Chapitre trente-deux

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Coucou 🫶🏼 lisez bien le prologue avant de lire ce dernier chapitre. Bonne lecture ❤️





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Je me réveille, allongé dans mon lit, le vent frappant mon visage ainsi que mes rideaux installés sur mon lit à baldaquin.

Je me redresse, puis me remémore la journée d'hier.
Quand un sourire vint étirer mes lèvres en repensant à notre soirée d'hier, Richard et moi.

Ça devient à présent plus simple d'accepter et d'oublier la mort de James. Même si sa mort me brise de l'intérieur, j'arrive à surmonter le mal qui me rogne.

J'étire mes bras, puis me lève direction la salle d'eau.
Après m'être préparé, je sors de ma chambre, puis me dirige vers le salon où je découvre une petite boîte en velours bleu marine sur la table basse.

Surprise, je la prends dans mes mains puis me dirige vers le bureau de Richard.
Sans frapper à la porte, j'entre, puis le découvre assis à son bureau, le fauteuil tourné face à la baie vitrée, le regard pensif.

Je m'approche puis me place face à lui. Il leva le regard vers moi confus, puis le redirige sur ma main empoignant la boîte en velours bleu marine.

Un sourire s'esquissa sur ses lèvres, puis il se leva. Il Leva, le regard dans mes obsidiennes, et me détourne sortant de son bureau.
Okey... strange un peu.

Alors qu'il sortit de la villa, je le suivis, toujours la boîte dans ma main.
Mais qu'est-ce qu'il fou bon sang ?!

Je me mis à ses côtés tandis que nous marchâmes dans le silence longeant la plage où se déchaîne la mer.

Après de longues minutes de remise en question sur cette boîte, je décide de franchir le premier pas et demande :

— C'est quoi ça ?

Arrivé sur la Grande Plage, nous nous arrêtâmes, puis contemplâmes la mer agitée.

— C'est un cadeau de tes gardes du corps, répond-il calmement.

Alors déjà, ce ne sont pas mes gardes du corps. Je considère qu'à partir du moment où je les bats au corps-a-corps, on ne peut pas appeler ça garde du corps. Enfin bref...

J'apprécie tout de même leur générosité, mais je reste quelque peu surprise. Disons que je ne m'y attendais pas trop.

En fait je ne le mérite pas. Au vu de la boîte, ça n'a pas l'air d'un simple cadeau que l'on peut acheter facilement.
Ça m'a plutôt l'air d'un bijou, et je déteste le fait qu'ils aient dépensé autant d'argent pour moi.
Je ne le mérite pas, surtout que je ne fais que les repousser.

— Ouvre, dit Richard en me jetant un regard.

Je rive mon regard sur cette boîte hésitante. Comment peuvent-ils connaître mes goûts ? Comment peuvent-ils savoir si ça va me plaire? Mais pourquoi m'ont-ils fait un cadeau bon sang sans savoir que moi aussi, je leur en ai faits ?!

Je me sens ridicule à côté de ce que j'ai fait. Pour le coup, je ne me suis pas fait chier. Mis à part le soudage, c'est tout ce que j'ai fait.

Nil Midén : tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant