Unexpected proximity

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Proximité inattendue:

 

                                          Irène


Une semaine plus tard.


J'ai enfin fini cette séance de rééducation avec mon kinésithérapeute, cela fait aujourd'hui trois jours que l'on a commencé les exercices pour que je puisse marcher à nouveau ma hâte à cela ne fait que me motiver de jours en jours.

Je m'avance grâce à une béquille pour prendre ma serviette et une bouteille d'eau, j'apporte la bouteille à mes lèvres et engorge le liquide froid qui coule le long de ma trachée, ainsi fini je la dépose sur une chaise et prend la serviette que j'ai aussitôt déposée sur mon épaule, des perles de sueurs dégoulinent de mon visage et viennent s'écraser sur la peau de mon buste, j'essuie mon visage et inspire un bon coup puis dégage l'air par ma bouche, sans faire attention je l'ai fais bruyamment ce qui interpelle le docteur, lui qui était dos à moi face à son bureau en train d'étudier je ne sais quoi sur ses feuilles pivote sa tête en ma direction, je le vois me mater de haut en bas et froncer les sourcils, je le regarde sans émettre ni bruit ni geste.

- Tu vas bien ? Me questionna-t-il d'un ton inquiet.

Un léger sourire vient étirer mes lèvres, je secoue ma tête de haut en bas en guise d'approbation.

Il dépose les documents qui étaient il y a peu entre ses mains sur son bureau et s'approche de moi, il regarde mes jambes puis mon visage et me demande.

- Si tu vas bien comme tu le dis pourquoi est-ce que tu grimaces et pourquoi est-ce que cette jambe tremble ?

Je suie son regard et effectivement il m'a cramé, c'est flagrant ma jambe gauche me fait toujours un peu mal contrairement à ma droite qui elle, est presque indolore, je ne voulais pas le lui dire par peur de recevoir une mauvaise nouvelle la concernant.

- Je crains que ce soit grave c'est tout. Lui dis-je inquiète et fatiguée de tout cela.

Je baisse ma tête et garde le regard rivé sur mes pieds je soupire et sens une main sur mon épaule je relève mon visage et vois le médecin avec un sourire puis ce qu'il me dit me donne une sorte de confiance, de soulagement.
- Tu n'as rien à craindre Irène, si je suis là ce n'est pas pour que tu sois inquiètes ou que t'aies peur, bien au contraire, je suis là pour ton évolution et pour que tu guérisses convenablement et dans les plus brefs délais, je suis à ta disposition, mais si tu veux guérir il faut que tu me dises tout je ne pourrai pas te soigner si tu me caches des symptômes, douleurs ou autre, d'accord ? Me dit-il d'un ton qui m'est rassurant et doux.

- Je suis désolée, je vous le promet.

Il se redresse alors et me désigne le lit pour que je m'allonge, je m'exécute sur le champs.

Il m'aide à me mettre sur le lit en prenant par la taille, je ne fais pas attention à ses gestes, c'est un docteur tout est sous cadre professionnel, vêtue d'une brassière noire et d'un short de la même couleur je n'ai donc pas l'obligation de me déshabiller, il vient par la suite me palper la jambe en l'occurrence le haut de ma cuisse là où j'ai été plantée, une cicatrice est visible, il appuie sur celle-ci et j'étouffe un gémissement de douleur, qu'il entend par la suite il monte son regard vers moi.

- Sur une échelle de un à dix ta douleur est à combien ? Me demanda-t-il.

- Six. Lui dis-je craignant que ce ne soit pas trop.

Après lui avoir dit l'échelle à laquelle j'ai mal, il vient me palper un peu plus haut de là où est ma blessure, mais au même moment la porte du cabinet s'ouvre et laisse apparaître sa silhouette, il entre et son regard vient instantanément se planter sur ma cuisse là où le docteur a ses mains, je me retrouve subitement gênée par la situation, le docteur lui n'a pas bougé d'un fil conscient qu'il s'agit de l'asshole, en parlant de lui il vient refermer la porte derrière lui et s'approche du lit, je ne le lâche pas du regard et suit ses moindres mouvements il est vêtu de son fameux t-shirt noir qui lui moule ses muscles et de son jogging gris, son regard à lui vient parcourir les parcelles de ma peau dénudée, consciente que ce n'est pas la meilleur des tenues mais avec les exercices on crève de chaud.

MilzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant