Chapitre 30

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Après un peu plus de huit heures de route, Grant et moi sommes enfin arrivés chez moi. J'ai proposé de le déposer chez lui, mais c'est lui qui m'a dit qu'il prendrait un taxi depuis mon appartement. Je pense que lui comme moi n'a pas envie que notre week-end se termine.

Moi : Tu veux manger ici ce soir ?

Grant : Oui, mais je ne pourrais pas rester dormir malheureusement. Vu que je commence demain, je veux faire bonne impression à mon patron. Et remettre mes fringues d'hier toutes froissées, ça le fait pas trop...

Moi : Je croyais que tu le détestais puisqu'il t'avait privé de voir l'eau ruisseler sur ma peau ?

Il éclate de rire et me serre contre lui.

Grant : Et t'avais dit qu'il y aurait plein d'autres occasions... Et si tu me montrais ta douche ?

Moi : Et où est le romantisme dans tout ça ?

Grant : je ne pensais pas que tu étais du genre à aimer le romantisme.

Moi : J'ai pas trop les trucs cul-cul la praline ou gnan-gnan, mais parfois...

Avant que je puisse finir ma phrase, il me soulève telle une princesse. Je pousse un petit cri de surprise qui se transforme vite en rire franc.

Grant : Ma belle, ma magnifique Nicole, me permettez-vous de vous escorter jusqu'à votre salle de bain afin que je puisse être émerveillé par la vision de l'eau courant sur vos courbes enchanteresses.

Je ris de plus belle.

Moi : Mon cher Lord Grant, une telle demande émoustille mes sens.

Cette fois, c'est lui qui est mort de rire. Il me vole un baiser et s'engage dans le couloir.

Moi : Dernière porte à droite.

En prenant garde à ne pas me cogner la tête dans l'embrasure, il entre dans ma salle de bain. Il me pose et s'agenouille devant moi pour me retirer mes chaussures. Il se redresse doucement en laissant sa main glisser le long de ma jambe. Avec une lenteur calculée, il attrape le bas de mon t-shirt et le passe par-dessus ma tête. Il me retire ensuite mon jean. Me voilà en sous-vêtements devant lui et je me sens superbe sous son regard brulant. Il embrasse mon cou en dégrafant mon soutif.

Moi : C'est plus facile à ouvrir que des sous-vêtements Victoriens.

Grant : Normal, ils sont pas Victoriens, mais Victoria Secret. N'empêche, tu viens de tuer l'instant mon cœur.

Moi : Pardon, je ne dis plus rien. Mon corps est à toi faisant ce que tu veux.

Il me vole un baiser et reprend ses caresses avec langueur et volupté. Ses mains et sa bouche explorent mon corps avec sensualité. Il allume l'eau de la douche et revient à moi pour me retirer mon tanga. Je souris et me glisse sous le jet. Je le regarde en me mordant la lèvre. Sans me quitter des yeux, il se déshabille. Il me rejoint dans la cabine et entreprend de me laver. Ses gestes sont incroyablement doux. De ses lèvres, il aspire des gouttes d'eau sur ma peau qui se couvre de frissons à son contact malgré l'eau chaude.

C'est à la fois un plaisir de m'abandonner à ses caresses et un supplice de ne pas y répondre. Je ne le touche pas, et pourtant son sexe qui pointe vers le ciel me montre l'ampleur de son désir pour moi.

Moi : Fais-moi l'amour Grant.

Mon ton est presque suppliant, mais je ne suis plus une boule de désir. Il m'embrasse et me soulève en me prenant sous les fesses. Mon dos rencontre la faïence froide alors qu'il entre moi avec douceur. Il me fait longuement et tendrement l'amour tout en me portant à la seule force de ses bras. Mon homme est super fort.

Je serai pilote de courseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant