Irènesa chemise est recouverte d'une énorme tâche rouge tout au centre, je me maudis intérieurement, putain je suis conne qui m'a envoyé aller chercher à boire ?
Il s'approche à une vitesse fulgurante de moi, je ne sais quoi faire à présent, je cours, je reste, je fais la morte ? Mais je n'arrive à appliquer aucune de ces trois actions je suis paralysée par la peur, je le dis oui et l'assume c'est l'un des hommes qui m'effraie le plus dans cette salle, sachant que ce sont tous des mafieux cela n'arrange la mise, si mon oncle apprend cela il me tuera sans aucune pitié ici à la vue de tous, l'homme en question arrive en à peine une seconde face à moi je vois une veine ressortir sur son front, si je ne dis pas n'importe quoi ça veut bien dire qu'il est furieux là, il me surplombe de sa taille immense je suis obligée de me tordre le cou pour garder le contact visuel, je suis à ça d'effondrer en pleure, mais je me retiens le maximum.
Il ne faut surtout pas que les gens ici sachent que je suis une faible, il me regarde je le regarde, en aucun cas je baisserai les yeux même si mon cou se tord de douleur, de toute façon je suis habituée à la douleur.
- Vuoi la tua morte, figlia di puttana ? Me dit-il d'un ton très calme mais tranchant comme s'il cachait sa colère derrière ce calme.
Dois-je lui répondre en italien ou en ma langue, mon oncle ne m'a pas dit comment il faut que je procède, mais bon foutu pour foutu je suis dans la merde enfonçons-nous plus alors.
- Non l'ho fatto apposta, mi dispiace, non volevo. Dis-je en bégayant par peur de l'énerver plus qu'il n'en faut.
Mais cela est un échec, sa mâchoire se contracte davantage, putain putain je fais comment pour me sortir de ce bourbier de merde.
C'est alors qu'il commença à lever sa main, je contracte l'ensemble de mon corps pour moins ressentir la douleur du coup, c'est aussi instinctif lorsqu'on reçoit un coup ou s'apprête à le recevoir, notre corps a des mouvements et des actions qui y vont seul, je ferme les yeux je ne veux pas voir leurs regards sur moi, je ne veux pas voir la pitié qu'ils auront à mon égard, je ne veux pas que l'on me rajoute une couche, déjà que la douleur physique est atroce, mais la douleur mentale est ardente, tel un feu qui quoi que l'on fasse pour l'éteindre il est impossible de l'arrêter car il consume tout à son passage même s'il s'arrête il détruit, c'est ce que l'on m'a fait et c'est ce que je fais ressentir aux personnes qui m'entourent.
Je ne sens rien, il attend sûrement que je ré ouvre les yeux pour me donner le premier coup oui, c'est sûr, je me décide alors pour être sûre de compter jusqu'à dix, 1 je serre mes mains, 2 j'ai peur, 3 pourquoi moi encore ? , 4 suis-je véritablement l'erreur dont on me traite constamment ? 5 j'enfonce mes ongles dans la paume de mes mains, 6 la douleur n'est que psychologique, 7 je sens un liquide chaud couler à l'intérieur de ma main gauche, 8 respire Irène ce n'est rien dès que cela sera fini je m'enfuirai, 9 et puis merde mariage de merde, je n'ai jamais voulu de cela au moins je vivrai la vie que j'ai tant rêvé, 10 pas un coup reçu ,je rouvre tout doucement et prudemment mes yeux, mais je ne comprends pas je le vois là face à moi à me fixer d'un air étrange,
mais je connais trop bien ce regard, ce regard que je déteste, ce regard lorsqu'on méprise une personne, ce regard où l'on se dit que cette personne n'est qu'une erreur.Mais rien qu'à ce regard, j'aurai préféré qu'il me frappe là devant tout le monde qu'il m'humilie, au lieu de me transmettre ses dire en un regard.
Il se décide enfin de s'activer mais à ce que je m'y attendais le moins, il tourne les talons et fait demi-tour, de là où il était, il va à un endroit isolé du monde, c'est tout, il ne me fera rien ?

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Milza
Fiction généraleMes cauchemars me hantes, ses voix me tourmentes, pourquoi ai-je mériter ce sort? , ma vie, mon enfance, mes parents, mes amies, mon ex-petit ami ont détruit le peu d'espoirs qu'il me rester, le peu d'espérance qui me permettais de tenir le coup da...