Irène
Cela fait environ une vingtaine de minutes qu'Éros m'a laissé ici seule dans cette pièce inconnue, j'ai dû fermer la porte à clé comme il me l'a ordonné, j'essaye tant bien que mal d'écouter à travers la porte en me collant à celle-ci pour écouter et voir s'il y a du bruit, mais rien c'est le néant total on n'entend pas même une mouche voler, je recule donc et me détache de la porte, je me pose des milliers de questions est-ce qu'il va bien ? L'asshole lui a-t-il fait du mal ? Je jure que s'il le touche il aura affaire à moi, je ne fais que de faire des ronds autour de la pièce depuis tout à l'heure pourquoi tout est si calme ? Je suis loin d'être la plus grande savante mais je sais qu'en général derrière un calme se cache toujours une énorme tempête qui est plus que destructrice, et si par ma faute Éros est mal maintenant ?
Putain, j'aurai dû cacher ma foutue blessure voilà ce qu'il m'arrive, toujours des répercussions dans tout ce que je fais, que ce soit par ma propre volonté ou par celle de ceux qui m'y obligent, j'aurais dû me la fermer et porter un gros pull comme j'en ai l'habitude, encore à cause de moi, tout est toujours de ma faute, je ne veux pas sortir de cette pièce par peur de voir ce qu'il se passe dans la cuisine.
Si tu restes ici Éros risque de finir mal en point Idiote.
Ne dit pas ça sale voix, ça se trouve que c'est encore mon imagination j'aime toujours penser au pire même lorsqu'il y en a pas.
Non tu es juste une sœur indigne qui ne veut pas voir
la vérité en face à l'heure actuel il souffre par ta faute.Pourquoi est-elle revenue bordel, elle est seule mais elle me fatigue déjà je ne veux pas que les autres s'y mettent aussi, je respire donc un bon coup et décide d'enfreindre ce que mon frère m'a demandé de faire, je glissa ma main dans la poche arrière de mon pantalon et en retire la clé de la pièce, je la regarde quelque secondes et soupire un bon coup, je me dirige vers la porte et insère doucement la clé dans la serrure, je la fais tourner à gauche et en un tour c'est déverrouiller.
J'ouvre la porte et ne prends pas la peine de la refermer derrière moi, pieds nus je marche sur la pointe des pieds pour être discrète, je parcours le chemin pour aller à la pièce voulue, si je me rappelle bien je marche tout droit et tourne à droite puis face à moi se trouvera la cuisine, c'est ce que je fais et pile poile elle est là.
J'arrête tous mouvements lorsque j'entends du bruit plus précisément des voix celles de mon frère et du asshole, mais elles ne sont pas comme nous l'entendons quotidiennement, je les entends presque crier entre eux, ils sont en train de se disputer des paroles incompréhensibles sont dites jusqu'à ce qu'une seule m'est déchiffrable.
- Il t'a donné déjà assez de frics pour elle, donc ne t'avise plus de lever une fois la main sur elle, ce n'est pas parce qu'elle est partie que tu dois mettre ta haine sur toutes les femmes.
Par la suite un bruit de fracas se fait entendre, je bouge donc de ma place et mes jambes me mènent toute seule vers eux, pas après pas j'arrive au seuil de l'entrée, ce que je vois devant moi me fait paniquer sur place, Severino face à Éros le tenant par la gorge comme il me l'a fait à moi hier, en descendant mon regard pour voir si mon frère est blessé un cri instantané sort de ma bouche en voyant cette arme contre l'abdomen de mon frère.
Les deux hommes pivotent leurs têtes en ma direction et voient mon état.
- Irène je t'ai dit de rester là-bas pourquoi faut-il toujours que tu n'écoutes pas ce que je te dis. Me dit mon frère en se dégageant de l'emprise du mafieux.

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Milza
General FictionMes cauchemars me hantes, ses voix me tourmentes, pourquoi ai-je mériter ce sort? , ma vie, mon enfance, mes parents, mes amies, mon ex-petit ami ont détruit le peu d'espoirs qu'il me rester, le peu d'espérance qui me permettais de tenir le coup da...