Middle of night

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Irène


J'ai passé le reste de ma journée clouée au lit si ce n'est pas Éros qui vient pour prendre de mes nouvelles, ou bien discuter un petit moment, je reste accompagnée par ma solitude infime, je lui en serais redevable pour ces sommeils sacrifiés pour moi, de ce qu'il m'a dit le jour où je suis arrivée ici j'étais en pleure durant mon inconscience, le sang recouvré presque l'entièreté de la peau pâle de mes jambes.

Mon teint était aussi pâle et ma peau aussi glaciale, j'ai finis ce moment de cruauté et de traumatisme, avec un cocard à l'œil ainsi qu'un bleu à la joue, et une ouverture à ma lèvre intérieure, je n'ai pas mal, mais une énorme douleur vient peser tel un poids qui pèse plus d'une tonne sur mon cœur, chaque inspirations me rappellent la douleur, elles sont atroces, je repense aux moment lorsque j'étais attachée à cette chaise, face à la gueule du loup seul, il n'a pas hésité un moment à me poignarder, j'ai vu dans ses yeux une telle lueur de haine et de rancœur, j'ignore qui est cette personne mais je suis dévouée à savoir de qui il s'agit.

Mais surtout comment s'appelle-t-elle déjà ? Je me souviens qu'il a énoncé le nom d'une fille, si je comprends bien, c'est à cause d'elle qu'il m'a kidnappé mais quel est le rapport entre elle que je ne connais ni d'Adam ni d'Ève, et moi, ah oui voilà elle s'appelait Julia.

A-t-elle peut-être eu des ennuis avec l'asshole, ou bien cet homme a directement eu une histoire avec lui de vengeance ou je ne sais d'autres, putain si je continue comme ça je vais finir par me tuer l'esprit, mais pourquoi bordel de merde je suis toujours mêlée à ce qui ne me regarde pas même quand je ne le veux pas, mes jambes sont actuellement en phase de guérison et cela va me prendre au moins trois semaines pour que je guérisse, mais j'en ai ras le cul de rester ici, en train de regarder ces quatre murs, je me résigne donc à me lever et faire un petit effort, il me faut un café au lait ça m'aide à me soulager quand je suis stressée, bon aller Irène tu peux le faire, je relève ma couverture et passe mes mains sur ma cuisse droite et la soulève mais me stoppe une décharge de douleurs me prend je serre les dents pour ne pas pousser un cris et réveiller tout le monde, après que ça se soit calmé je continue ce que j'avais commencé, même si la douleur me reprend je supporte et ne lâche pas, une fois le premier pied à terre je répète la même opération pour la jambe gauche, cette fois la douleur est un peu plus intense, j'en déduis que la plaie est plus profonde donc plus sensible et douloureuse, une fois celle-ci aussi de posée, un sourire de victoire étire mes lèvres, je l'ai fais.

Maintenant place au plus dur me lever et marcher, depuis ce matin je redoutais ce moment mais il est enfin arrivé, je regarde mes jambes et souffle un bon coup aller j'ai pu décaler mes jambes je peux faire ça aussi, je ne me décourage donc pas et m'appuie sur les rebords du matelas et inspire de l'air et déverse tout mon poids sur mes bras et me lève, je suis debout là ? Attend c'était si simple que ça, comme quoi il ne faut jamais lâcher.

Je me lance donc dans ma marche et en une seconde je me retrouve étalée au sol avec la douleur de mes jambes qui me tire.

- Aïe. Dis-je en un gémissement de douleur.

J'appuie sur mes blessures pour diminuer l'intensité, mais c'est encore pire je retire donc mes mains, et balaye près de moi pour voir s'il y a quelque chose sur lequel je pourrai me tenir, bingo, je trouve à à peine un mètre de moi un balais, il me sera utile celui-là.

Je rampe donc, purée je dois faire tellement pitié si l'on m'attrape comme ça je ferais la morte alors là ça c'est sûr, j'attrape le balais et grâce à lui je m'appuie comme si c'était une canne ou une béquille, quoi que demain je vais demander des béquilles, je fais tout pour oublier la douleur de mes jambes il ne faut pas que j'y pense car plus je le ferais et plus j'aurais mal, je boite malgré tout mais atteint la porte, je baisse la poignée tout doucement, il doit être dans les environs de minuit ou plus, donc ils doivent tous être en train de dormir.

MilzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant