C'est étrange parce que depuis la disparition de l'un de ses meilleurs amis Elizabeth pense que tout est devenu différent. Peut-être même avant sa disparition. Entre ses parents qui lui cachent des choses et la bande de Marcus, elle sait qu'il se tr...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
ELIZABETH
Bordel, mais je suis dans un monde effrayant.
— N'aie pas peur.
Woah merci du conseil, mais comment ne pas avoir peur lorsqu'il y a une quinzaine de loups-garous devant moi ! Ils ont tous des yeux rouge, jaune et bleu et j'avoue que là, je suis un peu perdue. Jusqu'à présent, j'avais seulement vu des loups avec des yeux rouges. Et dire que je vais ressembler à ça moi aussi. J'avoue que ça me fait flipper. Mon grand-père hausse le ton ce qui me fait légèrement sursauter.
— Bon Benoît, assez rigoler ! Tu n'étais pas obligé de faire tout ce cirque.
Je fronce les sourcils. J'avoue que je ne comprends vraiment rien et c'est assez frustrant. Brusquement, les loups s'éparpillent, mais un loup gris sombre s'approche de nous. De peur, je me cache derrière mon grand-père tel un enfant de cinq ans, je suis trop jeune pour mourir. Ce loup a les yeux rouges et il dégage une certaine forme de charisme. Je pousse un hurlement lorsque je le vois changer de forme avec plusieurs craquements d'os. J'avoue que le bruit est assez satisfaisant et assez flippant, mais il est beaucoup plus lorsque je me rends compte que nous faisons face à un homme de la même tranche d'âge que mon grand-père, de grande taille.
— Oh ! George si on ne peut plus rigoler un peu. La gamine a bien eu peur, mais il faut bien l'habituer, tu la protèges trop.
Non mais j'hallucine. Cet homme est le portrait craché de Marcus. Sauf qu'il a les cheveux gris et plus de rides.
— Benoît, tu sais très bien que je ne suis pas ici pour rigoler.
Benoît répond avec un très grand sourire et en s'esclaffant.
— Très bien comme tu voudras. Bon entrée donc on sera mieux installé pour discuter.
On fait ce qu'il nous dit et mon grand-père me lance un regard en mode ne t'inquiète pas. Je comprends rapidement que c'est de famille d'être bizarre ici. Je sens déjà que le père de Marcus va me taper sur le système.
On rentre dans la maison et elle a l'air de créer une ambiance de très vieux manoir avec la vieille cheminée et les vieux tableaux accrochés aux murs. L'odeur de la maison me paraît soudainement familière, c'est assez vague, mais je suis sûr de l'avoir déjà senti quelque part. Bon sang, c'est vrai que je suis déjà venu ici. Même si "venue" est un bien grand mot étant donné que je me suis évanoui puis réveillé ici puis re évanoui pour me réveiller dans ma chambre. Je me souviens également du bruit d'agonie que j'ai entendu.
On rentre dans un grand salon et on va directement s'asseoir sur un grand canapé en cuir noir.
— Alors ! Gamine explique moi tes cauchemars.
Je n'aime pas trop le terme qu'il utilise pour me qualifier, mais je n'ose pas trop le contredire. Il a l'air un peu con, mais il fait tout de même peur donc...
