Nil Midén : tome 1

Chapitre vingt-neuf

Un mal de crâne intense tambourine ma tête me sortant de mon sommeil.
Je sentis les rayons de soleil caresser mon visage, puis j'ouvris délicatement les paupières, les refermant brusquement suite à l'intensité brutal brûlant ma rétine.

Je lève une main sur mon front, la glissant sur mes yeux, puis les ouvrit une nouvelle fois, à présent caché du soleil.

Je me lève, sors mes jambes et m'assis sur le rebord de mon lit. Putain, j'ai la tête qui va exploser.

Tout en retirant ma main, je me questionnais sur la provenance de ce mal de tête soudain, puis arrive à la soirée d'hier.
Bien que j'étais arraché, je me souviens clairement de ce que j'ai pu dire avant que je ne franchisse ma porte de chambre. Après ça, le vide sidéral.

PUTAIN !

Je relève brusquement la tête, plaque ma main contre ma bouche me rappelant du baiser avec Hayden.

Mais qu'est-ce qui m'a pris bon sang ?!

Alors que je me lamentai sur notre baiser soudain, des pieds apparaisse face à moi.
Je lève le regard et découvre Hayden, face à moi, torse-nu, le visage dénué d'émotion, tandis que le mien se décomposa, ne serait-ce quelques secondes avant que je ne rabatte mon masque de marbre.

Mais au fond, c'est la cacophonie. Pourquoi avais-je embrassé Hayden ? Qu'est-ce qui m'étais passé par la tête, bon sang ?! Et surtout dans quel but ? Et je crois que le pire, c'est qu'il ne m'en a pas empêché.

J'ai le crâne qui va exploser, c'est décidé.
Je dérive mon regard du sien puis admire ses tatouages.

Un dragon imposant commençant de l'arrière de son épaule, traversant son flanc, pour finir sur le bas de son abdomen est absolument remarquable.
Puis quelque tatouage dans son cou, ainsi que sur ses bras et ses mains comble toute la surface de sa peau.

Je me demande le temps qu'il a dû passer pour se les faire tatouer.

Y'a pas à dire son corps est absolument remarquable. Ses muscles parfaitement dessinés, me provoquèrent un frisson intense.

Il croisa les bras sur son torse, me faisant lever à nouveau mon regard dans le sien. Mais pourquoi est-il dans ma chambre torse-nu ?

Je plaque subitement mes mains sur ma bouche, grande ouverte de stupeur. Ne me dites pas que... Oh non, non, non ! On a couché... Oh non, non, non, je refuse.

- Il ne s'est rien passé, dit-il d'une voix rauque et étrangement calme.

Alors que mes poumons se vidèrent de mon souffle, rassuré, je retire mes mains, puis lève la tête sur lui soudainement confuse, les sourcils froncés.

- Dans ce cas, qu'est-ce que tu fous dans ma chambre à poil ? demandais-je dépité.

Tout en secouant la tête, il se tourna à présent dos à moi.

- Oh bordel, soufflais-je. C'est bon, j'ai vu ! dis-je en détournant le regard de sa plaie affreusement grande et brûlé.

Il se retourna, puis planta son regard sur moi attendant certainement une réponse de ma part.

- Je me lave, puis m'occupe de ta plaie, dis-je en me levant.

Son regard aussi froid que le Sibérie, je le contourne, ouvre mon armoire, prends des vêtements, puis m'enferme dans la salle d'eau, où je me lave, l'esprit tourmenté.

Mais quelle idée de l'avoir embrassé.
Je me souviens de ses lèvres brûlantes d'envie contre les miennes, avide de désir.

Mais pourquoi ai-je ressentis autant d'émotion en un simple baisé ? Pourquoi ai-je ressenti plus de passion que ceux de Scott ? Pourquoi mon cœur chavirait à chaque caresse quand ses mains parcouraient mon corps? Pourquoi suis-je encore chamboulé ?