Hurt

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                                         Irène

TW: MUTILATION ! SCÈNE VIOLENTE ! CHOQUANTE !

18:00, l'heure affichée sur ma montre est pile celle qui me convenait, arrivée ni trop tard ni trop tôt, assise avec Amanda sur nos sièges arrières du SUV, on descend de celui-ci, et entre dans la baptise, je ne me soucie pas d'aller chercher mes sacs de shopping, les hommes de mon oncle s'en chargent directement, à peine avoir mit les pieds à l'intérieur que je vois le visage de mon oncle me dévisager depuis le canapé central auquel il est assis, mais je ne m'avance pas directement vers lui, mais vers la cuisine, le café au lait de tout à l'heure m'a asséché la gorge, de l'eau il m'en faut impérativement, j'ouvre le placard, prends un verre et le rempli d'eau fraîche tout droit sortie du robinet, oui boire l'eau du robinet n'est pas bon, il peut y avoir de la terre etc.

Mais je m'en contre fiche y a des gens dans le monde qui rêveraient de boire de l'eau qu'elle soit potable ou non, je ne crains pas de cela donc je bois régulièrement du robinet les avis des autres qu'ils se les gardent je n'en ai rien à foutre, je bois le verre d'eau d'une traite, l'eau qui passe dans ma trachée se mouille à nouveau, je me sens beaucoup mieux c'est fou comme un verre d'eau peut te rendre meilleure.
Je dépose le verre dans l'évier, et quitte la cuisine pour regagner le salon, je vois Amanda assise la méridienne face à mon oncle, je m'approche lentement, et vois Amanda le sourire scotché aux lèvres, et ce que je vois par la suite me stoppe dans ma marche, mon oncle qui lui aussi a le sourire aux lèvres, il tape de sa main droite gauche la place à côté de la sienne pour qu'elle vienne s'asseoir à côté de lui, c'est ce qu'elle fait aussitôt, il dépose son bras sur ses épaules et lui incite à être plus proche pour qu'il la serre dans ses bras, elle le serre elle aussi et enroule ses bras autour de son ventre, il dépose par la suite un baiser sur son front et lui dit :

- J'ai promis à ton père de te protéger, et je le ferai même si cela en coûtera ma vie, lui dit-il d'une voix si douce que cela me surprend venant de lui.

-C'est pour ça que je t'aime mon oncle préféré. Lui dit-elle d'une voix sensible et enfantine.

Non, non me dites pas que c'est à cause d'elle que j'ai subit toute sa violence, tous ses mots durs, toute son humiliation, t-tout ce malheur.

Je ne veux pas pleurer je ne veux pas être faible, je ne veux plus être vulnérable, il ne m'a jamais traité de cette manière moi qui suis sa nièce, sa vraie nièce et unique en plus de cela, ça m'attriste tellement d'être là à devoir assister à un moment qui devrait m'appartenir, je suis peut-être un peu égoïste mais c'était mon rêve putain, j'ai toujours voulu me réveiller et me rendre compte que c'était un cauchemar, puis qu'on me prenne dans leurs bras et me réconforte, mais au contraire ma vie est un cauchemar et mon sommeil est mon rêve, mon repos mon confort, l'éphémère peut-il devenir éternel ? la seule chose éternelle qui ressemble à dormir est rien d'autre que la mort, mourir je n'ai jamais eu peur de cela, mais de laquelle des façons si, je veux mourir, je veux être libre, voler de mes propres ailes à mon plein gré, faire ce que je veux et désire sans être jugée, sans être commentée, sans se moquer, sans me faire mal, si une occasion où je peux mettre fin à mes jours se présentera à moi je le ferai avec plaisir le sourire aux lèvres, maman je veux te voir et te dire que je t'aime malgré que tu me l'ai jamais dis malgré que tu me l'ai jamais montré je sais une mère restera une mère, je veux te rejoindre pour que tu ne sois plus seule.

Je sens un liquide coulé le long de mes joues, je reviens à la réalité et me rends compte que je pleure, mes joues sont mouillées mon haut lui aussi a des gouttes qui rendent le sweat plus foncé, je relève la tête et jette un coup d'œil aux deux, et les vois discuter les deux enlacés, je fais demi-tour, pénètre à nouveau dans la cuisine et me munie d'un petit couteau qui fera l'affaire, je monte ensuite dans ma chambre, arrivée je ferme la porte à double tours pour être certaine que personne vienne me faire chier, ou découvre mon côté sombre, je déboutonne mon pantalon et l'enlève je me retrouve vêtue d'une culotte et de mon sweat-shirt seulement, j'avance vers le grand miroir et m'assoie face à lui pour bien admirer, je récupère le couteau que j'ai mis dans la poche de mon sweat, j'ouvre légèrement mes jambes et approche le couteau de ma jambe droite, je sens le métal froid entré au contact de mon épiderme, et appuie un peu plus fort pour tracer une ligne ni trop grande ni trop petite parfaite, je serre des dents dû à la douleur mais elle disparue vite et laisse place à ce sentiment qui me satisfait tant, je sens mon sang se vider petit à petit et qu'est-ce que c'est bon putain, j'en fais un deuxième puis un troisième, je vois du miroir les lignes de sang qui coulent sur ma cuisse, j'appuie ma tête au pied de mon lit et profite, le sang qui coule signifie la liberté je me sens légère comme une plume, comme si j'étais sur un nuage, la mutilation, j'en faisais avant je ne sais pourquoi j'ai arrêté cette merveille, le seul point négatif sont les cicatrices, ce qui gêne beaucoup voilà pourquoi j'avais arrêté.

MilzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant