Je serai pilote de course

Chapitre 41

19h30, je sors de chez moi, l'avantage quand son mec vit à deux cents mètres, c'est que le trajet n'est pas long. Je sonne à l'interphone et il m'ouvre. Quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent au troisième, il m'attend déjà sur le pas de sa porte.

Moi : T'es si pressé que ça de me retrouver ? C'est chou !

Oui, c'est exactement la même chose qu'il m'a écrit tout à l'heure, mais chacun son tour de se taquiner, non ?

Grant : T'as pas idée mon cœur. Je vois que t'es pas en jogging...

Moi : Cette robe m'a coutée la peau du cul, j'allais pas la laisser dans mon placard.

Grant : Ok, je tacherais d'y faire attention quand je te l'arracherai alors.

Je pouffe de rire.

Moi : Et si tu commençais par me laisser entrer, l'exhibitionnisme c'est pas mon truc !

Il rit à son tour et m'attire à lui pour m'embrasser tout en me faisant entrer dans son appart. Sans décoller sa bouche de la mienne, il me soulève telle une princesse et m'entraine dans le couloir. Visiblement, nous n'allons pas manger tout de suite. Je pensais qu'il me conduirait dans sa chambre, mais il pousse la porte de sa salle de bain. Il me pose doucement au sol et m'enlace par-derrière en posant ses lèvres chaudes et gourmandes dans ma nuque. Je regarde devant moi, je vois la baignoire pleine avec de la mousse d'où se dégage une douce odeur florale.

Moi : Et si j'étais réellement venue à 20h ?

Grant : T'aurais pris un bain froid.

Je souris en secouant la tête. Toujours dans mon dos, Grant ouvre doucement la fermeture de ma robe. Avec une lenteur calculer, il fait glisser les bretelles le long de mes bras et ma robe finit à mes pieds. Il revient face à moi en laissant sa main courir sur ma nuque et mon cou.

Grant : Tu es magnifique mon cœur...

Il me tend la main pour me faire enjamber ma robe. Puis, il s'agenouille devant moi. Ses mains descendent le long de ma jambe droite tout en la massant délicatement. Arrivé à ma cheville, il soulève légèrement mon pied et me retire ma chaussure. Il exerce de douces pressions sur mon pied avant de le reposer au sol. Puis, il attrape mon autre pied et recommence la manœuvre. Lentement, il se redresse en laissant ses mains remonter le long de ma jambe gauche tout en pétrissant ma peau.

Sa bouche retrouve la mienne et il dégrafe mon soutif d'un geste vif et précis. Me voilà en tanga devant lui qui est encore tout habillé. Ou est l'égalité dans tout ça ? J'embrasse son cou et commence à ouvrir sa chemise. Je dépose un baiser sur son torse après chaque bouton que je défais. Sa peau se couvre de chair de poule à mon contact. Et je souris, mes lèvres appuyées sur ses abdos en béton. Le dernier bouton ouvert, je fais glisser sa chemise sur ses épaules et elle rejoint ma robe par terre. Voilà qui est mieux, même s'il est encore trop habillé à mon goût.

Grant : Mon but était de te détendre ce soir, mais je ne sais pas si j'arriverais à être sage.

Moi : Peut-être que je n'ai pas envie que tu sois sage. Et puis, c'est bien connu que le sexe est le meilleur déclencheur de dopamine...

Grant : Vu comme ça !

Il se jette sur mes lèvres et m'embrasse avec fougue. J'ouvre sa ceinture et tire sur les boutons de son jean qui cèdent rapidement. Je commence à lui retirer en prenant son boxer par la même occasion. Il finit le travail tandis que je fais glisser mon tanga le long de mes jambes. Une fois dans le plus simple appareil, plus rien ne fait obstacle à la fusion de nos deux corps. Il me retourne dos à lui et mes mains s'accrochent au rebord du lavabo. Il glisse sa main sur ma féminité pour tâter le terrain et je suis prête à l'accueillir.