I want know more

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                                        Irène


Aujourd'hui est une journée ensoleillée et plutôt humide j'opte donc pour une tenue lambda mais légère un jean Oversize mais qui me compresse légèrement les cuisses, avec un débardeur noir décolleté, j'attache ensuite mes cheveux en une demie queue de cheval, enfin prête je me munis de ma béquille et sors de la chambre depuis hier soir une idée m'est venue en tête surtout depuis ce qui s'est passé entre moi et L'asshole, les images de nos deux corps en train de se frôler et de nos réparations haletantes s'entremêlant ensemble et dire que nous étions en train de faire qu'un à cet instant je sens le pourpre me monter aux joues mais bordel Irène à quoi tu penses il faut que j'oublie et surtout ne pas donner d'importance à ce qu'il s'est passé, mais qu'est-ce que je dis, il ne s'est rien passé c'est juste mon imagination qui aime me jouer des tours.

Je marche le long du couloir puis tourne à ma droite pour emprunter les escaliers, malgré mes cicatrisations celle de ma cuisse gauche reste tout de même un peu douloureuse, je redoute à chaque fois le moment où je dois omettre un effort physique au-delà de mes forces, le fait de plier ma jambe est une atrocité, je respire un bon coup et serre des dents, pour ne pas ressentir trop je descends vite les escaliers, car bien évidemment cette maison est un palace il y a au moins trente à trente-cinq marches, je n'y pense plus et cours la douleur me prend sur l'entièreté de ma jambe.

- Aïe, Aïe,Aïe. Gémissant de douleur ces mots en descendant les marches.

Oh mon dieu, que c'est un suplice.

- Bonjour à vous Madame Bianchi.

Je sursaute en entendant une voix masculine grogner dans mon dos, je me retourne et tombe nez à nez avec l'homme de L'asshole, précisément celui que j'ai attrapé en pleine nuit en train de participer à une partie de jambes en l'air avec l'infirmière, je soupire de soulagement.

- Bonjour à vous, comment allez-vous ? Lui dis-je en prenant de ses nouvelles.

- Je vous remercie c'est gentil de demander Madame, je me porte bien, et vous j'imagine que vos plaies cicatrisent plutôt bien. Me dit-il en jetant un vif coup d'œil à mes cuisses.

- Effectivement en un rien de temps je m'améliore à mon rythme si on peut dire ça. Lui dis-je en touchant les pointes de ma longue crinière.

Il s'apprêta à continuer notre dialogue, mais au même moment la silhouette du mafieux fait son apparition en sortant par l'encadrement du salon principal, il se stoppe et nous regarde à tour de rôle dans le plus grand des silences, je lève les yeux au ciel et soupire d'exaspération, je me remet dans ma position initiale et continue ce que je faisais.

- Je continuerai mes cours de rééducation pour pouvoir me rétablir totalement. Dis-je à l'homme en apportant ma main à ma cuisse.

Je pivote légèrement la tête vers sa direction et la tête qu'il fait est à deux doigts de me faire exploser de rire, la veine sur son front est à deux doigts d'exploser mais pas que, ses yeux sont en train de sortir de ses orbites, que c'est drôle putain, le goût de la vengeance est la meilleure satisfaction qui puisse être.

- Je vous le souhaite Madame. Dis l'homme l'air gêné par la situation.

Mais je m'en moque, j'aime ce que je découvre cette nouvelle saveur me ravie plus que tout autre chose, je lui fait un signe de tête en guise de remerciement et le contourne pour aller à la cuisine manger, parce que là je crève de faim, une large main enroule mon bras et me tire sur le côté, je crie de surprise par ce geste inattendu, il me veut quoi encore celui-là, la scène d'hier soir où il regardait sa main nue sur mon bras.

MilzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant