TW: Violence, mots grossiers.
Irène
Le serrement de deux unions, est l'un des plus beau cadeau que l'on peut faire à deux personnes qui s'aiment d'un amour passionné, à cet instant tout paraît si sincère, tout est vrai et juste, les sourires, les gestes, les mots, les promesses, les regards, on se croirait dans un monde féerique, le rêve devient en fin de compte une réalité, et voilà une nouvelle vie qui commence pour les jeunes mariés qui profiteront de la vie à deux cette fois-là à pleine dent.
Mais à cet instant la seule chose qui me paraît si réelle, est le fort poids qui pèse sur mon cœur, depuis que j'ai été mise dans ce monde, les tremblements de stress qui comble mon corps, le froid m'en rajoute en plus de cela une couche jusqu'à mes dents se mettent à claquer entre elles, je ne peux imaginer un degré de tristesse plus élevé que le mien, je n'ai d'ailleurs connu que ça la tristesse, la peur, le stress, l'angoisse, la colère..., tous les sentiments nuisibles au bien-être d'une personne, cela fait environ une demi-heure que nous circulons dans un suv, le asshole est monté à l'avant du véhicule côté passager, depuis notre échange avec Amanda, son comportement est devenu dur, il ne me regarda même pas, je peux comprendre que cela l'énerve qu'une personne autre du contrat, connaisse le secret de la cause de notre mariage, mais ce n'est pas pour autant de ma faute, c'est mon oncle qui lui a tout raconté je n'y suis pour rien dans tout ça.
La voiture arrête de rouler, j'en déduis que nous sommes arrivés, je vois une silhouette, à travers la vitre teintée c'est sûrement lui, il m'ouvrira la porte si il détient une once de galanterie en lui comme il l'a bien joué durant le banquet, je détache ma ceinture de sécurité qui a pu supporté l'épaisseur de ma grande robe, j'attends qu'il ouvre mais à la place un toc toc se fait entendre sur la vitre, et puis rien d'autre, j'appuie sur le bouton pour baisser celle-ci, mais rien le bouton ne marche pas, ne me dites pas qu'il a bloqué tous les boutons, je les teste tous un par un et aucun d'entre eux abaisse une seule vitre mais putain et si un malaise ou autre chose de ce type d'incident m'arrivait, quel connard.
Je tire sur la poignée et m'ouvre comme une grande fille, comme je l'ai toujours fait déjà à quoi m'attendais-je sérieusement, c'est moi la conne ouai, je descends du large véhicule, et ferme la lourde portière derrière moi, je soulève ma robe, et me rend soudainement compte que je gèle, à part ma robe blanche qui est dénudée en haut je n'ai rien, je me dépêche et fais le tour de la voiture, le soleil se couche tôt ces derniers temps, ce qui veut dire que je ne vois littéralement presque rien, le bruit de mes talons retentit sur le gravier, je distingue une grande porte en acier noir ouverte, je ne me pose aucune question et entre, je continue à marcher à l'aveugle, je ne me suis rien pris en chemin et c'est clairement pas de mes habitudes d'être si normal ?
Je m'aventure dans l'allée et au bout de celle-ci je distingue une lumière au fond c'est sûrement celle de l'entrée de la baptise, je pénètre à l'intérieur et une vague de chaleur vient envelopper la peau de mon corps gelé, je ressens une telle satisfaction qu'un léger soupire en sort de ma bouche, je referme la porte derrière moi pour pas que le froid contamine l'intérieur, après cela de fait je me mets à découvrir la maison, contrairement à celle de mon oncle qui est couleur crème, blanche, beige, ici les couleurs dominantes sont le noir, gris, et le bordeaux, le marbre gris foncé et gris clair brillent tellement que je vois mon reflet, au moins il est propre plutôt maniaque, je marche un peu plus et me retrouve dans la pièce à vivre, elle est gigantesque je n'ai rien à dire d'autre c'est la première fois que je me retrouve dans un salon assez unique ? Le fait qu'il soit aussi sombre me met mal à l'aise je ne me sens pas à ma place, les sofas sont noirs, mais les coussins eux sont bordeaux, la basse table est en vitre mais les rebords sont en bois repeints en noir brillant, des fleurs rouge bordeaux, sont disposées dans un vase au dessus, le tapis lui est gris foncé, une large télé qui prend presque tout le mur est disposée, un lustre en cristal vient donner sa touche de luxure dans cette pièce.
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Milza
General FictionMes cauchemars me hantes, ses voix me tourmentes, pourquoi ai-je mériter ce sort? , ma vie, mon enfance, mes parents, mes amies, mon ex-petit ami ont détruit le peu d'espoirs qu'il me rester, le peu d'espérance qui me permettais de tenir le coup da...