Milza

Auction

             

        
                                       Irène

Lla quoi ?

Je n'en reviens pas mes oreilles, ai-je bien entendu ? il lui a demandé de mettre un chiffre sur son bras, et lui a parlé d'une enchère, non, non impossible, non Irène comment tu peux être si conne par moment, j'ai sûrement dû mal entendre ou même pas dû bien comprendre le sens de ses propos.

Des bruits de pas provenants de la pièce où l'homme et la femme sont en train de se disputer se font entendre, putain ils vont me voir et il me fera la peau comme à la fille, ni une ni moins je me dépêche, je m'en contre fiche si je fais du bruit, mes talons raisonnent c'est sûr qu'ils m'ont entendu, alors je me mets à courir, et dévale les escaliers tout ça sans tomber, je peux le dire la panique et la peur nous font réaliser des choses dont jamais en temps normal serions prêt à faire, arrivée en bas je jette un furtif coup d'œil derrière moi, et mon cœur se serre à la seconde, une main tenant la rambarde de l'escalier descend à toute vitesse, bordel il ma suivit, je reprends ma course et pars tout droit sans jamais m'arrêter et regarder derrière moi, j'arrive à la pièce de réception en un temps record, purée dites moi comment est-ce que les athlètes font pour courir pendant un long temps ?

Je me faufile à travers les gens pour pas qu'il me retrouve, mais en me faufilant je bouscule quelqu'un je m'apprêtais à m'excuser mais l'homme m'agrippe le bras de façon violente ce qui me fait grimacer, je relève ma tête toute tremblante, et m'aperçois que l'homme qui me violente est mon oncle et rien qu'à ses traits je comprends qu'il est en colère, la raison ? Rien comme toujours.

- L-lâche moi tu me fais mal. Dis-je en étant en difficulté dû à la douleur qui succombe mon bras.

- Où bordel de putain de merde étais-tu ? Me-demanda-t-il sans se soucier de mon mal-être.

Il est hors de question que je lui dise tout ce qu'il m'est arrivée depuis tout à l'heure, il me battra à mort, j'ai déjà causé assez de bêtises jusqu'à là, je vais me contenter de lui mentir et cela il faut que j'y arrive car avec sa main sur mon bras c'est plus compliqué à se concentrer pour lui sortir un bon et solide mensonge.

- J-Jai mal au ventre depuis tout à l'heure je suis allée au toilette. Dis-je en essayant de garder une posture confiante.

Il me fixe d'un regard qui me veut tout le mal et la souffrance du monde, après tout l'ai-je pas toujours eu ? je la connais cette technique mon cher oncle, son but est de me fixer un long moment pour me faire croire qu'il connaît déjà toute la vérité et que je crache le morceau, le soucis est que je sais et lui ne sait pas, donc je me contente de le fixer aussi à mon tour sans jamais détourner le regard, chose qui a pour habitude de l'énerver, déjà qu'il est énervé il va être en furie si ce jeu continue.

- Hum, Bonjour à toutes et à tous, je suis très heureux de vous voir tous ici réunis, les plus gros chefs, trafiquants, mercenaires accompagnés de leur femme, copine, prostitué, sont ici présents à l'honneur de cette vente aux enchères, je vous souhaite à toutes et à tous un bon moment au sein de tous. Finit l'homme qui présenta son discours.

La vente aux enchères, oui c'est dont l'homme et la fille parlaient en haut, mais c'est étrangement bizarre il n'y a aucun objet de valeur mis sur l'estrade ? Mon oncle lâcha mon bras subitement, ce qui me fait revenir sur terre, si je comprends bien la vente aux enchères débutera vers les coups de minuit, je jette un coup d'œil sur ma Rolex, Vingt-trois heures cinquante et un, ok il reste moins de 10minutes avant le début de l'enchère, je reste debout à côté de mon oncle qui lui s'est assis sur le fauteuil à ma droite, je ne veux pas encore une fois m'éloigner et me retrouver dans la merde déjà que je le suis pas mal.