Irène
Cela fait approximativement une heure, que tout le monde s'amuse, chante, crie de joie, danse, tandis que moi je n'ai pas bougé de ma place je suis restée clouée sur mon siège qui m'a été spécialement conçu en tant que mariée de la soirée, mais il est que douze heures du matin, je n'ai pas faim, au contraire rien qu'à penser à la nourriture une sorte de nausée me vient je garde donc l'idée de la nourriture loin de moi pour le moment, et pour le reste des jours peut-être.
De ma place je vois Amanda, sourire de toutes ses dents, elle est d'humeur joviale depuis ce matin, c'est à se demander si les événements la mettent de si bonne humeur, si je ne l'avais pas connu il y a peu j'aurai instinctivement dit que sa présence aurait été la lune qui illumine la pénombre de la nuit, mais elle ne représente rien de plus pour moi, que l'orage grisâtre qui ramène près de lui sa pluie torrentielle, qui attise à la plupart d'entre nous, un temps triste, c'est ce que les vrais malheureux au fond diront.Non loin d'elle mon oncle est debout adossé dos au mur fixant le sol, sa cigarette tient sur ses lèvres, il aspire une bonne latte et recrache la fumée d'une lenteur, comme s'il a la flemme, il ne parle à personne et est dans son coin depuis le debut de
"la cérémonie, il est étrange je l'ai sentie depuis qu'on c'est croisés à l'étage, que t'arrive-t-il oncle Michael ? Et à propos de moi, qu'as-tu fais d'aussi important pour que ça te rende dans un tel état d'intrigue ? Je veux aller le voir mais d'un côté je me dis que non comment j'arrive à ressentir de la compassion à son égard sachant qu'il n'en a pas eu une seule fois pour moi lorsqu'il me battait ou autre, je me résigne donc à rester là où je suis et tourner la tête pour avoir un autre plan, mais rien ne m'intéresse, ma gorge est sèche je n'ai rien bu de la journée, je vois non loin de moi le buffet qui commence à être servit.Je ne veux pas manger mais j'y suis contrainte à le faire je suis la pièce importante de cet événement, moi et le Crazy dog (Severino), mon masque de la fille sûre d'elle et qui n'a peur de rien doit être mit en place ce qui est chose faite, je me lève doucement et prudemment avec cette robe qui est plus que splendide mais étouffante avec son volume et son poids, je la tire légèrement de mes mains vers le haut et me lève heureusement qu'Amanda m'a aidé à retirer le voile sinon je me serai cassée la gueule devant tout le monde et mon dieu la honte, je baisse ma tête pour inspecter si ma robe a subit un dégât mais heureusement que non elle va bien son blanc éclat fait mal aux yeux, je relève ma tête et me retrouve nez à nez sur le asshol, mais putain de merde pourquoi vient-il me voir il ne pouvait pas rester dans son coin comme un enfant sage non ? Aller Irène ne lui montre surtout pas que tu as peur, ne lui montre pas que tu le crains, mais rien qu'en me remémorant le jour où je lisais les informations le concernant un frisson me parcourra, je lève la tête et le regarde droit dans les yeux, bordel qu'est ce qu'il est terrifiant, une aura ténébreuse se dégage de lui, j'arrive à peine à distinguer ses pupilles, ses iris sont tellement foncés, que cela en devient diabolique, j'avale lentement ma salive, déjà que ma gorge était sèche alors là c'est le Sahara qui s'y trouve, il décide de briser le silence en premier :
- Il faut qu'on aille au buffet ensemble, pour pas que les autres s'en aperçoivent. Me dit-il cela dans le plus grand des calmes.
Je hoche de la tête en guise de signe d'approbation, et m'apprête à m'avancer, mais il me bloque le passage avec son bras, je recule d'un pas pour ne pas être trop proche de lui, et lève un sourcil et le regard d'un air interrogateur, mais au lieu de parler comme un être humain normalement constitué il sourit tirez moi une balle au crâne à ce stade.
- tu vas me faire le plaisir de bien te comporter durant le déjeuner, qu'une personne démasque ce que l'on est et c'est toi qui payera les conséquences et pour pas te faire flipper argr, mes menaces ne sont pas à prendre à la légère. Il m'avertit d'un ton glaçant qui me fait encore plus flipper maintenant.

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Milza
Ficção GeralMes cauchemars me hantes, ses voix me tourmentes, pourquoi ai-je mériter ce sort? , ma vie, mon enfance, mes parents, mes amies, mon ex-petit ami ont détruit le peu d'espoirs qu'il me rester, le peu d'espérance qui me permettais de tenir le coup da...