Irène
Un confort que je n'ai pas senti depuis toujours me calme, la chaleur et l'odeur de la lessive des draps me donnent envie de rester ici pour le reste de ma vie, je bats des cils en essayant d'ouvrir mes yeux à cause de la lumière qui m'agresse la vue dès mon réveil je balaye la chambre dans laquelle je suis du regard afin de savoir où est-ce que je suis, mais me rends compte que c'est ma chambre je souffle de soulagement, tout ça n'était qu'un rêve alors.
Plutôt un cauchemar au vu de l'état que j'étais, mais alors que je me redressais pour que je m'assieds sur mon lit une vive douleur à mon avant bras m'interpelle je remonte la manche de mon large haut blanc et aperçois un bandage blanc enroulé autour de la provenance de cette mystérieuse douleur.
- Mais pourquoi est-ce que j'ai ça sur moi. Me parlant à moi-même.
Curieuse de voir je déroule le bandage ainsi que le pansement qui recouvre ma « blessure » puis tombe des nues en reconnaissant directement de quoi il s'agissait, ma gorge se serre cela n'était en fin de compte pas un cauchemar mais la réalité, la brûlure que le fucking asshole m'a faite est bien réelle, une tâche ronde et rouge est marquée maintenant à jamais dans ma peau tout comme les autres cicatrices qu'elles soient morales ou physique, qu'il ma contrainte à lui montrer sans mon consentement, il a vu ce que j'ai su et pu cacher à la vue des autres jusqu'à aujourd'hui, il connaît à présent une de mes plus grandes faiblesses, une marque qui rappelle ma tragique enfance, mes tortures et abattages de mon géniteur qu'il m'a infligé car je n'étais pas voulue.
Une larme m'échappe sans que je ne fasse attention le long de ma joue, au même moment on toque à ma chambre, je n'ai pas le temps de ranger ma brûlure que la personne entre sans que je ne l'autorise agacée par ce comportement je le fais savoir.
- Eh qui vous autorise à entrer sans que j- . Je me coupe net en pleine lancée dès que mes yeux rencontrent les iris vertes de mon frère.
Éros depuis le temps que je ne l'ai pas vue, avec tout ce qui s'est passé nous nous sommes perdu de vue, il m'a tellement manqué c'est la seule personne avec qui je peux souffler et me laisser aller.
- Éros. Dis-je lorsque j'aperçois la silhouette de mon frère.
Il sourit de toutes ses dents lorsqu'il me voit il prend soin de fermer la porte derrière lui, il sait que j'ai horreur que l'on laisse ma porte ouverte ne serait ce que quelques millimètres, il s'approche de moi prêt à me prendre dans ses bras qui me réconfortent tant, mais son regard pivote de mes yeux à mon bras là ou se situe la brûlure qu'il ma faite, son sourire disparaît instantanément ses traits durcissent et ses yeux s'écarquillent à cette vision, inconsciemment je pause ma main dessus pour la recouvrir mais il me la retire et prend de son autre main libre mon avant bras avec délicatesse regardant de plus près l'état de ma plaie.
- Qui est le fucking shit qui a osé te faire ça. Me dit-il d'un ton dur et colérique.
(putain de merde)
Son ton me donne les frissons me faisant rappeler l'autre hier qui me parlait de la même façon, d'un geste sec je retire mon avant bras de sa main puis remet mon pansement ainsi que le bandage comme ça personne n'aura la vue dessus.
- Pourquoi est-ce que tu la cache, qui bon sang t'as fait ça ma perle, qui a encore osé te toucher sans que je ne puisse intervenir et rester comme un lâche. Me dit-il en haussant le ton ayant la voix tremblante.
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Milza
General FictionMes cauchemars me hantes, ses voix me tourmentes, pourquoi ai-je mériter ce sort? , ma vie, mon enfance, mes parents, mes amies, mon ex-petit ami ont détruit le peu d'espoirs qu'il me rester, le peu d'espérance qui me permettais de tenir le coup da...