Par contre ce qui reste encore un mystère pour moi, ce sont mes nuits agitées. Comment se fait-il que soit disant depuis toute mon enfance chaque nuit je me bats avec moi-même et lendemain matin, je me réveillais avec des bleus partout sur le corps ? Je ne comprends toujours pas cette histoire de putain de fenêtre. Les seules personnes capables de répondre à mes questions sont les mêmes personnes que je déteste en cet instant.
Finalement, je préférais quand le loup noir était là avec moi parce que je me torturais moins l'esprit avec toutes mes questions sans réponse. Je ne comprends toujours pas pourquoi il a fui, on était bien là tous les deux.
***
Je suis toujours dehors allongé sur cette couverture verte. Je ne sais pas quelle heure il est, mais bon, il serait temps que je rentre à la maison au bout d'un moment même si je ne compte pas leur adresser la parole d'aussi tôt. Je me lève et maintenant, je fais face au plus grand des problèmes. Comment est-ce que je vais pouvoir faire pour rentrer chez moi ?
VOUS LISEZ
The Dark Hour T.1
RomantikC'est étrange parce que depuis la disparition de l'un de ses meilleurs amis Elizabeth pense que tout est devenu différent. Peut-être même avant sa disparition. Entre ses parents qui lui cachent des choses et la bande de Marcus, elle sait qu'il se tr...