Chapitre 22 : Adieu...

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ELIZABETH

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ELIZABETH

Je rentre dans le lycée et la première chose que je fais, c'est chercher Nick. J'ai réfléchi toute la nuit et je me suis dit que je devais lui dire toute la vérité. J'ai vraiment besoin de parler à quelqu'un et je ne vois pas qui d'autre à part lui. C'est vrai que je lui fais assez confiance pour tout lui dire. Le problème, c'était qu'avant je n'avais pas assez confiance en moi-même pour tout lui dire. J'avais peur de son jugement et c'est vraiment ridicule.

Comme le bon ponctuel qu'il est, Nick doit forcément déjà être là et je le trouve facilement en quelques minutes assis par terre dans les couloirs avec ses écouteurs et il est sans doute en train de regarder sa série préférée, Doctor Who, pour la centième fois. Je m'avance vers lui et je m'arrête juste devant lui. Il lève la tête en fronçant les sourcils, mais il retire tout de même ses écouteurs.

— Tu me veux quoi ? Dit-il d'un ton très froid.

— Te parler.

— T'as toujours pas compris que pour l'instant, je ne voulais pas être proche de toi.

Cela me fait mal, mais je prends sur moi.

— Je sais, je sais, mais avant, je voulais te dire tout... Les problèmes qui me sont tombés dessus et qui ont fait de moi une amie affreuse puisque je ne t'ai rien dit et que j'ai absolument tout garder pour moi par peur du jugement et parce que moi-même, je n'arrivais pas à croire ce qu'il m'arrive et c'est toujours le cas aujourd'hui. Mais j'ai tellement besoin d'en parler avec toi puisqu'on est censé tout partager tous les deux. Dis-je d'une traite de peur de perdre son attention.

— Respire et assis toi. Je veux bien t'écouter parce que moi aussi j'ai besoin de réponse.

Je fais donc ce qu'il me dit et je me pose près de lui tandis qu'il éteint son téléphone et le pose sur ses genoux.

— Alors ?

— Ça va être long et assez difficile à croire donc sache que je ne t'ai jamais menti et que ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer.

Il hoche la tête sans dire un mot, ce qui m'invite à continuer.

— Eum... Tu vois Alicia ma sœur bah il y a pas longtemps, j'ai appris que... ce n'est pas ma sœur. C'est ma... c'est ma mère et...

— Attends quoi ?!

Je lui explique donc une partie du mensonge autour de ma famille sans mentionner la partie lycanthrope pour l'instant, une chose à la fois.

— Et c'était comment de la voir pour la première fois ?

Je n'ai pas besoin de réfléchir à quoi lui dire puisque ça tourne encore en boucle dans ma tête.

— C'était étrange. Les premières secondes, j'étais tellement heureuse de la voir surtout qu'on se ressemble énormément. Je ressentais comme une sorte de lien avec elle, mais quand elle m'a appelé par un surnom affectueux, je suis retombé sur terre. J'étais tellement en colère parce qu'elle m'a abandonné et je vivais dans le mensonge à cause d'elle.

The Dark Hour T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant