Good bye my angel

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                                          Irène





Pas après l'autre suivant ceux de Monsieur, nous finissons enfin par nous engouffrer dans le palais où se déroule le gala, je suis à la fois excitée et paniquée, j'appréhende le début, le déroulement ainsi que la fin de la soirée, mais je ne laisserai pas mes turpitudes baisser mon estime devant les autres, je suis la femme du grand Severino Bianchi et fille du redoutable Michael Blinders, je suis contrainte de paraître forte et de marcher la tête haute.

Je balaye du regard l'endroit et le trouve somptueux, les couleurs dominantes sont le blanc, un blanc vif qui éveille les yeux contrastants le noir, c'est drôle ils ont réussit à matcher une couleur pure et filtrée avec son complet opposé, on aurait dit moi et l'asshole deux opposés que toutes choses au monde les contredis, mais qui finissent tout de même ensemble malgré leur haine et leur déchéance l'un envers l'autre, dès que ses missions finiront il me libèrera et je serai enfin libre de tous fardeaux de tous malheurs, mon cauchemar aura donc peut être une issue où je pourrais m'y échapper pour toujours.

J'expire un bon coup et remets mes pieds sur terre, ma pensée est allée si loin dans un endroit tout sauf adéquat, je me racle la gorge et me tourne vers lui pour lui parler.

- Je suis sensée faire quoi ? Lui dis-je d'un ton inquiétant.

Oui le fait d'être ici entourée de gens et surtout ne sachant pas ce qu'il faut que je fasse me rend perplexe malgré que je ne le montre pas.

- tu feras ce que je te dirai au moment qu'il faut. Me répond-t-il d'un ton neutre.

Il se fou de moi ou quoi, orh mais qu'est-ce qu'il m'énerve sa tête de con.

Nous parvenons à pénétrer dans la pièce principale, une fine musique joue en fond Feeling good, je la reconnaîtrai pour rien au monde, elle donne un style classe et chic à l'ambiance de la soirée, je continue ma visite en défilant du regard les femmes présentes je ne sais quoi dire à part rester subjuguer par leur beauté et leurs robes qui inspire la richesse ainsi que le luxe, tout dégage l'aisance à son titre et voila que je me mets à ce que je redoutais le plus me comparer et pas me sentir à ma place.

                          N'oublie pas que tu as dit rester forte.


Je sursaute sur place l'asshole pivote sa tête vers moi et lève un sourcil pour finir me toise du regard, je sais à sa place j'aurai fait pareil je ne le blâme donc pas et fais comme si de rien n'était.

Mais bordel mes voix n'ont pas fait apparitions depuis un bon bout de temps, mais pour la première fois leur intervention ne me dérange pas bien au contraire grâce à elle je me souviens de ce que j'ai dis avant de mettre les pieds ici.

Alors que je me remettais à admirer les tenues des femmes, un vieil homme accompagné de son épouse s'approche de nous.

Contrairement à moi qui suis en train de bouillir de stress, l'asshole détient un visage passible et calme, mais comment fait-il pour ne pas être ne serai-ce qu'un peu à la bourre ?

Le vieux couple arrive à notre niveau et lâche un sourire, pas n'importe lequel, le sourire hypocrite qui cache pleins de sous entendus derrière, comme j'aime les gens comme ça, aller là Irène il faut que tu montres à celui qui te sert de mari de quoi t'es faites.

- Mr.Bianchi, oh cela fait une décennie que je ne vous ai pas vu. Dit l'homme âgé en s'adressant à Severino.

- Effectivement Thierry, je suis occupée ces derniers temps. Répond L'asshole d'un ton sec.

Je ne comprends pas son comportement versatile, un coup il est bien un coup il est aigris un coup il est en colère, il doit sûrement être atteint de bipolarité celui-là.

MilzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant